Le beau jeu du premier tiers-temps ne mérite pas ce nul.

Le puck touche donc la glace pour la première fois. Durant la première minute, les deux équipes jouent au jeu du chat et de la souris. On construit de chaque côté de belles actions mais on apporte peu de vitesse. Ce début de match est très fluide et très beau à voir. Un seul arrêt de jeu après trois minutes.
La première grosse occasion est morzinoise. Aymeric Gillet se fait feinter par Jonathan Zwickel, le capitaine de Morzine-Avoriaz. Il part seul face au but, mais il est bien pris par un défenseur dijonnais. Il arrive tout de même à passer en retrait pour François Rozenthal qui shoote directement. Hurajt, le gardien de Dijon, est exemplaire et attrape le palet avec classe.
Ce suit alors deux mises aux jeux gagnées par les locaux. Mickael Brodin n’hésitera pas à tirer pour tromper le goal, qui est cependant très vigilant.
Dijon contre-attaque alors par deux fois. Bochna ou Mazerolle n’hésitent pas à shooter mais Hardy se déplace bien et stoppe le palet.

club de Morzine

À la troisième minute, Dijon n’arrête toujours pas d’attaquer. Nicolas Pousset bloque bien le dijonnais Anthony Guttig qui arrive cependant à tirer. Le puck tape contre la jambière gauche d’Hardy et donne un rebond favorable à Kevin Dugas, se trouvant seul devant le portier. Le français n’hésite pas et tire directement. Mais Hardy, qui s’était bien replacé, sauve son équipe.
Les deux équipes reviennent alors à jeu égal. On assistera à plusieurs occasions de chaque côté. Le palet circule vite et bien. La fluidité des mouvements est plaisante à regarder. Comme Tardif qui évite de justesse le portier dijonnais après un shoot facile. Un défenseur lui fera comprendre qu’il ne devra jamais refaire ça …
La première pénalité sera morzinoise à 8’43. Maxime Michaud part en prison pour obstruction. Supériorité pour les Ducs. Les Dijonnais sont alors très dangereux mais ils se font surprendre par de petites récupérations de palet qui se finissent par des contre-attaques. Dans un premier temps, c'est Brodin qui se retrouve seul face à Hurajt. Le palet passe derrière le portier mais devant le poteau gauche. Grosse occasion ratée ! Dans un second temps, c’est Trabichet qui envoie le palet au fond des filets ! Mais du mauvais côté … Le puck avait tapé la balustrade derrière la cage et avait sautillé jusqu’à ce qu’il devienne injouable.
Maxime Michaud revient alors de prison. La combinaison Brodin-Hascoet est presque payante : le 10 morzinois shoote, Arnaud Hascoet masque le goal jusqu’au dernier moment avant de se retirer. Mais Hurajt est très vif et dévie de justesse le tir cadré.
Ce sera alors au tour des Ducs d’être sanctionnés. Jurag Senko a chargé avec la crosse. Supériorité très importante pour les Pingouins. Les Morzinois se logent dans la zone dijonnaise et sont très dangereux avec plusieurs tirs. Mais quelques fautes d’inattention coupe leur supériorité et font perdre du temps.
Senko revient donc sur la glace alors que le score est toujours de 0-0 à six minutes de la fin de la première période. Dès lors, ce sont les défenseurs morzinois qui se font dangereux : Dieude-Fauvel et Jestin tirent mais Hurajt dévie par deux fois le palet de la jambière gauche.
Il ne reste que deux minutes à jouer et le jeu est devenu très brouillon. Les deux équipes ne font pas attention dans la précision de leurs passes. Mickael Brodin décide alors de jouer seul, vu le manque de soutien des Pingouins. Il tire de toutes ses forces … à un tel point qu’il explose littéralement le protège-cou du gardien. Il devra prendre plusieurs minutes pour le remplacer.
Brodin décide alors de tirer encore et encore. « Ca finira bien par rentrer » déclare un supporter. Malheureusement pour Morzine-Avoriaz, Hurajt est impérial ce soir et garde ses cages avec beaucoup de classe.
Dijon aura la possession du palet durant la dernière minute. Les visiteurs n’arriveront pas cependant à être dangereux. Les joueurs rentrent donc aux vestiaires sur le score de 0-0.
Il est seulement 21 heures lorsque les joueurs vont se reposer. Ce début de tiers-temps n’aura vu que quatre minutes de pénalité en tout et peu d’arrêts de jeu.

