Rouen prend l’avantage.
Le coup d’envoi est donné par Monsieur Le Maire Yvon Robert et, par la suite, les fauves sont lâchés. La meilleure défense étant l’attaque, Rouen s’y emploie et le premier à se mettre en évidence est Salmivirta qui récupère un puck qui traîne pour se présenter en break mais sa feinte ne fonctionne pas et Hardy voit le tir passé au-dessus (00.42) ; Rouen continue son pressing et Akerman, à la bleue, nous gratifie d’un tir puissant que le portier visiteur détourne avec grande difficulté (02.02).
Angers subit en ce début de match, le duo Rech – Desrosiers fait le show dans la défensive angevine, Desrosiers adresse un premier tir, Hardy repousse mais les deux attaquants se gênent pour le rebond (02.52). Il faut attendre quatre minutes pour voir Angers sortir la tête par l’intermédiaire de Baluch qui voit son tir proprement bloqué par Lhenry (03.55).
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Photographe : Pascal Longuemare |
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La première supériorité de la rencontre est pour les Rouennais, Desrosiers s’échappe par la droite, adresse un bon tir que Hardy dévie (04.30). Angers, alors en infériorité, s’octroie un contre ultra-rapide par Campbell qui s’en va fixer Lhenry qui ne mord pas dans la feinte (04.46).
Rouen va encore évoluer en supériorité et même en double, si le 5 contre 3 cela ne donne rien, le 5 contre 4 sera bien plus fructueux.
Guenette, légèrement sur le côté droit, trouve seul dans le slot, Desrosiers, sa feinte est réussie et trompe Hardy (1-0 / 12.10 Desrosiers ass Guenette et Thinel).
Par la suite, c’est Angers qui va être en avantage numérique et les artificiers angevins vont entrer en action. C’est d’abord Bellemare qui montre la voie mais Lhenry nous gratifie d’un arrêt reflexe (12.53), Fortier l’imite mais sans plus de succès, le gardien local gèle le puck (13.21), de près ça ne marche pas alors de loin, se dit Harty... Bah non, Lhenry dévie de la crosse (13.57). C’est chaud devant sa cage mais ni Walls ni Campbell ne peuvent pousser la rondelle derrière la ligne (15.54).
Par le côté, peut-être, s’interpelle May, pas plus, Lhenry est encore là (17.17). Rouen a subi sans dommage et Salmivirta s’arrache côté droit, son travail profite à Guenette qui sert Thinel dans le slot mais Hardy nous montre toutes ses qualités avec un superbe réflexe (17.32). La fin de tiers est houleuse quand, sur son élan et bien poussé par Faure, Fortier percute Lhenry.
Un bon tiers bien rythmé qui a profité aux Dragons sur un jeu de puissance. La partie est loin d’être gagnée pour Rouen ou perdue pour Angers tant les deux équipes ont du talent dans leur effectif.
Un tiers vierge en but.
Rouen débute ce second en avantage numérique mais ne peut profiter de l’aubaine, bien au contraire puisque c’est Angers, par Campbell, qui vient frapper à la porte de Lhenry qui s’impose avec autorité (20.44). Ce sont, ensuite, les Ducs qui bénéficient d’un jeu de puissance qui est bien mieux exploité sans que cela ne se concrétise au tableau d’affichage. La faute à un super Lhenry qui repousse comme il peut de sa crosse le bon slap de Harty (21.58).
Quand ce n’est pas le gardien, c’est un défenseur, en l’occurrence Lahesalu, qui sauve sur sa ligne le tir de Fortier, pour une fois que Lhenry était battu (23.11), là encore sur un autre jeu de puissance. Rouen est pressé et se met à la faute, forcément les prisons s’accumulent. May, à la bleue, allume Lhenry qui bloque (23.53), puis c’est au tour de Campbell, seul devant le gardien des Dragons, d’échouer sur sa botte (24.07).
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Photographe : Pascal Longuemare |
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Par la suite, c’est un quatre contre trois qui est proposé aux Angevins, mais le show Lhenry se poursuit, Walls, de près, se casse les dents (28.38), May, de loin, pas mieux à cause d’une mitaine (30.34), quant à Bellemare son tir est sorti de la crosse par le gardien (30.53). Et Rouen dans tout cela... Difficile de construire en étant souvent un de moins. Les Dragons se procurent une superbe occasion sur la sortie de prison de Stefanka, bien lancé par Janil, il s’échappe pour défier Hardy mais son tir est détourné par le poteau droit (33.27). Les deux formations, revenues à égalité en nombre de joueurs, nous offrent un va-et-vient sur les cages en se rendant coup pour coup.
