Début des quarts de finale au Haras où le leader de la saison régulière, les Ducs d’Angers, accueillent les Brûleurs de Loups de Grenoble. En championnat, les Angevins se sont imposés lors des deux confrontations, 3-2 à Pôle Sud et 4-1 au Haras.
Arbitres : Monsieur Bliek assisté de Messieurs Dehaen et Metais
Buts : Angers : 17:05 Braden Walls (ass Marc Belanger et Jonathan Bellemare) ; 54:16 Robin Gaborit (ass Eric Fortier) ; 58:52 Jonathan Bellemare Grenoble :
Pénalités
8 minutes contre Angers
16 minutes contre Grenoble
A l’entame de la rencontre, les compteurs sont remis à zéro. Si les Angevins ont l’avantage de la glace, ils ont en mémoire leurs dernières performances face à Briançon (défaite en finale de la coupe de France et victoire après prolongations) et leurs supporters peuvent émettre quelques doutes sur les futures performances des Ducs. A l’opposé, les Grenoblois ont déjà balayé un premier tour en 3 manches sèches face aux Rapaces de Gap et arrivent avec une confiance renforcée.
Photo : Franck Salot
C’est d’ailleurs peut-être trop confiant que Baptiste Amar débute la rencontre et manque sa première passe, le palet est récupéré par Eric Fortier qui offre un deux-contre-un avec l’arrivée de Campbell au centre. Le centre angevin fait la passe mais le meilleur buteur des Ducs ne peut reprendre, McGrane l’accroche et s’en va directement en prison au bout de 9 secondes …
Cette première situation de supériorité numérique est mal exploitée par les joueurs de Varady. L’entrée en lice en play-offs s’accompagne de quelques imprécisions sur des passes ou des situations de tirs. En effet, Raibon, bien en place, concède, certes, des rebonds mais voit, pour l’instant, les tirs les plus dangereux passer à côté de son cadre. La première action dangereuse des visiteurs interviendra un peu avant la moitié du tiers. C’est Joris Bedin qui ne parvient pas à reprendre le palet qui traîne devant la cage de Florian Hardy, fraîchement élu MVP de la saison par un quotidien sportif français.
Les Angevins s’offrent une deuxième supériorité numérique mais manquent l’occasion, une nouvelle fois, de faire le break. Marc Belanger, plein axe, manque le cadre après un bon travail de Jonathan Bellemare.
Il faut finalement attendre la fin du tiers pour voir le tableau d’affichage évoluer. Branden Walls est à la conclusion d’une action collective angevine aboutie. Jonathan Bellemare fait la différence avec sa technique et transmet à Marc Belanger, le 14 angevin trouve Walls décalé au centre pour ajuster Raibon (1-0 à 17’35).
Un avantage conservé sans problèmes par les locaux avant la fin du 1er tiers.
Photo : Franck Salot
Le tiers médian est plus équilibré et propose un défi physique plus important que durant les 20 premières minutes. Ce sont d’ailleurs les visiteurs qui vont s’offrir les occasions les plus dangereuses. A deux reprises, Julien Baylacq manque de lucidité face à Florian Hardy. Alerté par François Ouimet, le capitaine des blancs va s’encastrer sur le gardien français sans même pouvoir prendre de tirs.
Un peu plus tard dans la rencontre, esseulé au milieu de la défense angevine, il manque de patience et prend un shoot immédiat qu’il rate alors qu’il avait le temps de tirer. Les occasions sont passées et, malgré deux situations successives de supériorité numérique, les visiteurs ne refont pas leur retard. La seconde partie du tiers va revenir à Angers, qui va intensifier ses présences avec un joueur d’impact sur chaque bloc tout en conservant la touche technique de certains joueurs comme Bellemare, Campbell ou encore Fortier.
Finalement, ce sera Hendersson qui se met en évidence en lançant sur la balustrade pour offrir un rebond à Valentin Michel, le palet prend une trajectoire particulière et finit au 1er poteau de Raibon alors que tous les acteurs étaient partis vers le deuxième, il faut la vitesse et la mitaine sûre du gardien grenoblois pour stopper cette tentative. Il sera ensuite plus heureux sur différentes tentatives angevines, où les attaquants des Ducs font les mauvais choix. Peut-être à cause du bon placement des défenseurs grenoblois, dans tous les cas Belanger sur un deux-contre-un force son tir qui manque le cadre, où Albert prend le shoot, alors que Henderson arrivait au second poteau et Baluch restait légèrement en retrait.
C’est donc autant le talent des deux gardiens que le manque d’efficacité des deux équipes qui prolongent l’indécision sur le résultat de la rencontre.
Le dernier tiers va rester longtemps indécis, pourtant les situations pour faire trembler les filets vont se faire plus précises au fil des minutes. Rapidement mis en difficulté, les Grenoblois commettent plusieurs fautes et sont logiquement sanctionnés, Dusseau puis Tartari, notamment face à Jonathan Harty qui a fait le nécessaire en fin de seconde période pour attirer ses adversaires vers lui…
Deux nouvelles situations spéciales qui ne seront pas mise à profit par les Ducs. La défense agressive des Grenoblois est efficace, elle a permis de récupérer et dégager certains palets.
