Strasbourg tambour battant
L'Etoile noire attaque la rencontre pied au plancher et veut imposer son rythme en mettant une grosse pression sur les vosgiens.C'est le second bloc qui se charge de la mission avec une première alerte de Lehtisalo consécutive à un bon travail dans le coin du duo Marcos-Devin (1'35).
| Photo : Christophe Moreau (Archives) | | Sur leur seconde présence, ils vont faire mouche. Marcos gagne l'engagement dans sa zone puis bataille le long de la bande pour glisser le palet à Lehtisalo. Ce dernier temporise et redonne la rondelle à Marcos qui s'échappe coté gauche et sert parfaitement Devin au second poteau. Ce dernier attend le premier geste de Petrik pour décocher son tir et faire mouche (3'51 : 1-0 Devin ass. Marcos).
Ça patine vraiment très fort coté alsacien en ce début de match et les spinaliens ont des difficultés à se montrer dangereux. Les réactions proviennent de Quessandier qui bute sur Hiadlovsky après une belle action individuelle (7'21) ou encore par le duo Chipaux-Papelier qui met le portier alsacien à l'épreuve (8'20). Encore peu en vu depuis le début de la partie les premiers blocs de chaque équipe vont entrer en action. Les coachs ayant décider de les opposer, le niveau de jeu augmente sensiblement lorsque les deux lignes sont sur la glace et le palet circule très vite. Sur un nouveau contre mené à trois contre deux, Riendeau entre en zone offensive coté gauche, et lance devant la cage. Le palet est astucieusement dévié par Martin qui coupe la trajectoire pour tromper Petrik entre les jambières (12'09 : 2-0 Martin ass. Riendeau, Cayer).
Ce second but recompense la domination strabourgeoise et l'intensité déployée par les joueurs locaux pour faire vivre la rondelle. En toute fin de période, Simko et Petrak auront une occasion en or mais ce dernier fait la passe de trop juste devant le slot et la palet échappe à Simko.
Première période parfaitement maitrisée par l'Etoile Noire qui a pris, une fois n'est pas coutume, le match par le bon bout en patinant très fort et en jouant sérieusement derrière. Coté spinaliens, on notera seulement quelques éclairs du premier bloc en fin de période.
Tirs cadrés : Strasbourg 9 - 8 Epinal
Le dauphin se rebiffe
La période commence pour Epinal en supériorité numérique. Et Simko va se procurer une énorme chance de marquer en se retrouvant seul devant Hiadlovsky. Ce dernier fait l'arrêt sans relacher le palet (20'42). Quelques secondes plus tard, Plch rate la cible alors que le filet paraissait grand ouvert (21'22). Strasbourg laisse passer l'orage er réagit par Cayer, bien servi par Martin, dont le lancer prend le chemin de la lucarne (23'29). Petrik détourne de la mitaine et sur le contre, Simko parvient à se faufiler et il faut tout un arrêt de la jambière du portier alsacien pour détourner le palet (23'39).
| Photo : Christophe Moreau | | Ca va d'un coté à l'autre dans ce début de seconde période et les contres strasbourgeois sont tranchants à l'image de ce déboulé de l'intenable Cayer qui sert Maillot au second poteau mais ce dernier ne peut reprendre la rondelle (25'52). Ou bien encore sur un festival de Riendeau qui déshabille son défenseur avant de buter sur Petrik (29'40). Les spinaliens sont génés dans la zone neutre et il peine à développer du jeu. Ils vont avoir une opportunité de revenir dans la partie après une faute de Burgert (31'15).
C'est le premier bloc slovaquo-vosgiens (Plch-Petrak-SImko) qui va jouer l'intégralité de la supériorité numérique. Strasbourg se recroqueville en défense et tente de couper les lignes de passe pour géner au maximum les transmissions de palet. Plch aura deux ou trois occasions de marquer mais Hiadlovsky fait bonne garde et permet à ses troupes de tuer la pénalité. Sur cette lancée, Epinal tente de faire de l'echec avant pour géner la relance alsacienne. Ca pousse fort mais Hiadlovsky tient bon sous les assauts de Petrak ou Sundqvist (36'40).
Strasbourg réagit en contre par l'intenable trio canadien, Riendeau trouvant le poteau (34'45) et Martin faisant la passe de trop à l'embouchure du filet (38'40).
Une seconde période plus équilibrée où les spinaliens se seront montrés dangereux principalement dans les deux supériorités numériques mais l'arrière garde strasbourgeoise a bien tenu à l'image d'un Hiadlovsky impeccable. Strasbourg a un peu plus géré dans cette période en réagissant principalement par sa ligne canadienne extrémement rapide ce soir.