Gaborit se heurte à Lhenry alors qu’il est bien placé devant la cage (34.45) alors que, cinq secondes plus tôt, c’est Thinel qui inquiétait Hardy (34.40). Angers ne baisse pas les bras et cherche à recoller au score avant la sirène, malgré les efforts de Bellemare c’est Lhenry qui gagne le duel énervant quelque peu le capitaine des Ducs (35.28). Voyant la réussite les fuir quelque peu et Rouen sentant le danger, les mises en échec se durcissent tout en restant correctes. Angers finit fort le tiers mais bute sur le "mur Lhenry" qui est chaud bouillant et ce n’est pas May qui va dire le contraire (36.58), pas plus que Walls en supériorité qui se demande encore comment Lhenry a bien pu arrêter son shoot (38.10).
Un bon tiers des Angevins, pas couronné de succès malgré les innombrables occasions. Rouen, trop souvent puni, ne put construire son jeu et fut toujours sous l’influence et la pression d’Angers.
Les Ducs puissance 3.
Rouen attaque ce dernier en avantage numérique mais sera incapable de proposer quoi que ce soit. Pire même, les Dragons sont étouffés par le pressing des Angevins, on dirait que les Rouennais sont chloroformés. Il n’y a plus qu’une seule équipe sur le glaçon et on assiste à une attaque-défense. Lévèque, à la bleue, légèrement sur la droite, décoche un gros slap que Lhenry dévie de la botte (43.08). Lhenry est encore là avec sa crosse pour dévier le tir de Fortier (43.37). Sur une mise au jeu gagnée, Gaborit hérite du puck mais son tir soudain est repoussé du bouclier (43.57).
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Photographe : Pascal Longuemare |
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C’est ensuite Busto qui se voit être en échec par Lhenry avec une superbe mitaine (45.16). Angers pousse et va être récompensé. Sur une nouvelle supériorité numérique,
les Ducs font bien tourner le palet qui arrive à Belanger, à la bleue plein axe, qui, d’un tir puissant, trompe enfin Lhenry entre ses jambières (1-1 / 47.19 Belanger ass May et Fortier).
Une juste récompense pour Angers au regard de la prestation fournie. Déjà un peu mal en point, Rouen accuse le coup et la maladresse s’en mêle, palet mal dégagé par la défense rouennaise, une aubaine pour Fortier mais super Fab est là, pour combien de temps encore (49.59) ? Dominé et battu en vitesse, Rouen est pris par la patrouille. May, à la bleue (51.27), Fortier au poteau droit (51.45), ou encore Bellemare de près, se cassent les crosses sur Lhenry. Mais voilà, ça chauffe de trop depuis le début du tiers pour ne pas craquer.
Toujours en supériorité, Busto, dans l’axe, reçoit le palet, pas complètement attaqué il s’avance pour tromper Lhenry en lui adressant un tir croisé (1-2 / 52.31 Busto ass Campbell et Harty).
Rouen n’y est plus et ne parvient toujours pas à se sortir de l’étreinte des Ducs. Bellemare, en possession du palet derrière la cage, trouve Steiner lancé mais Lhenry, de la botte, fait l’arrêt et maintient sa formation dans le match (53.38). Une éclaircie dans le jeu rouennais avec ce contre de Fredriksson qui donne du travail à Hardy pour la première fois dans ce tiers (54.41). On arrive dans les ultimes minutes et Rouen obtient un avantage numérique, Castonguay, à la manœuvre sur la gauche, trouve dans le slot Salmivirta mais Hardy est sur la trajectoire (57.40).
Toujours en supériorité, Desrosiers voit sa tentative être repoussée par un bon lancer de botte du cerbère angevin (58.04). Nous arrivons à l’ultime minute, Rouen fait sortir Lhenry, pour un va-tout. Mais, dans cette situation, les passes doivent être précises. Si bien que la passe pour Thinel n’est pas d’un modèle du genre, forcément le contrôle n’est pas top et
c’est Albert qui en tire les marrons et s’en va tout seul de sa propre zone marquer dans une cage déserte (1-3 / 59.27 Albert ass Hardy).
Un succès angevin des plus mérités, avec un bon deuxième tiers mais un incroyable dernier tiers. Angers a été, certes, très bon dans ce troisième tiers, bien aidé aussi par un incompréhensible médiocre tiers des Dragons. Eux qui avaient l’avantage du glaçon, de la série et du score, se retrouvent maintenant avec des Ducs remis en selle par ce succès. Certes, demain est un autre jour mais il va falloir une grosse remise en question aux Dragons pour montrer un autre visage pour cet opus numéro 4.