Première action en faveur des Dijonnais qui commencent par presser des Dragons bien en place mais qui voient leurs adversaires du soir se créer la première occasion bien stoppée par Lhenry qui gardera ce soir le coffre-fort normand. Rouen commence à apporter de l’impact physique dès ce début de match, ce qui n'empêche pas les Ducs d’opérer par des contre-attaques bien placées et de déjà se retrouver à quatre contre deux sur une offensive jouée très rapidement mais bien avortée par la défense rouennaise.

Photographe : Pascal Longuemare

Manavian décide alors de faire une remontée spectaculaire du glaçon afin de pousser son équipe un peu frileuse en attaque sur ce début de match.

Rouen se retrouve en infériorité suite à cette première pénalité contre Lampérier et Dijon manque de trouver la faille mais Guenette puis Thinel assurent le spectacle et se créent deux très belles occasions en individuel face à Sopko qui est lui aussi déjà bien dans le match.

C’est au tour de Rech de faire une remontée sur le flan gauche et d’apporter une nouvelle occasion en faveur des Dragons. S’ensuit une mise au jeu récupérée par Guenette et qui arrive jusqu'à Thinel qui ajuste Sopko d’un tir éclair sur lequel le portier des Ducs ne peut rien faire (1-0 à 11’58).

Dijon obtient à son tour plusieurs occasions et, suite à un cafouillage devant la cage de Lhenry, Decock égalise, bien aidé de Mrena et Arnaud sur une nouvelle supériorité numérique des Ducs (1-1 à 13’21).

En cette fin de tiers, Rouen se retrouve en supériorité numérique à son tour et, malgré un nombre conséquent d’occasions, Sopko repousse toutes les tentatives normandes et les deux équipes se séparent sur ce score nul et justifié de 1 à 1.

Ce deuxième tiers commence comme le précédent s’est terminé, avec beaucoup d’intensité et d’occasions de part et d’autre mais c’est bien les Ducs qui prennent l’avantage par l’intermédiaire de Jarvis, bien assisté de Ritz et Mrena (1-2 à 20’46).

Photographe : Pascal Longuemare

Rouen se met ensuite en difficulté en étant sanctionné de deux pénalités à la suite et se retrouve à trois contre cinq face à des Dijonnais toujours très dangereux en attaque et qui mettent à contribution un Lhenry qui stoppe un premier slapshot mais qui ne peut rien sur la nouvelle tentative d’un des meilleurs pointeurs de la ligue qu’est Gascon, celui-ci bien aidé par Riendeau et Arnaud accroît le score en faveur des visiteurs et fait douter un peu plus les Dragons (1-3 à 22’59).

C’est alors au tour des Normands de se retrouver à cinq contre trois et, malgré de nombreuses occasions dont une qui avorte sur le poteau de Sopko, c’est Dijon qui joue libéré grâce à son avantage au tableau d’affichage et perturbe les leaders de la ligue pourtant solides à domicile.

Les Dragons se procurent une nouvelle contre-attaque par l’intermédiaire de Guenette mais Sopko semble imbattable ce soir et montre à son ancien public qu’il est toujours bel et bien l’un des meilleurs portiers.

Desrosiers tente à son tour de prendre les choses en mains et mène à plusieurs reprises une attaque rouennaise qui reste stérile et rentre avec deux buts de retard aux vestiaires.

Le troisième et dernier tiers commence et les Dragons repartent en supériorité numérique en appuyant un peu plus leurs attaques mais Sopko gardien du temple dijonnais ne laisse rien passer face à des Normands qui, au fil des minutes, manquent de réalisme dans la finition et le dernier geste.

Photographe : Pascal Longuemare

Une nouvelle supériorité dijonnaise survient suite à une obstruction de Werenka et c’est alors que l’un des canonniers des Ducs, Riendeau, en profite pour enfoncer un peu plus les Rouennais dans leur tourmente et ajouter le quatrième but, bien assisté de Gascon et Dugas (1-4 à 51’25).

Les Dijonnais, forts de leur large avantage, procèdent par contre-attaques et se retrouvent plusieurs fois en face à face avec Lhenry qui, tant bien que mal, essaye de limiter les dégâts.

Les Ducs de Dijon toujours en confiance avec un gardien imperturbable appuient  une nouvelle attaque et trompent une dernière fois Lhenry grâce à un Da Costa qui valide la victoire des Dijonnais (1-5 à 55’49) et qui voit la meilleure attaque, bien aidée par un Sopko en très grande forme, l’emporter sur la meilleure défense du championnat et confirmer sa très grand forme sur cette phase aller du championnat.