Photo : Franck Salot
A l’inverse, les Angevins semblent attendre la situation parfaite pour tirer alors que Raibon, depuis le début du match, laisse de nombreux rebonds.
Au fil des minutes, la pression monte d’un cran et l’intensité de la rencontre également. Sur un tir de Bellemare, repris par Walls, Raibon fait un double arrêt mais concède un rebond plein axe que Walls ne parvient pas à reprendre en raison du bon retour de Crossman. Le défenseur français fut sans doute l’un des meilleurs Grenoblois lors de cette rencontre. Mais l’inévitable arrive à 6 minutes du terme de la rencontre, Baptiste Amar, le long de la bande, est pressé par Eric Fortier et, au lieu de dégager le palet, se le fait « chiper » par le centre angevin. Ce dernier remet instantanément au centre pour Gaborit qui reprend sans contrôle pour loger le palet sous la transversale (2-0 à 54’16).
Le break est fait pour les joueurs locaux, alors que les visiteurs accusent le coup sans pour autant concéder de nouveaux buts malgré les tentatives de Campbell et Busto. La frustration apparaît en fin de rencontre, Steiner et MacGrane finiront la rencontre en prison après un échange musclé autour du but de Hardy. Le Grenoblois sera rejoint en toute fin de match par Arrossamena après une pénalité contestée : 2’+10’ lui seront accordées !
Entre temps, le capitaine angevin, Jonathan Bellemare, aura inscrit un troisième but en situation de contre. Sur une montée rapide du palet de la part de Ouimet, Desrosiers n’apporte pas le soutien, trop occupé à vouloir ralentir le retour de Bellemare, ce dernier hérite du caoutchouc après que le tir soit contré par la défense angevine et part seul au but, pour traverser la patinoire ! Les solutions apportées au second poteau par Belanger et le retour de Dufresne ne change rien, le 45 angevin prend ses responsabilités et adresse un slap puissant et précis dans la lucarne de Raibon impuissant (3-0 à 18’52).
Au final, les Angevins s’imposent logiquement au terme de cette première manche face à des valeureux Grenoblois. L’envie et l’agressivité de la défense iséroise n’aura pas suffi pour renverser la tendance. Le score aurait pu être plus lourd si les Angevins avaient mieux exploité les 7 situations de supériorité numérique… Sébastien Raibon réalise un bon match, malgré quelques rebonds et hésitations parfois déroutantes. Pour pouvoir lutter face aux Ducs, Jean-François Dufour devra trouver les mots pour motiver ses joueurs-cadres étrangers, Ouimet, Desrosiers ou encore Dufresne furent en deçà des performances qu’on peut attendre de leur part.
A l’opposé, les Ducs ont retrouvé leur leader d’attaque en la personne de Jonathan Bellemare. Très en verve durant la soirée, le capitaine angevin a pris ses responsabilités et c’est tout le jeu des rouges qui s’en est ressenti ! Ajoutons à cela une défense disciplinée et efficace, laissant très peu d’occasions de tirs à leurs adversaires, ainsi qu’un Florian Hardy rassurant sur les quelques occasions qui lui ont été opposé, cela donne un blanchissage pour le gardien international français. Une performance à réitérer, dès mercredi soir, pour le deuxième acte de la série.
merci pour ce compte rendu bien ficelé , force est de constater au regard des statistiques que les Brûleurs sont vraiment un ton en dessous comme tout au long de la saison : 37 tirs cadrés pour les Ducs et seulement 11 tirs pour les brûleurs , cela en dit malheureusement long sur le niveau des Grenoblois
13 matchs perdus pour 13 matchs gagnés en saison régulière , 9 ième place avec les joueurs que nous connaissons et en tous les cas pour lesquels nous pouvons apprécier les qualités cela devient très inquiétant.
Nous pouvons depuis 3 ans que le club végète depuis le départ de Mats LUTS et Patrick ROLLAND, nous interroger sur à la fois la qualité de l'entraineur et du staff mais aussi du management de manière générale.
Le public attend de son équipe d'être à la hauteur de ses ambitions affichées par la Présidente.
Ce club mérite mieux et le public mérite aussi un certain respect que nous ne voyons pas sur le glaçon.
Un électrochoc serait salutaire, un coaching efficace également, car les résultats en dents de scie jusqu'à ce jour cache malheureusement la foret.
Je suis un fervent supporter des Grenoblois mais surtout du beau jeu avec des bons manieurs de bâtons et aujourd'hui j'avoue préférer que l'équipe perde et se restructure sainement pour un avenir meilleur ....que de trainer sur des résultats qui masquent la réalité de la crise ...car à ce niveau pour ce qui me concerne c'est vraiment la crise.
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