Tirs cadrés : Strasbourg 7 - 12 Epinal
Strasbourg finit le travail
Il ne reste qu'une période à Epinal pour revenir au score et les consignes sont claires : mettre la pression et pousser en territoire offensif. Hiadlovsky fait office de dernier rempart quand il repousse magnifiquement l'assaut de Petrak parti seul à la limite du hors-jeu. La jambière du cerbère local bloque par deux fois la rondelle (40'43). Pendant les cinq première minutes, Epinal va pousser, principalement avec son premier bloc appuyé par un Gervais très offensif qui bénéficie d'un belle combinaison de Petrak et Plch pour se présenter seul devant Hiadlovsky mais ce dernier bloque parfaitement le palet (46'50). Les Strasbourgeois réagissent tout de même par Marcos qui reprend un tir de Resetka mais la déviation passe au dessus (47'38). Gervais aura encore une grosse occasion avant les dix dernières minutes mais emporté par son élan il finit sa course dans le filet en oubliant le palet (48'39).
| Photo : Christophe Moreau | | Il reste dix minutes à jouer et Strasbourg n'est pas encore assuré de l'emporter car l'avance de deux buts peut vite fondre. Le premier bloc alsacien va se charger de rassurer les partisans. Cesnek (encore très précieux ce soir) parvient à maintenir le disque en zone offensive et transmet vers Cayer. Ce dernier trouve, avec un peu de chance, Riendeau plein centre qui ajuste Petrik à ras la glace (50'36 : 3-0 Riendeau ass. Cayer).
Ce but assome quelque peu les spinaliens et ils vont même se retrouver pour la première fois du match en infériorité après une faute d'Ilic (51'20).
La supériorité ne donnera rien mais le match va se jouer définitivement dans les trois minutes suivantes. Chaque bloc va amener sa pierre à l'édifice pour donner de l'ampleur au score. C'est tout d'abord Martin qui s'offre un doublé en profitant d'un deux contre un pour trouver la lucarne de Petrik, et pour le plus grand plaisir de ses parents venus le voir depuis le Quebec (54'10 : 4-0 Martin ass. Riendeau, Pelletier).
C'est ensuite le capitaine Catelin qui va ouvrir son compteur but en championnat en profitant d'un excellent travail du jeune Burgert derrière la cage et d'une passe parfaite sur la palette (56'27 : 5-0 Catelin ass. Burgert, Maillot).
Et c'est enfin le défenseur Hamalainen qui va clore la marque après une montée rageuse et un bon relais avec Devin pour une déviation qui envoie le palet sous la barre (57'01 : 6-0 Hamalainen ass. Devin).
A 6-0, la messe est dite et les strasbourgeois vont se demener pour protéger le second blanchissage de la saison pour Hiadlovsky (après celui réussi contre Morzine) et communier avec leur public à la sirène finale.
Une dernière période en deux parties. Les dix premières minutes dominées par Epinal et les dix dernireès complètement par les strasbourgeois maitre de leur sujet et qui ont fait participer tous les joueurs à la fète. Après le 3ième but, les spinaliens ont eu beaucoup de mal à rester dans la partie.
Tirs cadrés : Strasbourg 17 - 8 Epinal
Tirs cadrés totaux : Strasbourg 33 - 28 Epinal
Superbe victoire des Strasbourgeois dans ce derby de l'Est. Ils ont su jouer avec intensité pendant 60 minutes en pratiquant un jeu rapide et intense. Les progrès entrevus depuis trois matchs ont fini par payer avec une défense sérieuse et une première ligne de feu. On notera aussi ce soir l'apport interessant des seconds et troisiemes blocs qui s'inscrivent à la table de marque. Hiadlovsky glane au passage son second blanchissage de la saison et aura permi plusieurs fois à son équipe de conserver les deux buts d'avance acquis tôt dans le match. L'Etoile Noire revient dont à un point de son adversaire du soir et se replace dans la course à la sixième place avant un déplacement à Morzine samedi et la réception de Neuilly le samedi suivant.
Pour Epinal, c'est un match à oublier. Mené de deux buts rapidement, l"équipe n'a jamais pu trouvé les clefs de la maison jaune et noir. C'est une équipe vraiment à deux visages, capables de battre les leaders Rouen et Briancon et de se faire corriger à Amiens et Strasbourg. Mais les dauphins sont toujours en course pour la sixième place qu'ils tenteront de conserver face au champion en titre rouennais dès samedi a Poissompré avant de se deplacer au pied du Mont-Blanc pour y défier l'Avalanche.
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