Un tiers vierge.

Mené 1 à 0 dans la série, Amiens se doit de réagir et pas de soucis de ce côté là pour les picards qui entre pieds au plancher dans le rencontre. Il est donc logique que le premier tir de la rencontre soit Amiénois par Beron qui teste Lhenry (01’15). Mais les Gothiques confondent vitesse et précipitation ce qui n’est pas du gout de l’arbitre qui les sanctionnent. Peu importe même en infériorité, Hecquefeuille se présente seul face à Lhenry mais c’est le portier qui remporte le duel (03’16).

Photographe : Stéphanie Ouvry

Janil à l'ouvrage

Chaude alerte donc devant la cage Rouennaise, Rouen va se reprendre et mettre à son tour Thompson en action sans pouvoir conclure. C’est ensuite Mortas qui oblige Lhenry à intervenir afin de rester inviolé (05’29). Le match s’emballe et si Amiens a dominé les premières minutes la tendance s’inverse par la suite. Brunelle bien lancé par Holmqvist se présente devant Thompson mais voit son lancer passer au dessus de la barre (06’04). Sur un quatre contre quatre, Rouen est plus présent et de nouveau, c’est Holmqvist qui se distingue par un lourd slap que Thompson capte difficilement (08’35).
Sans que vraiment une des deux équipes ne prenne la main mise sur la rencontre, c’est Amiens qui a les plus grosses occasions comme par Offet qui s’infiltre par la gauche mais son essai est stoppé par Lhenry (13’15). Deniset bien placé ne cadre pas (14’32) tandis que Tomasek dans le slot se heurte à un Lhenry vigilent (16’19). Il faut un jeu de puissance aux Dragons pour voir Thompson se mettre en évidence sur une volée de Olsson à bout portant sur service de Janil (17’17) avant que ce même Olsson ne récidive à la bleue cette fois sans plus de succès (17’52). La fin de tiers est de nouveau pour les Picards qui par deux fois se montrent dangereux. Bergin d’abord de peu à côté (19’16) mais surtout Tomasek qui doit maudire Lhenry sur l’arrêt que ce dernier réalise (19’40).

Un tiers de bonne facture avec de l’engagement, des actions de chaque côté où seule la réalisation a péché. On donnera un léger avantage dans la domination aux Picards qui il est vrai se doivent d’attaquer pour ramener quelque chose de Normandie.
 

Dos à Dos.

Changement de physionomie en ce début de tiers qui est à l’avantage des Dragons qui monopolisent la rondelle et investissent le camp gothique. Cette domination se traduit par des essais non fructueux de Guenette qui fait retentir le fer par le poteau gauche (21’08) avant que Thompson ne réalise une superbe mitaine un tir croisé de Thinel (23’17). Après avoir laissé passer l’orage Amiens remet les gaz, le duo Hecquefeuille - Bergin fait passer de grosse chaleur à Lhenry (23’57) puis Claireaux après avoir bien bataillé butte sur un Lhenry impérial (26’32).

Photographe : Stéphanie Ouvry

L'offensive amiénoise vaillante

Amiens domine, Amiens se procure beaucoup d’occasions mais Amiens est stérile. C’est au plus fort de sa domination que les Picards vont se faire contrer, Guenette récupère le puck en neutre, sert Thinel sur sa gauche qui s’enfonce et son tir puissant qui vise le cinquième trou est freiné par Thompson mais pas suffisamment pour la grande joie du public Rouennais (1-0 / 29’26 Thinel ass. Guenette et Brunelle).
Dans la continuité, un petit pugilat s’installe et des amabilités digitales sont distribuées. Amiens n’est pas abattu et dans la foulée, Deniset ne cadre pas (30’15). Sur une supériorité Amiens va égaliser. Egalisation plus que méritée. Au départ Kowalczyk à la bleue sur la droite tente le tir, qui n’est pas cadré mais Bachet sur la trajectoire le dévie et la rondelle passe entre les jambes de Lhenry impuissant (1-1 / 32’57 Bachet ass. Kowalczyk et Beron).
La suite du tiers est un va et vient entre les deux cages sans vraiment d’actions tranchantes sauf dans l’ultime seconde un bon tir d’Hecquefeuille bien détourné de la crosse par Lhenry (39’59).

Un tiers ou les Dragons ont quelques balbutié leur hockey avec des imprécisions de passes inhabituelles. En face, les visiteurs ont joué tous les coups à fond et ce n’est que justice que le score soit de parité. Le dernier tiers va être palpitant puisque dame victoire n’a pas encore choisi son camp.

 
A Rouen la décision.

Ce début de dernier tiers voit les deux équipes se chercher, se jauger, personne ne veut se découvrir. Ce qui donne une partie fermée avec rien de bien significatif. C’est Amiens qui sonne la fin des hostilités avec ce break de Beron mais Lhenry n’est pas disposé à faire des cadeaux (44’37). Janil lui répond dans la foulée sans plus de réussite, la faute à une mitaine autoritaire de Thompson (45’03). Cette fois c’est Rouen qui impose son jeu et met les Picards en difficulté. Alen s’active et de la bleue, envoi une mine que Thompson repousse comme il peut juste dans la crosse de Tardif qui ne peut en profiter (45’56).

Photographe : Stéphanie Ouvry

Thinel, l'homme en forme, encore décisif

La supériorité pour les Normands qui suit ne laisse pas de répit au portier Picard. Bergström juste à côté (47’33), Mallette dans le slot ne peut dévier le tir de Bergström (48’15). Si Rouen domine, Amiens contre avec brio et Beron en break de nouveau se casse encore la crosse sur Lhenry en grande forme (49’03). Cette alerte passée, Rouen reprend sa main mise et Brunelle part seul mais Thompson dans la même forme que Lhenry dit non à l’attaquant (50’07). La pression rouennaise est forte et oblige Amiens à faire la faute. Il n’en faut pas plus aux snippers Rouennais pour faire mouche.
Le scénario est bien écrit, on cherche Bergström à la bleue, sa frappe lourde est dévié par Guenette dans le slot, Thompson fait un premier arrêt miracle mais repousse dans la palette de Thinel qui ne se prive pas pour l’ajuster (2-1 / 53’39 Thinel ass. Guenette et Bergström). Cette fois pour Amiens plus le choix, attaquer, attaquer et attaquer encore. C’est ce qu’ils font en ce fin de tiers et de match. Mortas le sait et sitôt la bleue franchit, tente de surprendre Lhenry, bien joué mais bel arrêt (57’38). Puis Tomasek oblige Lhenry à faire le job (57’50).
Dans les deux dernières minutes, Amiens sort son gardien pour faire le surnombre, mais voilà dans les buts rouennais il y a Lhenry qui reste imperturbable devant le tir de Bergin (59’29) qui s’énerve par la suite en affligeant un coup de poing au portier Dragon. Geste qui ne donne rien sauf d’aller en prison et faire perdre à son équipe l’avantage du surnombre. Rouen fait front et Thinel donne son corps pour contrer un lancer puissant de Deniset (59’58).