L’arbitre lance donc le match et les Rouennais sont les premiers à l’attaque sur la cage du talentueux gardien amiénois, Thompson, qui repousse la première tentative de Dragons qui se retrouvent, dans la continuité, en difficulté sur la première contre-attaque amiénoise, à son tour repoussée par Lhenry, de retour ce soir devant la cage normande.
Les Amiénois, qui semblent avoir plus de rythme que les Rouennais, poussent dès ce début de tiers en imposant leur collectif.
C‘est sur une première récupération musclée et une remontée en cavalier seul que Salmivirta sonne la première charge normande sur la cage d’Amiens. De retour dans le camp des locaux et face à une défense qui tergiverse, Basic trouve pour la première fois la faille, bien assisté par Rzeszutko et Tomasek, en ajustant un Lhenry esseulé (0-1 à 3’09).
| Photographe : Pascal Longuemare (Archives) | | Reparti vers le camp picard et forcé d’égaliser, Allen envoie un slapshot en direction de Thompson qui ne parvient pas à bloquer le palet et manque de voir l’attaque normande égaliser .
Les Rouennais se retrouvent une première fois en infériorité, ce qui n’empêche pas Desrosiers de faire le spectacle et de se débarrasser, dans son propre camp, de ses assaillants adverses. Il file seul au but amiénois, sans succès à son tour, après un palet dégagé de nouveau dans le camp des Dragons, ceux-ci relancent une nouvelle attaque par l’intermédiaire de Thinel et d’Elomo qui trouve Guenette au second poteau et qui n’a plus qu’à égaliser dans la cage amiénoise laissée vide par Thompson après une tentative d’interception (1-1 à 10’41).
Les Rouennais, qui ont eu du mal à rentrer dans le match, sont maintenant dans le rythme et provoquent une pénalité à l’encontre des Gothiques, ce qui permet aux Dragons de s’installer en powerplay et, sur une brillante action collective entre Guenette, Thinel et Mallette, ce dernier ajuste Thompson et donne l’avantage à son équipe quelques minutes avant le retour aux vestiaires (2-1 à 17’00).
Les Rouennais finissent ce tiers le pied sur l’accélérateur, avec un maigre avantage, en se faisant surprendre dès le début de cette période mais ils ont su se remettre dans le rythme et renverser la vapeur face à des Gothiques dangereux et bien en place.
Le second tiers à peine lancé, les Amiénois repartent aussitôt en direction de la cage de Lhenry mais les locaux répondent aussitôt par Desrosiers qui manque de tromper Thompson, une seconde fois inquiété par Elomo qui se débarrasse de son défenseur et assène un slapshot en direction du gardien picard qui semble battu. Mais le but n’est pas validé par l’arbitre et les Gothiques se relancent aussitôt, ils repartent pour une nouvelle offensive avec Basik et Tomasek pour une finition de Bault qui égalise et relance son équipe dans le match qui semblait être maîtrisé par les Dragons (2-2 à 27’02).
Lhenry est une nouvelle fois inquiété et voit l’un de ses coéquipiers écoper de deux plus deux minutes de pénalité.
Malgré cette infériorité, Desrosiers, très en vue dans ce match, insuffle une nouvelle attaque sur la cage de Thompson qui repousse.
Les Gothiques, en supériorité, tentent alors de prendre l’avantage face à des Rouennais qui défendent et se battent sur tous les palets pour, dans la continuité, une récupération par Desrosiers qui se joue de la défense et réussit à transmettre à Rech qui triple la mise et redonne l’avantage aux Normands (3-2 à 33’26).
Nouvelle incursion des Dragons dans le camp picard et, après un échange entre Salmivirta et Werenka, Mallette se retrouve esseulé au milieu de la défense des visiteurs et prend le temps pour ajuster Thompson qui ne peut rien faire face au capitaine normand qui creuse l’écart au tableau d’affichage (4-2 à 25’22).
Les Rouennais pensent avoir pris le large et se relâchent trop vite puisque, dans les secondes qui suivent, les Picards recollent au score grâce à Morissette et Serer qui voit sa frappe finir au fond des filets de Lhenry (4-3 à 35’51). Comme après le premier tiers, les acteurs se séparent sur un petit but d’écart dans ce tiers dominé par des Dragons qui se font malgré tout surprendre plusieurs fois après avoir pris l’avantage.
Pour ce troisième et dernier tiers, les Dragons se retrouvent déjà en infériorité, ce qui ne change pas réellement la physionomie sur laquelle on est resté à la fin du tiers précédent puisque les deux camps se répondent coups pour coups, avec une occasion rouennaise menée par Mulle qui se présente en face à face avec Thompson. Celui-ci sort victorieux de ce duel avec des Dragons qui se retrouvent orphelins de leur maître à jouer, Desrosiers, qui est sanctionné de dix minutes de pénalité pour méconduite.
Suite à cette perte, les Rouennais baissent de régime et voient les Amiénois maîtriser le palet durant plusieurs minutes en se créant malgré tout, une occasion franche menée par Elomo qui trouve Guenette manquant de peu le cadre.,
Les Amiénois reviennent une nouvelle fois dans le camp normand pour récupérer un palet contrôlé le long de la bande par Thinel. Celui-ci ne parvient pas à le transmettre à l’un de ses coéquipiers et le perd pour laisser place à une occasion transformée par Roussel, assisté par Bergin et Morissette se retrouvant seul face à Lhenry, complètement lâché par sa défense (4-4 à 55’53).
Les Rouennais sont complètement dépassés en cette fin de tiers et, sur une nouvelle perte de la défense, Rzeszutko, assisté de Tomasek, s’en va tromper Lhenry qui voit le palet lui passer entre les jambières et donner l’avantage aux Gothiques, deux minutes avant la fin du match, pour prendre une option prépondérante sur la qualification pour les demi-finales (4-5 à 57'42).
Un temps mort est alors demandé par le coach normand qui décide de sortir son gardien pour créer la supériorité en attaque mais en vain, les Rouennais ne réussissent pas à placer une attaque construite pour tenter d’égaliser et espérer une prolongation.
C’est sur cet avantage mérité que les Gothiques remportent cette première manche sur le sol normand et mettent fin à une série de défaites dans l’antre des Dragons qui rendent une pâle copie quant à leur prestation dans ce troisième tiers-temps complètement manqué par des locaux qui furent transparents et presque absents physiquement et faisant preuve d’un manque de combativité et d’un peu trop de joutes individuelles, ce qui les a mis en difficulté face à un collectif picard bien rodé.
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