Du hockey, des buts, une égalité.
Pas de round d’observation entre les deux formations qui se connaissent parfaitement et le premier en action c’est Fleury qui adresse un tir qui passe au ras du poteau droit (00.30).
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Photographe : Marine Romain |
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La réponse ne se fait pas attendre et Mallet teste une première fois Stepanek qui bloque (00.40). Grenoble obtient un jeu de puissance qui va s’avérer fructueux.
Installés en zone offensive, Grenoble fait tourner la rondelle, Rouhiainen décale parfaitement Aubin côté gauche qui envoie un tir puissant sous la barre de Pintaric (02.28 / 0-1 / Aubin ass. Rouhiainen).
L’indiscipline est à l’honneur et cette fois c’est Rouen qui en bénéficie.
Là encore le palet circule bien dans la zone offensive et c’est Boivin sur la droite qui, d’un gros lancé trompe Stepanek (04.58 / 1-1 / Boivin ass. Guimond et Bedin).
Grenoble va avoir un long temps fort entamé encore par une supériorité, mais cette fois Fabre (06.05), Treille (07.38) et Fleury (09.23) se heurteront à Pintaric. Vigners dans le slot aura aussi son action mais il n’ajuste pas la mire (11.05). Une rencontre de ce niveau se joue à des détails et aux erreurs des adversaires. Rouen va en faire les frais.
Erreur de relance de la défensive normande sur la gauche, Fleury récupère le puck et sert Deschamps à l’opposé qui remise aussitôt à Aubin plein axe qui profite de l’aubaine (11.44 / 1-2 / Aubin ass. Deschamps et Fleury).
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Photographe : Marine Romain |
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Grenoble profite de cet élan pour enfoncer le clou.
Au départ Koudri dans la neutre hérite du palet et trouve à sa gauche lancé Fabre qui fixe Pintaric et le trompe d’une feinte (13.01 / 1-3 / Fabre ass. Koudri et Munoz).
Du coup coach Lhenry prend un temps mort pour remobiliser ses troupes. Bien lui en a pris. Après un premier tir de Yeo capter avec la mitaine de Stepanek (13.57), Rouen va revenir dans la rencontre.
A départ de l’action c’est Rouhiainen qui sauve sur sa ligne un tir de Vigners, son dégagement est intercepté par Guimond qui lance à la cage et Lamperier bien placé dévie le tir qui se loge au fond des filets (15.30 / 2-3 / Lamperier ass. Guimond et Vigners).
La frénésie est de mise dans les gradins. Il le sera encore plus quand quelques tours d’aiguille plus tard, Rouen va recoller au score suite à un double jeu de puissance.
C’est Chakiachvili, héros la veille, qui est d’un puissant tir plein axe à la bleue trompe Stepanek fortement masqué (17.49 / 3-3 / Chaikachvili ass. Tessier et Lucenius).
On va en rester là sur ce tiers.
Chaque formation aura profité des indisciplines pour faire fructifier le tableau d’affichage. Un tiers de haute intensité ou chaque équipe se sera donné et joué sans retenu, du hockey comme ça on en redemande après la question est : les équipes vont-elles tenir sur ce rythme et malheur à celle qui craquera.
Les dragons passent devant.
La pause ayant rechargée les batteries, c’est sur le même rythme que ce tiers repart. Etcette fois c’est Rouen qui tire les premiers mais Mallet est mis en échec par Stepanek (21.14). Ensuite Pintaric fera front par trois fois devant Fleury, Treille et Aubin (21.30). Mais il ne faut pas trop demander quand même au cerbère normand et Aubin, encore lui, va faire plier Pintaric.
Sur un bon tir de Fleury, Pintaric laisse un rebond qu’Aubin à l’affut au poteau gauche envoie derrière la ligne (21.48 / 3-4 / Aubin ass. Fleury).
Pas le temps de cogiter pour les normands que Yeo égalise dans la foulée.
Yeo s’arrache en fond de patinoire pour récupérer le palet, une fois en sa possession il repique dans l’axe et d’un tir du revers trompe un Stepanek pas en verve (22.20 / 4-4 / Yeo).