Le mot qui conviendra pour désigner ce tiers sera : Fluidité. Malheureusement, le réaliste offensif aura manqué sur diverses occasions dangereuses de chaque côté. Les deux gardiens font également un très bon début de match. Qui marquera le premier ? Qui trompera la vigilance du gardien ? Les joueurs reviennent sur la glace !

Successions de pénalités.

Dijon sera la première équipe dangereuse. Aymeric Gillet ne se trouve qu’à un mètre du portier morzinois après avoir passer deux défenseurs. Mais son tir n’est pas assez puissant pour inquiéter Hardy, bien sur ses appuis. C’est sans aucun doute les Ducs qui dominent ce début de second tiers-temps. Les Pingouins n’arrivent pas à construire et se mettent en danger tout seul.
La première action morzinoise ne sera qu’à la deuxième minute. Le tir de Luc Tardif est dévié par le casque de Hurajt et termine au fond des filets … de protection ! Après une contre-attaque dijonnaise ratée, Jonathan Zwickel bloque le palet contre la balustrade. Le capitaine morzinois pousse Balcik par terre. Le dijonnais n’hésite pas à retenir le numéro 13. Les deux joueurs devront se calmer en prison.

club de Morzine

À la quatrième minute, Brodin est sanctionné pour avoir accroché un joueur, alors que le jeu se faisait en 4-4. Les visiteurs sont donc en supériorité pour 1’34. Les Ducs sont alors très dangereux. Le palet circule bien dans la zone morzinoise. Les visiteurs enchaînent les tirs. Mais Florian Hardy est vraiment impérial ce soir et exécute plusieurs arrêts splendides. Zwickel et Balcik reviennent de prison. Brodin aussi.
Mais le 10 morzinois devra y retourner pendant deux minutes pour un retard de jeu. C’est sévère mais c’est la règle. Dijon est donc une nouvelle fois en supériorité. Mais les Ducs n’arrivent pas à se poser dans la zone morzinoise. Ils ne tirent pas et les dijonnais n’arriveront pas à passer la ligne bleue offensive durant toute la supériorité. Grosse défense de la part de Morzine-Avoriaz.
Dès le retour de Brodin, c’est Jonathan Zwickel qui le remplace pour une Obstruction. Dijon se retrouve donc une nouvelle fois en supériorité, alors qu’il reste onze minutes à jouer dans ce deuxième tiers-temps. Mais les Ducs n’arrivent toujours pas à être dangereux malgré plusieurs occasions timides.
Les deux minutes de prison sont finies mais Mickael Brodin est sanctionné pour une Obstruction. Cela fait donc 6 minutes de supériorité pour Dijon.
Les dijonnais arrivent en fin à se placer en zone morzinoise. La tactique offensive est de se placer juste devant Hardy avec le palet et de créer un cafouillage. En effet, les Ducs ne veulent plus tirer de la ligne bleue. Kevin Dugas, Luc Mazerolle et Anthony Guttig se dirigent donc vers Hardy avec une grosse volonté. Les défenseurs morzinois arrêtent bien les joueurs mais le palet reste très dangereux. On assiste alors à un jeu de toutes petites passes devant le portier morzinois, dépassé par les évènements. Kevin Dugas a presque la cage vide et n’a aucun mal à donner l’avantage à son équipe. But brouillon mais c’est le score qu’y compte (0-1 à 32’50).

