Après un premier match loupé, les Dragons se doivent de se montrer digne de leur place de leader. En effet, outre l’impact psychologique d’une deuxième défaite dans leur antre vis-à-vis de leur adversaire, cela rendrez encore plus périlleux leur déplacement à Pôle Sud où, forts de leur public, les Brûleurs de Loups seront encore plus difficiles à prendre. Ce deuxième match peut s’avérer donc capital pour les Rouennais.
Arbitres : MM. Hauchart et Garbay assisté de Margry et Douchy
Buts : Rouen : ; 14:33 Mathieu Roy (ass Vincent Nesa et Loïc Lamperier) ; 35:06 Juha Koivisto (ass Nicolas Deschamps et Mathieu Roy) Grenoble : 13:10 Damien Fleury (ass Patrick McEachen et Antonin Manavian) ; 36:47 Patrick McEachen (ass Damien Fleury et Sacha Treille) ; 51:36 Joël Champagne (ass Guillaume Leclerc et Denny Kearney)
Pénalités
14 Minutes contre Rouen
14 Minutes contre Grenoble
Grenoble prend l’avantage.
Cette fois ci, pas de temps d’attente dans une patinoire pleine à craquer et une ambiance de feu. Dès le premier engagement, les deux équipes montrent que la bataille sera rude. Grenoble gagne l’engagement et se montre affuté face au but Normand. Manavian et Treille se montrent dangereux. La pression sur la cage de Pintaric pousse déjà les Rouennais à la faute.
Photographe : Marine Romain
Mais dès le retour à égalité, les Dragons mettent à leur tour la pression sur les Grenoblois. Langlais et Deschamps testent Horak, puis Aléardi du cercle droit. Cette fois c’est les visiteurs qui se trouvent sous pression, même si Da Costa en contre chatouille le cerbère Normand (5.45). Koivisto réplique par un tir dangereux où Horak laisse un rebond, mais capte le deuxième tir. Cette fois, la pression est Normande et pousse à la faute les Isérois. Le power play s’installe, mais pas pour longtemps, contestant un retard de jeu non sifflé par les zèbres, Rouen se retrouve sanctionné et perd ainsi l’avantage avant de subir une infériorité. Le powerkill Rouennais assure, mais sur le retour à égalité, du cercle gauche Mc Eachen transmet une longue passe vers Fleury lancé à la bleue, qui prend de vitesse la défense Normande avant de gagner son duel face à Pintaric. (0 – 1 / 13’10 / Fleury ass Mc Eachen Manavian).
Les Dragons seront cette fois prompts à réagir, puisque moins d’une minute plus tard, alors que Grenoble avait gagné l’engagement, les Dragons interceptent en zone neutre le palet. Lampérier pénètre en zone neutre, transmet à Nesa devant le slot, qui feinte son tir pour une passe rapide vers Roy qui tire raz de glace sur un angle fermé avant que Horak ait pu se positionner. (1-1 / 14’34 / Roy ass Nesa Lampérier).
Les Brûleurs de loups essaient de reprendre l’avantage, poussant Pintaric à geler de son corps le palet alors que les esprits s’échauffent. Les zèbres, calment les esprits en mettant les deux protagonistes en prison. Il reste à peine trois minutes à jouer que les Dragons ont l’opportunité sur un power Play de marquer. Aléardi du cercle gauche lance une mine sur le but adverse, le palet fait tinter la barre transversale avant de partir dans les airs. Sous pression les Grenoblois font preuve d’abnégation jusqu’à la sirène signifiant la fin du tiers. A Egalité parfaite.
Retour sur la glace, pour une bataille rangée entre les deux équipes aux coudes à coudes. Makinen récupère un palet gagné dans la bande pour un shoot rapide sur Horak qui s’y reprend en deux fois pour geler le palet. Hardy réplique d’une incursion près du but Normand, mais le cerbère de Rouen veille. Il en sera de même sur un tir de la bleue (25.57) alors que Grenoble se montre plus dangereux avec un Leclerc toujours prompt à se faufiler dans le camp adverse, les Dragons démontrent également qu’en contre ils ne sont pas manchots, ce qui provoque une faute sifflées par les zèbres à l’encontre de Grenoble qui, pour éviter le but, se retrouve en infériorité.
