Comme vendredi soir ce sont les visiteurs qui vont être les premiers en action. Kara (0’50) puis Goulet (1’29) vont tester Riopel, sans succès. Rouen réagit timidement par Janil d’un bon slap détourné par Hocevar (4’38). Malgré deux supériorités, les Dragons ne trouvent pas la faille dans la cuirasse vosgienne. Le jeu est équilibré et souvent bloqué en zone neutre où les équipes commettent souvent des erreurs techniques et se neutralisent. Groulx n’est pas loin de trouver la lucarne d’Hocevar mais la mitaine de se dernier détourne in extremis la rondelle (7’38).
| Photographe : Marine Romain | |
Rouen se fait à son tour sanctionner deux fois de suite, mais ce sont eux qui vont se créer deux chances par Thinel (10’00), lancé par Guenette, puis Leveillé (11’16) qui s’infiltre entre deux défenseurs, pour le même résultat, Hocevar ! De retour à cinq, c’est encore Rouen qui se créer une nouvelle occasion par Janil dont le slap frappe l’épaule du gardien slovène et retombe derrière lui devant le filet désert, heureusement pour lui le puck est vite dégagé par la défense (14’36). La pression s’accentue en cette fin de tiers sur les cages du Gamyo.
Desrosiers n’est pas loin de fructifier un rebond suite un lancer de Coulombe (16’09) et manque une cage ouverte quelques instants après alors que la foule croyait au but (16’25). Suite un contre rapide, Hordelalay bien servit dans l’axe vient défier Riopel mais ce la botte du gardien normand détorune (18’25). Sur l’action, Thinel est pénalisé ce dont va profiter Epinal. Le power play se met en place et Koudys va casser sa crosse ce qui offre presque un cinq contre trois. Un bon jeu à trois permet ainsi de trouver Kara plein axe qui lance ras glace et trompe Riopel entre les bottes (0-1/19’41/Kara ass. Plch et Beron).
Dans un premier tiers accroché et équilibré, ce sont les joueurs de Philippe Bozon qui ont su se montrer efficaces. Même si Rouen a eu plus de chances de scorer, les spinaliens restent dangereux sur les contres et ont concrétisé en supériorité, chose qu’ils n’avaient pas su faire la veille.
Tirs: 17 Rouen / 9 Epinal
Face off: 14 Rouen / 12 Epinal
Rouen se voit offrir une chance de revenir au score sur une pénalité contre Béron, mais le power play rouennais n’est pas aussi efficace que vendredi. Le jeu proposé entre les deux équipes n’est pas très propre et peu d’occasions sont à signaler.
| Photographe : Marine Romain | |
La première véritable est à mettre à l’actif de Kara qui manque l’immanquable devant un filet désert (27’10). Rouen a eu très chaud et réagit par Lacroix bien servi dans le slot par Lampérier mais Hocevar gel le palet (29’32). Rouen accentue sa pression mais ni Thinel (31’52) ou Desrosiers (32’25) ne trompe la vigilance du goalie visiteur.
Epinal répond timidement par Plch qui lance sans conviction depuis le cercle gauche (34’10). Une pénalité, très sévère, à l’encontre de Charland ne donne rien pour Epinal si ce n’est de casser la domination rouennaise qui se fait plus intense en cette fin de période.
De nouveau au complet, Rouen repart dans le camp adverse et sur un engagement remporté par Lacroix, Coulombe s’infiltre sur la gauche et d’un lancer en angle précis réussit à glisser la rondelle entre Hocevar et son poteau (1-1/38’45/Coulombe ass. Lacroix).
Rouen est monté crescendo dans ce tiers et à égalisé logiquement. Les 10 premières minutes ont été assez pauvres puis les dragons ont pris l’ascendant sur leurs adversaires dans la seconde moitié. Peut être que les joueurs spinaliens commencent à se ressentir de leurs efforts fournis depuis les huitièmes de finales. Cependant ces derniers restent très dangereux en contre et sans un dernier geste manquant de précision ils auraient pu doubler la mise.
Tirs: 15 Rouen / 5 Epinal
Face off: 16 Rouen / 8 Epinal
Le tiers redémarre avec une supériorité à cheval entre les tiers à l’encontre d’Hocevar. Lampérier décalé par Groulx tombe encore sur le gardien du Gamyo (41’35). Mais c’est tout, encore, sur cette supériorité et c’est bien peu ! Pourtant, Goulet avait lui aussi été invité à rejoindre le banc de la prison pour 25 secondes de cinq contre trois non exploité. Epinal va essayer de reprendre l’avantage par Ograjensek dans un petit périmètre et près du filet réussit un petit shoot mais Riopel veille au grain (45’00).