Quarante secondes plus tard, Luc Mazerolle part en prison pour un Trébucher. Supériorité très importante pour les Pingouins. C’est le moment idéal pour recoller au score. Les Pingouins sont installés dans la zone défensive dijonnaise mais ils ne tirent pas, vu l’excellente défense qui protège Hurajt. On assistera donc à deux minutes où Morzine-Avoriaz a cherché la petite erreur qui crée l’espace mais elle n’est pas venue.
Mazerolle sort, Semko rentre pour Accrocher. Les locaux doivent obliger leurs adversaires à se découvrir s'ils veulent revenir à 1 partout. Les Morzinois deviennent donc plus agressifs et se déplacent plus. Ils arrivent à créer l’espace et n’hésitent pas à tirer de multiples fois. Mais Hurajt protège bien sa cage et Morzine-Avoriaz n’arrive pas à tromper le portier dijonnais, excellent ce soir. Le prisonnier revient sur la glace.
Il ne reste plus qu’une minute à jouer dans ce deuxième tiers-temps et les Ducs deviennent alors très dangereux et se poste plusieurs fois devant la cage d’Hardy, comme pour leur premier but. Mazerolle gênera trop le gardien au goût de l’arbitre et partira en prison alors qu’il ne reste que cinq secondes.
Un deuxième tiers-temps, synonyme de successions de pénalités. Plus de 18 minutes de prison (dont 10 morzinoises) ! Dijon a été plus agressif dans sa manière de jouer. C’est ce qui leur a permis d’ouvrir le score. Cette volonté manque chez les Pingouins. Elle ne se trouve qu’en situation de danger. Les deux défenses sont bien positionnées.

Est-ce que Morzine-Avoriaz recollera au score ? Est-ce que Hurajt va nous faire un merveilleux blanchissage ? Réponse dans ce troisième tiers-temps décisif !

Domination morzinoise.

Le jeu reprend et les Pingouins sont en supériorité. Ils mettent directement leurs adversaires à rude épreuve, apportant beaucoup de vitesse. Mais une nouvelle fois, les Morzinois ne tirent pas et n’inquiètent donc pas le gardien. Il faut tenter sa chance ! Mazerolle revient sur la glace. Mais seulement quatre secondes plus tard, c’est Marek Jancek qui prendra sa place pour une charge incorrecte dangereuse sur Maurice Rozenthal.
Les Pingouins doivent obligatoirement marquer s'ils veulent les deux points. Pour marquer, il faut tirer ! Les morzinois se lâchent alors et sont très dangereux. Trop dangereux pour Juraj Senko qui provoque un retard de jeu. Le public pousse à fond son équipe. Morzine-Avoriaz n’aura pas d’autres occasions aussi belles. Il reste 17 minutes à jouer et les Haut Savoyards jouent en 5 contre 3.
Les morzinois n’arrêtent pas de tirer durant la première minute. Les shoots sont tous cadrés mais Hurajt fait vraiment un immense match. Les défenseurs tentent également. Mathieu Jestin tire au raz de la glace. Hurajt s’étire bien et sa jambière droite s’interpose. Le palet est favorable à Mathieu Mille qui a tout le haut de la cage vide. Il tire donc en pleine lucarne droite. Les Pingouins reviennent enfin au score (1-1 à 43’54).

