Les Ducs poursuivent leur chemin face aux leaders du championnat après Grenoble, Gap et avant Bordeaux, c’est face aux Dragons de Rouen qu’il faut aller chercher des points et ne plus perdre d’un seul petit but comme lors des précédentes rencontres. Pour les Rouennais l’occasion est belle de prendre la tête du championnat pendant que Gap dispute sa rencontre de CHL.
Arbitres : MM. Bliek et Barcelo G. assistés de MM. Furet et Salmon
Buts : Angers : 04.45 Nicolas Arrossamena (ass Kévin Igier et Clément Masson) ; 13.05 Brett Sonne (ass Clément Masson et Mathieu Gagnon) ; 14.09 Clément Masson (ass Mathieu Gagnon et Cody Campbell) ; 55.51 Antonin Manavian (ass Maxime Lacroix) Rouen : ; 30.55 Nicolas Ritz (ass Benjamin Antonietti) ; 31.51 Marc-André Thinel (ass Chad Langlais) ; 46.11 Philippe Paquet (ass Petr Hubacek et Joris Bedin) ; 49.24 Benjamin Antonietti ; 53.34 Marc-André Thinel (ass David Wohlberg et Loïc Lamperier)
Pénalités
4 minutes contre Angers
10 minutes contre Rouen
Photographe : Jérémy Gorget
La défense des Ducs est toujours amputée de Coulombe et Antonin Manavian fraichement qualifié la semaine dernière dispute déjà son dernier match puisqu’il repart en Hongrie après cette courte pige. Cela n’empêche pas les angevins de se montrer les premiers dangereux grâce à un pressing haut et une intensité de patinage qui semble surprendre les visiteurs. Et c’est même assez logiquement que Arrossamena ouvre le score pour les Ducs en reprenant le rebond sur un tir de Igier (1-0 à 4’45).
Guttig vient tester Hardy à bout portant c’est la seule réaction voire même action dangereuse des Dragons durant ce premier tiers. Il faut dire que ce pressing haut semble les gêner et les angevins disciplinés font craquer les visiteurs. Deux fautes logiques sont sanctionnées coup sur coup, et les angevins confirment qu’ils ont le meilleur power Play de la Ligue (31% de réussite). Avec Clément Masson à la manœuvre, Brett Sonne est trouvé au second poteau, sa reprise instantanée ras glace surprend Pinteric (2-0 à 13’05).
Et pas le temps de revenir à 4 pour les visiteurs que Ritz est à nouveau sanctionné. Cette fois ci Masson est à la conclusion du jeu de passe angevin pour un tir puissant sous la barre côté bouclier (3-0 à 14’09).
Toujours en infériorité Pintaric est sauvé par son poteau sur un tir de Campbell avant que Wohlberg n’aille à son tour en prison. A nouveau chahuté par le jeu de puissance local, Lhenry est contraint au temps mort pour stopper l’hémorragie. Coaching gagnant qui permet d’achever les pénalités sans reprendre de buts malgré les nouvelles occasions de Lacroix et Bouchard. Ce score est logique au terme d’une première période dominée par les angevins.
Photographe : Jérémy Gorget
Les murs des vestiaires rouennais ont sans doute tremblé car c’est avec d’autres intentions et de nouvelles solutions que les Rouennais reviennent sur la glace. Si la faille n’est pas trouvée immédiatement, les angevins sont rapidement poussés dans leur zone défensive et ne parviennent plus à sortir proprement le palet. Après une première pénalité annulée, la seconde ne le sera pas. Le meilleur pointeur du championnat Antonietti trouve Nicolas Ritz, sur un jeu à deux, face au portier angevin, l’international français ne manque pas l’occasion de réduire le score (3-1 à 30’55). Ce but assomme les locaux, qui vont dans la foulée s’exposer à un contre, une remontée de palet de Langlais pour Thinel qui en profite pour redonner l’espoir aux Dragons (3-2 à 31’52).
Les joueurs de Brennan Sonne sont en difficulté et semblent avoir perdu toute énergie et intensité physique. Le pressing n’est plus aussi coordonné et est moins intense, les passes moins justes et récupérées assez facilement par des visiteurs qui n’en demandent pas autant. Pour preuve une nouvelle supériorité angevine qui sera loin du niveau proposé lors des derniers matches avec perte de palet et peu d’ouverture pour placer un tir. Mais c’est malgré tout avec un avantage d’un but que les angevins regagnent le vestiaire.
Photographe : Jérémy Gorget
A l’image des dernières rencontres perdues à chaque fois dans le dernier tiers, les angevins réalisent un copier-coller de ces contre-performances. Perte d’intensité, passes moins ajustées, placement plus aléatoire, les angevins vont perdre leurs moyens. Cela n’enlève en rien la qualité de l’adversaire, l’égalisation rouennaise ne souffre d’aucune contestation sur la construction et la conclusion d’un but qui montre que Rouen n’est pas leader par hasard. Bedin est à l’origine de l’action en entrant en zone offensive en deux passes successives, Paquet est démarqué seul un second poteau et sa reprise instantanée surprend Hardy ; esseulé et impuissant (3-3 à 46’11).
Les vagues rouennaises s’enchaînent et se cassent sur le portier international français jusqu’à ce qu’Antonietti ne force le verrou et marque le but de l’avantage sur une action individuelle (3 - 4 à 49’24).
Rouen remonte un scénario mal démarré, que les angevins ont peut être mal géré. Le cinquième but visiteur en est l’illustration parfaite sur un jeu en place côté dans la zone rouennais, le palet repart vite en contre, la différence se fait au patinage et Hardy réalise un premier arrêt mais le rebond est repris par Thinel qui s’offre un doublé (3-5 à 43’34).
Les locaux peuvent être déçus, Manavian, l’angevin le plus en jambe lors de ce match, s’offre son but de départ d’un tir à la bleue et redonne un peu d’espoir aux Ducs à moins de 5 minutes du terme (4-5 à 55’51).
C’est toutefois insuffisant. Sans réelle solution en fin de match les coéquipiers de Maxime Lacroix n’arrachent pas la prolongation.
Au final les Dragons prennent les points de la victoire et la tête du championnat après une rencontre bien mal engagée. La peau du Dragon semblait bien pâle à l’issue du premier tiers tant la domination angevine fut concrétisée lors des supériorités numériques. Mais à force de patience et d’expérience les visiteurs sont revenus au score sans s’affoler. Du côté des Ducs, il s’agit de la 5ème défaite (sur 6) perdue dans le dernier tiers après avoir mené les tiers précédents. Avec un power Play performant et un jeu agréable durant plus de la moitié de la rencontre, les angevins semblent avoir perdu pied physiquement. Le départ de Manavian et l’attente des retours d’Albert et Coulombe ne rassurent pas avant les prochaines échéances et notamment les 3 matches en 4 jours prévus mi-octobre !
Il faut rendre à César... C'est Guttig qui fait la remontée de palet rapide sur le 3e but rouennais, puis transmet à Hubacek qui décale Paquet. Bedin ne touche pas le palet de toute l'action (erreur de la feuille de match qui le met en assistant)