Les premières occasions sont pour les visiteurs mais Blase s’impose face à Petrak et au duo Lafrance-Boisclair. Après une première occasion pour Pek, c’est Birolini de la bleue qui teste la solidité de Lacasse. Sur le contre, Lacasse lance à côté de cage, après un rebond sur la balustrade, le palet revient devant la cage d’un Blase trop passif et Offret en profite pour ouvrir la marque sans opposition (0-1 à 3’40 ; Offret ass. Lacasse et Papelier.) En manque de confiance depuis quelques matches, les Bisons accusent le coup. Le manque de joueurs d’expérience se fait sentir dans ce type de situation. Gervais, Lafrance puis Mantyla en infériorité numérique se heurtent à Blase. Peu efficaces en supériorité, les Bisons vont finalement mettre fin à 2 matches de disette offensive à domicile. Appel trouve bien Bolduc dans l’axe qui trompe Lacasse (1-1 à 8’25 ; Bolduc ass. Appel et Pek.) Cette égalisation remet les Nocéens dans la partie. Leblanc voit son lancer repoussé par Lacasse (10’50.) Epinal dispose cette saison d’une équipe bien armée physiquement et dotée d’indéniables talents offensifs. Un lancer de Plch passe tout prêt de la lucarne de Blase, puis en supériorité Scarlatto et Boisclair bien servi par Petrak ne peuvent conclure (14’20.)

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Neuilly va s’installer en zone offensive pour les 5 dernières minutes de la période. Mais les tentatives de Leblanc, Birolini ou Pek ne sont pas couronnées de succès. Et alors que l’on approche de la fin du tiers, un oubli de la défense nocéenne est exploité par Petrak qui trouve Plch libre de tout marquage au 2nd poteau pour donner l’avantage aux siens (1-2 à 19’36 ; Plch ass. Petrak et Mantyla.)

Fin de période cruelle pour les Nocéens. Epinal a su capitaliser sur les erreurs des Bisons, le signe caractéristique d’une équipe en plein doute. Neuilly devra faire preuve d’une grosse force de caractère pour se remettre de ce but encaissé en toute fin de période. Une gageure pour une équipe en manque de leaders d’expérience susceptibles de l’aider dans ce type de situation.

Alors qu’on attend une réaction nocéenne, c’est au contraire Epinal qui va porter un nouveau coup de poignard dans le dos des Bisons. Le jeu vient juste de reprendre et Lacasse profite d’une situation chaude devant le but nocéen pour récupérer le palet et tromper Blase pas encore relevé (1-3 à 20’14 ; Lacasse ass. Boisclair et Lafrance.) Neuilly va bénéficier de 2 supériorités pour tenter de revenir dans le match, mais c’est Plch en contre qui se montre le plus dangereux. En manque d’un défenseur sur lequel s’appuyer en power play, les Bisons s’en remettent à Gauthier-Lebreton encore très sollicité ce soir dans une défense qui tourne pour l’instant à 4 défenseurs. Mais le lancer du n° 23 des Bisons qui cherche la déviation de Pek ou Cacciotti ne trouve par le cadre. Aubert tente aussi sa chance de la bleue mais son lancer manque de précision.

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Lacasse réalise 2 beaux arrêts de la jambière face au duo Rey-Kecka (26’40) et, sur le contre, Ganz trompe entre les jambières un Blase décidemment pas dans le coup (1-4 à 27’01 ; Ganz ass. Plch et Petrak.) C’en est trop pour le gardien américain qui laisse sa place à Labat, qui devra faire preuve d’une grande force mentale pour passer en quelques secondes de la prise des statistiques à la protection de la cage des Bisons. Expérimentés, les Spinaliens profitent de la situation en testant immédiatement Labat qui doit s’incliner sur un lancer de Boisclair (1-5 à 27’13 ; Boisclair ass. Lacasse et Lafarnce.) Malgré le temps mort demandé par Frank Spinozzi, on sent le match terminé. Trop d’éléments jouent contre les Bisons ce soir. Quand le manque de rotations défensives, de gabarit et de confiance s'ajoutent à la fébrilité des gardiens de but, les Bisons sombrent. Obligés d’ouvrir le jeu et de sortir de leurs systèmes, les Nocéens s’offrent à des Dauphins qui savent que des boulevards vont s’ouvrir à leurs talentueux et expérimentés attaquants. Pek à la conclusion d’un mouvement initié par Appel redonne un peu d’espoir aux siens (2-5 à 29’01 ; Pek ass. Bolduc et Appel), mais dans la foulée Lafrance trouve le haut du filet de Labat quelques secondes plus tard (2-6 à 30’33 ; Lafrance ass. Lacasse et Plch.) Après une belle occasion pour Sherbatov qui ne trouve pas le cadre, c’est Mantyla qui fait trembler les poteaux de Labat (42’30.)

