Les Grenoblois sont les premiers à s'enfoncer dans le camp des Normands qui ressortent aussitôt pour créer le danger devant la cage d'Horak, par un slap anodin suivi par Labelle manquant le palet devant la cage.
Le match semble vite lancé et les Grenoblois sont les premiers à se faire pénaliser par deux fois et se retrouvent déjà à défendre dans une difficile configuration à cinq contre trois où Krog commence par s'illustrer par un tir qui vient percuter le jeune portier isérois.
La supériorité rouennaise est en place et laisse la possibilité aux locaux de, peut-être, ouvrir la marque pour déjà croire à la qualification mais Guenette tombe à son tour sur le très bon Horak et voit la pénalité se consumer sans avoir empilé de réelle occasion.
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Marine Romain |
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Les Rouennais tiennent la rondelle et Thinel, excentré, vient tenter de tromper la vigilance d'Horak qui bloque cette occasion et empêche la libération normande.
Le jeu reprend et les Isérois viennent presser haut dans le camp normand où Labrecque envoie le premier tir cadré grenoblois sur Sabourin qui s'illustre à son tour.
Les Brûleurs de Loups n'auront pas profité longtemps de ce retour à égalité numérique et reprennent une nouvelle pénalité en accrochant le jeune Colotti sur son accélération pour laisser place à une occasion nette de la fratrie Treille qui sont, à leur tour, malchanceux devant les filets adverses.
Cette occasion reste d'ailleurs le seul tir dangereux durant l'infériorité des Rouennais qui parviennent à se créer une nouvelle action franche par une contre-attaque de Lamperier qui trouve Guenette venant une nouvelle fois se casser les dents sur le cerbère isérois.
Les Dragons semblent tenir le match mais Gauthier vient faire trembler l'île Lacroix sur un tir manquant de passer entre les jambières de Sabourin qui bloque bel et bien devant sa ligne.
Les points n'évoluent pas au tableau d'affichage contrairement aux pénalités et c'est une nouvelle fois les Grenoblois qui rejoignent à deux reprises les bancs de la prison.
Les locaux, qui ne sont pas en réussite dans le powerplay, illustrent un peu plus les difficultés dans cette phase de jeu en sortant bredouilles et se retrouvant pénalisés à leur tour dans un premier tiers durant lequel leurs adversaires du soir leur ont proposé tant d'opportunités en vain puisque les Grenoblois, faisant régulièrement le chemin vers le banc des pénalités, n'ont pas vraiment été inquiétés dans ce premier épisode où les acteurs semblent manquer de fraîcheur.
Tirs : Rouen : 9, Grenoble : 3
F/O : Rouen : 16, Grenoble : 13
Le second volet reprend avec des Normands revenant en infériorité et en difficulté quand Koudys vient commettre l'erreur de faire tomber un joueur isérois
C'est au tour des visiteurs de pouvoir jouer une double supériorité et de faire preuve de plus de réussite que les Normands puisque
Baylacq vient fructifier une occasion repoussée par Sabourin qui ne peut rien dans l'embouteillage face à sa ligne (0-1/22'12/Baylacq ass. Perret et Milovanovic).
Le point qui semblait si difficile à convertir pour les camps semble accroître la nervosité des Rouennais aussitôt pénalisés pour se retrouver une nouvelle fois en difficulté sur les multiples occasions iséroises.
Il y a le feu sur la cage normande mais le pompier Sabourin est présent et évite aux siens de se laisser distancer dans ce second tiers où les Dragons semblent anesthésiés et sans réaction face à des Grenoblois plus tranchants dans les offensives.
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Marine Romain |
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Les Rouennais reviennent tout de même dans le camp adverse où Konttinen vient lancer une salve sur Horak toujours facile sur sa ligne tout Sabourin qui vient réaliser un arrêt extraordinaire face à Labrecque esseulé et étonné de la réaction du portier rouennais.
Les Dragons semblent relever la tête et Sacha Treille, faisant la différence sur son défenseur, vient provoquer une nouvelle pénalité contre la défense grenobloise qui ne peine pas dans cette nouvelle infériorité durant laquelle les locaux démontrent une certaine inefficacité.
Le spectacle, qui était restreint jusqu'à présent, se ravive un peu par un nouvel exploit individuel de Bouchard qui passe facilement son défenseur mais vient buter à son tour sur Sabourin qui ne tremble pas et rentre au vestiaire avec ce point de retard mérité par des Grenoblois qui ont su convertir l'opportunité laissée par des Normands semblant essoufflés par leurs derniers matchs.
Tirs : Rouen : 9, Grenoble : 11
F/O : Rouen : 8, Grenoble : 13
Le dernier tiers, prépondérant pour l'épilogue de ce quart de finale, débute par une domination normande et un premier tir dangereux de Raux qui est de nouveau bloqué par Horak.
Les tiers se suivent et se ressemblent et une nouvelle pénalité est sifflée à l'encontre des Grenoblois qui semblent ne vouloir que défendre pour ne pas prendre le risque de se faire rattraper face aux Rouennais qui ne parviennent pas à placer leurs attaques.
Le match devient brouillon entre les locaux incapables de combiner face aux Isérois qui "balancent" en fond de glace, laissant place à une fin de match soporifique et difficilement comestible pour les supporters impatients de connaître l'issue.
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Marine Romain |
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Krog est à son tour envoyé en direction de la prison pour une infériorité durant laquelle aucun des deux camps n'aura cadré de tir, pour enchaîner une pénalité à l'encontre de Guillemain sur un face à face avec un Grenoblois au cours duquel aucun des deux acteurs n'aura cherché à s'éviter.
Ce troisième tiers semble se finir sur ce court avantage des Grenoblois qui mettent de nouveau à contribution Sabourin, lequel fait son match et ajoute un nouveau très bel arrêt.
Rouen jette ses dernières forces dans une contre-attaque amenant à une pénalité indiquée par l'arbitre tombant sur Baylacq mécontent de sa décision pour et suivant son compère en prison.
Les derniers instants de ce tiers à oublier se jouent et le coach normand décide de faire sortir son portier pour tenter ce qui semble être impossible ce soir face à Horak qui s'en sort bel et bien avec un blanchissage.
Que ce fut long et indigeste mais il est vrai que les acteurs sortent de trois matchs intenses et sous tension. Les Normands n'ont pu se qualifier à domicile mais peuvent penser à la réussite dont ils font preuve à Pôle Sud face à des Grenoblois qui joueront une nouvelle fois leur survie.
Les Dragons ressortent tout de même avec un gros point noir de ce match puisque, sur neuf supériorités, aucune réelle occasion ne sera à retenir tandis que les Grenoblois ressortent avec une satisfaction puisqu'une nouvelle fois le jeune Horak aura su tenir la baraque sur les quelques occasions engrangées par les locaux.
Tirs : Rouen : 4, Grenoble : 5
F/O : Rouen : 7, Grenoble : 9
Hommes du match
Rouen : Sabourin
Grenoble : Horak