Morzine-Avoriaz pousse alors encore plus pour prendre l’avantage. L’agressivité des Pingouins ne donne rien vu la bonne défense dijonnaise, qui anticipe chaque action. Les Morzinois sont largement dominants dans ce troisième tiers-temps. Les trente secondes de supériorité n’auront cependant pas permis aux locaux de mettre un second but.
Dès le retour de Sidnek, le jeu devient très fluide et agréable à regarder. Le palet circule vite de chaque coté et on essaye de déstabiliser la défense adverse. C’est Morzine-Avoriaz qui est le plus dangereux et qui n’arrête pas de tirer. Les shoots ne sont cependant pas assez précis pour gêner Hurajt. Il reste dix minutes et les deux équipes sont toujours à égalité. Mais la confiance est côté morzinois.
Malheureusement pour les Pingouins, Laurent Gras commet une charge incorrecte. La supériorité est très importante, elle peut tuer le match. Dijon occupe la zone morzinoise. Mais la défense est très présente et les Ducs ne créent pas d’espace. Le palet est plusieurs fois dégagé, ce qui permet aux Morzinois de toujours pouvoir souffler quelques secondes. Les Dijonnais ne sont que quinze à jouer ce soir, ce qui n’est pas beaucoup. On comprend donc l’état de fatigue des joueurs.
Laurent Gras revient sur la glace et il reste environ cinq minutes à jouer. Les visiteurs reviennent dans le match et ne jouent plus seulement défensivement. Mais les Ducs laissent des espaces derrière où Julien Lebey s’incruste facile. Vladimir Sabol commet un méchant Retenir sur le 33 morzinois et devra se calmer durant deux minutes.
Supériorité très importante. Si les Pingouins marquent, il est presque certain que les deux points seront dans la poche. Il ne reste que quatre minutes à jouer et les morzinois vont tout faire pour aggraver le score. Mais les Haut Savoyards n’arrivent pas à construire dans un premier temps et perdent une minute de supériorité bêtement. Puis Morzine-Avoriaz utilisera la même tactique de Dijon : faire le cafouillage devant le gardien pour ne lui laisser aucune chance d’arrêter le palet. Mais par deux fois, Hurajt attrape le puck du bout du gant et permet de faire souffler les Ducs. Les Pingouins apportent alors de la vitesse. Il ne reste que vingt secondes de supériorité. Laurent Gras shoote mais le tir cadré n’est pas dangereux. Vladimir Sabol revient alors sur la glace et les deux équipes jouent au complet en cette fin de match.
Il ne reste plus qu’une minute et les équipes ne sont pas assez agressives. Stéphane Gros, l’entraîneur des Pingouins, demande alors un temps mort pour booster les joueurs de son équipe. Le jeu reprend. Il reste 46 secondes de jeu et Mathieu Seguy sera sanctionné pour un surnombre des dijonnais.
Les Pingouins peuvent enlever le point du match nul aux Ducs maintenant. Ils sont en supériorité et ils sont largement dominants depuis le début de troisième tiers-temps. Mais les morzinois ne veulent pas prendre de risque et préfère assurer un point. Le gong de la fin du match retentit. On jouera donc les prolongations. Mais Maurice Rozenthal est sanctionné pour un cinglage.

Morzine-Avoriaz a dominé ce troisième tiers-temps. Mais les Pingouins n’ont marqué qu’un seul but. Les deux équipes ont joué le palet correctement sans faire de grands exploits. Dijon a surtout joué défensivement pour protéger son petit point. Mais maintenant, les Ducs peuvent aller chercher un point supplémentaire. Les deux formations ont besoin de points pour monter au classement et réussir leurs objectifs communs. Cette prolongation s’annonce donc explosive.

Prolongation à sens unique.

Début de prolongation très agressif. Les tirs ne sont toujours pas au rendre-vous. Le jeu devient alors très brouillon au bout d’une minute. On observe son adversaire et on ne joue pas. Mathieu Seguy revient sur la glace, les Ducs jouent en supériorité. Mais les visiteurs ne produisent pas de jeu. Maurice Rozenthal revient alors sur la glace et apporte de la vivacité à son équipe. Les Morzinois deviennent alors très productifs et jouent leur carte à fond. À la quatrième minute, Dieude-Fauvel tire, Laurent Gras dévie le palet avec son patin mais ça passe à quelques millimètres du poteau. Les défenseurs sont dépassés et Martin Balcik met un violent coup de coude dans le corps de Luc Tardif. Direction prison.
La supériorité est idéale. Morzine-Avoriaz a la volonté, la confiance et la supériorité numérique. Les Morzinois s’installent sans difficulté dans la zone dijonnaise. On sent les visiteurs fatigués. Les Ducs ne marquent pas tous les joueurs. Le palet circule rapidement de crosse en crosse, donnant de plus en plus d’espace aux Pingouins.
Laurent Gras se retrouve seul face à Hurajt. Il est démarqué sur le côté droit de la patinoire. Les défenseurs dijonnais ne font que de le regarder. Il garde le palet seulement une seconde et le passe rapidement directement à Maurice Rozenthal, démarqué sur le côté gauche. Le décalage est parfait, le morzinois tire directement alors que Hurajt est un peu lent. Le puck passe en pleine lucarne droite. Les Pingouins gagne ce match (2-1 à 65’26).

Les deux équipes ont livré un match moyen. Les deux équipes méritent les points qui leur sont attribués. Dijon n’a pas su saisir sa chance à certains moments-clés du match comme Morzine-Avoriaz. Mais les Pingouins ont su trouver le déclic en situation de danger et on réussit à gagner. Les Morzinois gagnent donc une nouvelle fois à domicile. Les Ducs repartent avec un point et de la neige sur le toit en ce jour de Saint Nicolas.