Des Ducs coriaces, des Dragons dispersés.

Un début de match pas si déterminant sur la supposée différence de niveau des deux équipes: on trouve des Ducs qui résistent plus que bien et qui se fabriquent même de très bonnes occasions comme à 5'42, ou Sadoun manque de peu le premier filet.

Photographe : Stéphanie Ouvry

Da Costa s'impose en force

Ylonen repousse du bout de la crosse. De quoi envoyer un message clair aux Rouennais qui peinent un peu à se trouver en ce début de période. Le portier Dijonnais est tout de même sollicité, mais il parvient à repousser les attaques approximatives des dragons.
Le palet est vraiment l'objet de toutes les attentions, et il ne sait quel camp choisir. Les Ducs sont bien placés pour l'instant, ils opèrent de très bons replis défensifs et mettent ainsi beaucoup de bâtons dans les roues des Dragons qui perdent beaucoup de palets. Il n'y a pas de franche domination sur la possession de la rondelle, mais le jeu s'effectue davantage dans la zone Dijonnaise pour le moment.
La première pénalité sera bourguignonne, de quoi donner l'occasion aux normands de faire parler le classement. C'est le moment de se construire et de submerger Bozik qui est impérial jusqu'à lors. Le jeu se concentre toujours autour de sa cage, mais il est bien aidé par sa défense, qui fait du très bon boulot. Les Ducs sont vraiment dans le match et paraissent difficile à canaliser, s'ils ne craquent pas, la suite du match s'annonce palpitante.
 

Un peu plus de jeu et un tout petit but d'avance.

La vitesse supérieure paraît enclenchée pour ce deuxième tiers. Les Rouennais entame la période avec une supériorité numérique et s'affaire à en tirer avantage. En vain. Cependant la minute qui suit, va voir un Mallette titiller de très près Bozik, il semble s'apprêter à tirer et passe en arrière à Brunelle qui sera trop loin et encore une fois gêné par les ducs qui arrivent à la rescousse de leur portier, qui finira allongé par terre à l'issue de cette action. C'est une pénalité Rouennaise qui suit et qui donne l'occasion à Ylonen de briller à son tour, ce qu'il fera sans vaciller. Le score reste toujours vierge et l'équipe qui parviendra à marquer aura fait le gros du chemin vers la victoire.

Photographe : Stéphanie Ouvry

Mallette rageur ouvre le score

A 26', Salmivirta et Brunelle vont affronter Bozik à deux reprises mais la cage va bouger et mettre un terme à l'attaque. Le jeu s'intensifie du coté Rouennais, les attaques sont plus pressantes et la détermination plus marquée. Une pénalité dijonnaise va tomber à point nommé pour les Dragons qui organisent une stratégie tandis que les arbitres observent la cage de Bozik qui bouge trop facilement. Les tribunes reprennent des couleurs et le match de la vigueur. Salmivirta se heurte encore une foi à Bozik, tandis que les ducs parviennent à envoyer le puck du coté d'Ylonen.
Le jeu reprend du coté opposé mais très vite Arnaud se retrouve tout seul face au portier seino-marin qui réussi l'arrêt. Aussitôt, son vis à vis va encore une fois s'illustrer en réalisant un arrêt de toute beauté de la mitaine face à un tir bien exécuté de Da Costa. Le cerbère Bozik semble bien difficile à battre ce soir, il ne laisse apparaître aucune faille. A 38'13, Mallette s'échappe avec le palet et se prépare à un autre duel face au n°31 de Dijon, cette action va être avorté par un Sadoun qui en a décidé autrement, ce qui donne directement un tir de pénalité pour Rouen. Le public se réchauffe une nouvelle fois et encourage son capitaine qui marque le premier filet de la soirée tout en décontraction (1-0 Mallette). Voici donc l'ouverture du score en faveur des locaux. Cependant les Ducs peuvent encore nous surprendre pour cette ultime période s'ils parviennent à ne pas baisser les bras.
 

Les Dragons retrouvent le feu !

La garde dijonnaise ne baissera pas les armes durant cette dernière partie, bien au contraire. Les attaques se feront en majorité du coté d'Ylonen qui parviendra à rester solide. Les dragons ont pourtant réussi à se trouver et à monter des attaques surtout en situation de power play. Les ducs s'affairent comme des fourmis autour de chaque jaune et noir les empêchant ainsi d'aboutir. Cependant, à 50'08, en power play, Desrosiers va parvenir à se faufiler et à envoyer le palet au dessus de l'épaule de Bozik qui ne peut rien faire (2-0 Desrosiers ass Babka et Brunelle).

Photographe : Stéphanie Ouvry

Desrosiers encadré mais décisif

Les choses vont se corser pour les dijonnais qui vont se voir infliger deux pénalités à 50'30 et à 50'46, soit deux minutes de bonheur pour des dragons qui ont retrouvé le feu! A 51'30, à nouveau cage dijonnaise déplacée rime avec but non validé, les rouennais sont partis pour mieux finir le match qu'ils ne l'ont commencé. Ils ne vont pas enfoncer le clou pendant e double power play mais juste après avec un Da Costa qui concrétise enfin, après de nombreuses et belles actions, en marquant un filet à Bozik (3-0 Da Costa ass Desrosiers et Ylonen).
Effet boule de neige, le portier imparable que représentait Bozik jusqu'à lors commence à prendre l'eau... Mais son équipage se bat encore, et va réduire l'écart au score: à 55'46, devant un amas de joueur, Ritz, va pouvoir tromper Ylonen (3-1 Ritz ass Riendeau et Dimytruk). Pour les dernières minutes, le jeu va se concentrer plutôt en zone rouennaise et Dijon va tout tenter pour remonter, en cinq minutes, c'est possible, mais cela paraît quelque peu compromis quand même. Les dragons ne vont pas se mettre en risque mais assurer la victoire et ainsi il paraît difficile aux ducs de pouvoir marquer un autre filet.