Photographe : Marine Romain
Hélas, celle-ci ne sera pas profitable longtemps, Aléardi se retrouvant sanctionné quatre minutes, alors que sur le même type de faute Grenoble ne sera sanctionné que de deux minutes. Ce qui permet aux hommes du coach Terglav de bénéficier d’un power Play. Mais la défensive Rouennaise tient son rôle. Tout comme leur adversaire annihilera une supériorité Rouennaise alors que la mi match est entamée.
Etonnement, c’est sur ce retour à égalité que les Dragons trouvent la faille. Gardant le contrôle du palet dans le camp adverse, les dragons se font des passes pour décaler la défense de Grenoble. ce qui profite à Koivisto, oublié face au gardien, qui propulse le palet au fond du but (2 – 1 / 35’06 / Koivisto ass Chakiachvili miklik).
Le public de l’île Lacroix exulte, pendant que les Normands se congratulent. Joie de courte durée, puisque sur une pénalité appelée contre Rouen, l’armada iséroise fait feu de tout bois et alors que Pintaric vient de repousser difficilement un palet sur un tir de près de Fleury du cercle droit, Mc Eachen arrive lancé pour profiter du rebond et propulser le puck dans les filets (2 – 2 / 36’47 / Mc Eachen ass Fleury Treille).
Le troisième tiers s’annonce décisif pour le premier qui marque. Grenoble rit, Rouen grimace.
Grenoble prend l’engagement, et s’assure le contrôle du palet. Les deux équipes s’assurent d’éviter le contrôle plutôt que de se ruer sur le but adverse. Bedin coté Rouennais sera le premier à tester le goal adverse (42.20) avant que Pintaric sauve une fois de plus son équipe sur un contre assassin de Grenoble sur une longue passe de Bisaillon.
Photographe : Marine Romain
S’en suit une longue période où les phases de jeu mettent en avant les défenses plutôt que les attaques. Les zèbres sifflant de part et d’autres des hors-jeu. Une fois de plus, Grenoble subit sans ombrage une supériorité numérique en faveur de Rouen alors que nous nous approchons du money time (48.10).
Les brûleurs de loups, de retour à égalité, cette fois sonnent la charge pour le gain du match et vont profiter d’une erreur de marquage pour passer devant. A l’image du but de Koivisto, Champagne laissé seul face à Pintaric profite d’une passe de Leclerc pour doucher les espoirs du public normand de voir leurs protégés emporter le match (2-3 / 51’36 / Champagne ass Leclerc Kearney).
En effet, même si les Dragons mettent toute leur volonté à revenir à égalité ; les brûleurs de loups restent extrêmement dangereux, à l’image de Treille qui shoote du cercle gauche (53.36), Pintaric paie de sa personne en repoussant du casque le missile, sonné il mettra quelques minutes à reprendre son poste. Une pénalité appelée contre Rouen ne jouant pas en leur faveur, le coach Lhenry fini par demander un temps mort pour donner ses consignes et faire sortir le gardien pour un joueur de champ (58’41). Il est malheureusement trop tard pour espérer avoir le gain du match.
Photographe : Marine Romain
N’en déplaise aux esprits grincheux toujours prompts à vilipender l’arbitrage, Rouen ne peux que se mordre les doigts d’avoir loupé son premier match et de n’avoir pu une fois de plus emporter le match ce samedi. Cela du fait d’un power Play et de face off efficaces, ce qui a mis l’armada Iséroise en confiance et dans une situation nettement favorable pour accueillir chez eux les Normands. Faisant preuve d’une qualité et de pugnacité supérieure encore ce soir alors que les Dragons avaient clairement élevé leur niveau de jeu, les Isérois ont su profiter des quelques erreurs de leurs adversaires pour marquer.
Repartant avec deux points en poche, les Brûleurs de Loup voient l’horizon du trophée se dégager, alors que les dragons devront gagner au moins un match pour espérer survivre et revenir jouer un match dans leur antre. Pas évident. L’affront de l’année dernière leur servant de motivation supplémentaire.
Désolé mais il me semble que sur le second but des grenoblois ce n'est pas un rebond sur le gardien mais une passe de Fleury.... A révisionner sur Fanseat meme si diffusion mauvaise à certains moments
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