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Photographe : Marine Romain |
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Les normands ont encore faim et profitent de la passivité grenobloise pour corser l’addition.
Sur deux tentatives à la bleue d’abord d’Elorinne puis de Chiakachvili, le palet n’est pas maitrisé par Stepanek et Mallet à l’affut profite du cadeau (24.42 / 5-4 / Mallet ass. Chiakachvili et Elorinne).
C’est du délire dans la patinoire. Du coup Stepanek sort au profit de Garnier. Vexé, Grenoble repart à l’assaut de la cage de Pintaric, mais ne passe, il a fermé la porte à double tour. Grenoble à l’occasion de revenir par un jeu de puissance. Celui-ci ne va pas se passer comme prévu pour les isérois.
En effet, alors qu’ils sont bien installés, Bedin intercepte une passe et lance Tessier qui d’une feinte trompe Garnier (31.01 / 6-4 / Tessier ass. Bedin).
Dix buts à mi match wahou ! La suite du tiers verra Grenoble exercer une grosse pression sur le but normand sans que les canonniers grenoblois ne trouvent la faille, Pintaric stoppe tout.
Les dragons s’en retournent au vestiaires avec un avantage de deux unités dans un tiers encore de haute volée. Les joueurs se donnent sans compter et tous se sacrifient pour leur couleur. La rencontre est loin d’être terminée et l’armada grenobloise ne va surement abdiquer.
Grenoble a tout tenté.
Avec deux buts de retard, pas le temps de trainer en route pour Grenoble qui assiège la zone défensive normande. A force de subir, Rouen est pris par la patrouille. Tour à tour Deschamps (41.45), Fleury (41.52), Aubin (42.17) et Rouhainen (42.51) se cassent les crosses sur un Pintaric chaud bouillant et faisant obstacle à tout.
A force de pousser, Grenoble va mettre Rouen à la faute.
Sur une nouvelle erreur de relance de la défensive normande, Fleury côté droit hérite de la rondelle et trouve plein axe Aubin qui expédie le palet hors de portée de Pintaric (45.38 / 6-5 / Aubin ass. Fleury et Deschamps).
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Photographe : Marine Romain |
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A noter que Aubin mérite bien son casque d’or avec ce soir quatre réalisations. La partie est relancée et Grenoble ne relâche pas la pression et continue d’exercer un gros pressing mais revers de la médaille ils s’exposent aussi aux contres normands. D’un côté comme de l’autre les deux gardiens se mettent en évidence et repoussant tous les assauts, bien que Pintaric bien plus sollicité que Garnier.
On entre dans les dix dernières minutes et Grenoble bénéficie d’un jeu de puissance, occasion pour égaliser doivent se dire les attaquants grenoblois. Seulement en face Pintaric n’est pas du tout de cet avis et il s’avère être impérial. Reste cinq minutes et la tension est partout, sur la glace comme dans les tribunes.
Rouhiainen, Hardy, Raymond, Aubin, Fabre bref tous les bonnes crosses grenobloises s’activent mais dans les cages rouennaises il y a Pintaric qui repousse tout bien aidé par ses coéquipiers qui font bloc.
Grenoble sort son gardien, prend un temps mort pour affiner la stratégie mais rien n’y fait. Rouen comme on dit à mis les barbelés et tient à sa deuxième victoire, du coup le score n’évolue pas.
Rouen engrange un deuxième succès et revient à égalité deux à deux dans la série. Depuis 1988 que je suis les dragons, je n’ai pas vu beaucoup de rencontres avec une telle intensité et une telle débauche d’énergie que ces deux formidables formation nous aient offert. Du côté rouennais, ils sont tous à féliciter tant la volonté afficher, la gnac proposée ont fait honneur aux valeurs normandes. Côté grenoblois, pas surpris du jeu proposé tant l’armada est imposante et capable à tout moment de faire trembler les filets. Le maitre mot pour les deux formations est la récupération afin de recharger au mieux les batteries, l’équipe qui sera le mieux le faire prendra nul doute un avantage dans la série. Vivement le match 5 et 6.
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