Sans avoir à hausser son niveau de jeu, Epinal a su tuer le match en profitant des erreurs des Bisons et de la fébrilité des gardiens de but. Solides défensivement autour d’un très bon Loic Lacasse, les Dauphins se sont montrés très efficaces offensivement.

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Les Bisons vont quelque peu ranimer la flamme de leur public en marquant rapidement par l’intermédiaire de Cacciotti bien servi par Malat (3-6 à 40’44 ; Cacciotti ass. Malat et Kmec) puis en bénéficiant d’une supériorité pour essayer de recoller au score. Mais l’efficacité du powerplay est en berne ce soir. Au contraire, les Dauphins vont prolonger le calvaire des Nocéens en scorant en double supériorité par Lafrance bien servi par un Petrak en verve (3-7 à 46’19 ; Lafrance ass. Petrak et Plch à 5vs3.) Après que Leroy eut été renvoyé au vestiaire à la suite d’une échauffourée dont il ne semblait pas à l’origine, faisant au passage payer sa frustration à la porte des vestiaires, Petrak en contre gagnait magnifiquement son face à face avec Labat (3-8 à 48’36 ; Petrak ass. Papelier à 4vs5.) En double supériorité, Neuilly ne parvenait pas à réduire le score et tremblait jusqu’à la sirène sous les assauts de Boisclair ou Offret bien arrêtés par Labat.

 

Frank Spinozzi : «Tout s’est mal enchainé ce soir. On a encore dominé au niveau des lancers. Mais chaque erreur de notre part se paie cash. Notre défense est jeune et on l’a vu ce soir. Notre gardien a eu un mauvais match, il le sait et s’en est excusé Quand tu as une équipe jeune, tu dois t’appuyer sur un bon gardien, ça n’a pas été le cas ce soir. Du coup, on a joué sur les talons, sur la retenue. On n’a pas les joueurs d’expérience pour nous aider à gérer ces moments difficiles. On a été plus présent offensivement, on a marqué 3 buts. J’ai longtemps joué avec 4 défenseurs mais ce n’est pas la fatigue qui nous a fait perdre le match. On a pris des buts qu’on n’aurait pas dû accorder et on n’a pas su capitaliser en supériorité. Quand tout va mal, tout va mal. On a besoin d’aide en défense, de physique, surtout sur notre petite glace. On n’a pas non plus l’élément défensif qui peut nous aider en supériorité. Nos jeunes joueurs doivent apprendre et cet apprentissage passe par une discipline que je dois imposer et qui n’est pas toujours bonne à court terme mais qui paiera à long terme. L’ambiance dans le groupe est bonne, on croyait en nos chances. J’ai l’habitude de dire que les matches sont la paie des hockeyeurs. On investit toute la semaine pour recevoir un bon chèque le jour du match, mais en ce moment on est sous-payé par les matches. Les jeunes ont aussi besoin d’apprendre la constance et la discipline. Les joueurs d’expérience des autres équipes nous font mal. Je vais donner un break d’une semaine à mes joueurs avec un programme hors glace. Ils ont besoin de retrouver un mental.»

Santiano Pellegrino : « Je suis satisfait, on a bien commencé le match, on n’a jamais été en difficulté. Leur gardien n’était pas dans un bon soir et ça nous a aidés. Mais on a su être agressif comme il faut l’être sur une petite glace. Mais joueurs ont su lancer au filet et aller vers le filet. Neuilly n’a pas travaillé autant que je m’y attendais et nous, nous étions prêts. Mais je ne pense pas qu’on ait vu le vrai Neuilly. On a profité de nos chances et ensuite le match s’est ouvert. Notre objectif est de finir le plus haut possible. On a des blessés, on doit travailler à chaque match comme on l’a fait contre Briançon, un match sur lequel on méritait mieux. Notre effectif est limité, on n’a pas le droit à l’indiscipline ou à un match sans l’un de nos joueurs. Tout le monde doit se présenter. On s’est fait bouger la saison passée donc on est allé chercher des joueurs qui nous donnent du physique et du respect. Le niveau de la ligue progresse et le physique fait partie du jeu.»