La tension se fait sentir et les deux camps prennent peu de risques. Leveillé, tout en vitesse, s’infiltre dans la défensive mais ne peut conclure sont action bien gêné par le retour d’un adversaire (47’00).
| Photographe :Marine Romain | |
Il faut ensuite attendre une nouvelle supériorité rouennaise pour voire une occasion sur un nouveau lancer lointain de Groulx stoppé difficilement par Hocevar décidément dans un grand soir (54’34). Les spinaliens, sur une incursion, vont à leur tour tenter de forcer la décision sur deux gros slap de Susanj et Béron mais rien n’y fait (55’35). On se rapproche du buzzer et les Dragons poussent de plus en plus. Guenette de près (56’30) bien servit par Thinel ne peut transformer.
Puis, Leveillé sur une nouvelle accélération permet à Cunningham d’être trouvé seul à la pointe qui ne se fait pas prier pour envoyer un missile imparable (2-1/ 57’44/ Cunningham ass. Coulombe et Leveillé). La patinoire chavire. On pense la victoire acquise vu le peu de temps qu’il reste à jouer.
Le temps s’écoule et Philippe Bozon ne prends pas de temps mort. Il reste un peu moins de trente secondes quand, enfin, Hocevar quitte son filet. Pourtant la mise au jeu se joue juste devant la zone défensive vosgienne. Heureusement pour eux, ils remportent la mise au jeu. Sur leur entrée en zone offensive Cunningham fait trébucher un spinalien et rejoind le cachot. Epinal est donc à six contre quatre. Une première situation termine sur un cafouillage devant le filet de Riopel qui gèle (59’44).
Le puck est à nouveau gagné par Epinal. La rondelle tourne jusqu’a Béron qui déclenche un slap qui traverse une forêt de joueur et trompe Riopel (2-2/59’56/Béron ass. Petrak et Ograjensek). Coup de tonnerre et prolongations.
Rouen croyait avoir remporté la victoire mais c’était sans compter sur de vaillants spinaliens. Les prolongations s’annoncent indécises. L’équipe qui montrera le plus de fraicheur, d’envie et de discipline devrait l’emporter à moins qu’il faille attendre les tirs au but.
Tirs: 10 Rouen / 7 Epinal
Face off: 12 Rouen / 8 Epinal
Les prolongations démarrent timidement. Les équipes se bloquent dans la zone neutre. Desrosiers sur un bon service de Charland trouve le bouclier d’un Hocevar impeccable (64’12). Epinal réagit par Moisand qui slappe la rondelle sur Riopel (64’28). La fin se rapproche et Epinal semble plus frais dans ces dernières minutes. Riopel réalise un superbe puk check devant Petrak en bonne position (67’23).
Quelques fautes sont non sifflées de part et d’autres, les arbitres ne voulant pas favoriser un des deux camps. Mais alors qu’un joueur de Rouen trébuche avec l’aide d’un défenseur du Gamyo et que rien n’est appelé par le corps arbitral un cinglage peu évident vient sanctionner un Danny Groulx incrédule (67’56). Cela donne beaucoup d’espace à Epinal qui peut manœuvrer en zone offensive. La défense rouennaise est héroïque et repousse les assauts, jusqu’au moment où un superbe travail tout en passes finit au second poteau sur Ograjensek qui ne manque pas l’offrande (2-3/68’45/ Ograjensek ass.Plch et Kloz).
Tirs: 3 Rouen / 8 Epinal
Face off: 3 Rouen / 5 Epinal
Epinal remet donc la série à égalité et reprend l’avantage de glace. Les Spinaliens ont réalisé un match très solide autour du très bon Hocevar qui a multiplié les arrêts (43 arrêts) et une solidarité de tous les instants. Les joueurs du Gamyo vont maintenant vendre chèrement leur peau dans leur bouillante patinoire et peuvent réaliser un exploit retentissant. Pour Rouen, cette défaite est une désillusion. Après un retour aux affaires plutôt convaincant lors de la première manche, les Dragons n’ont pas su confirmer. La faute à un power play inefficace et une indiscipline qui à couter cher en fin de troisième tiers et en prolongation. A noter aussi que sur les cinq buts inscrits depuis le début des quarts de finale, quatre sont l’œuvre de défenseurs. Il va falloir que les cadres offensifs, peu en vue depuis le début des play-offs se réveillent quelque peu et redonnent des couleurs à l’offensive rouennaise, dès mardi.
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