Ce soir, nous retrouvons les Pingouins face aux Rapaces de Gap pour le premier tour des play-offs. Deux équipes qui ont gagné leurs derniers matches et qui se présentent avec des ambitions.
Arbitres : Mr Bergamelli assisté de Mrs Margry et Barbez M.
Buts : Morzine-Avoriaz : ; 28.04 Marko Mäkinen (ass Tomi-Pekka Tuomisto et Lauri Kinos) ; 50.04 Yan Golubovsky (ass Guillaume Doucet et Jonatan Arildsson) Gap : 06.00 Milan Tekel (ass Jérémie Paradis et Sébastien Gauthier) ; 14.11 Jiri Jelen (ass Sébastien Gauthier et Jérémie Paradis) ; 70.00 Mikko Palotie
Pénalités
12 minutes contre Morzine-Avoriaz
22 minutes dont 10 à Tekel contre Gap
Le match débute sur un rythme très bas, avec peu d’engagement. On sent que les 2 équipes ont une certaines retenue et une certaine peur de perdre. Cependant, très vite, les Rapaces prennent le jeu à leur compte et viennent tester la vigilance de Buysse, Charrette, puis Gauthier sont les premiers à prendre des tirs avant Campbell et Rambousek. Tekel adresse ensuite un puissant slap mais détourné à côté. Peu après, Tekel récupère le palet côté droit, il profite d’un écran pour adresser un puissant tir en direction de la cage. Buysse est surpris et voit le palet passer au-dessus de son épaule (6', 0-1, Milan Tekel ass Paradis ass Gauthier).
photographe Yann Conseil
Le but a le mérite de donner de l’assurance aux visiteurs qui deviennent incisifs et prennent les Pingouins de vitesse. L’arrière-garde locale est totalement dépassé, et les Rapaces en profitent pour tourner autour. Quelques pénalités sont sifflées, mais ne sont pas exploitées. Les Rapaces profitent d’un premier jeu de puissance pour s’installer. Luciak, puis Jelen tirent à côté mais, alors que la fin de la pénalité approche, les Gapençais mettent la pression et décalent Jelen à la mi-distance. Ce dernier adresse alors un tir puissant et précis en-dessous de la barre et signe le 2 à 0, logique et mérité (14'11, 0-2, Jiri Jelen ass Gauthier ass Paradis).
Les Pingouins tentent de réagir, mais Tuomisto et Doucet tirent à côté du but. Les Pingouins déjouent et laissent les visiteurs totalement maîtres du jeu. Une supériorité est sifflée en faveur des joueurs locaux, mais elle ne donne rien. Le tiers se termine sur ce score logique et sans appel de 2-0.
Le second acte de la rencontre est plus équilibré, les Pingouins connaissent un regain de forme et les Gapençais, plus attentistes, attendent des bonnes opportunités pour lancer des contres. Makinen, puis Shields tirent mais sans résultats. Les rapaces quand à eux sont bien dans le match et Gauthier, puis Jelen ne sont pas loin de tuer le match.
photographe Yann Conseil
Les pingouins redeviennent un peu amorphes et André en profite pour partir en break. Malheureusement pour lui, son revers ne parvient pas à tromper Buysse. En suite, Tuomisto et Brodin tentent de réveiller un peu leurs équipiers par des bons tirs, mais sans succès. Kinos récupère le palet en zone offensive, il adresse un bon tir devant la cage. Dans le trafic, Makinen prend le meilleur sur son vis-à-vis, et marque d’un palet ras glace (28'04, 1-2, Marko Makinen ass tuomisto ass Kinos).
Le match est alors relancé, et les hommes de Brodin reprennent les commandes du match, et Besson, Shields ou encore Koivunen ne sont pas loin d’égaliser. Les joueurs de Turcotte eux, fidèles à leurs principes de jeu, font le dos rond en défense et ils lancent toujours des contres assassins en profitant de leur vitesse. En effet, Rambousek, Jelen ou encore Vienneau veulent redonner un avantage plus confortable à leur équipe, mais la réussite les fuit. On approche de la fin de la période, et même si un jeu de puissance est sifflé en faveur des Pingouins, celui-ci ne donne rien et les deux équipes rentrent au vestiaire sur ce score de 2-1 en faveur des visiteurs.
La dernière période réglementaire débute sur un rythme assez étrange. Les actions sont hachées, et on sent une certaine tension. Les visiteurs sont les premiers à se procurer des occasions avec des bons tirs de Gauthier et de Charrette. Mais, très vite, les joueurs locaux se libèrent un et Smyth, puis surtout Tuomisto. Arildsson propose lui aussi de bons tirs, mais Zacharias veille au grain et ne permet pas l’égalisation.
photographe Yann Conseil
Une supériorité est alors donnée aux visiteurs, et ceux-ci s’installent bien en zone offensive. Ils se trouvent parfaitement, mais ils ne parviennent pas à mettre suffisamment de vitesse pour avoir des bonnes occasions de tirs. Ils parviennent néanmoins à lancer quelques palets en direction de la cage, mais sans résultats. Palotie, Vienneau et Luciak ne trouvent pas la faille et permettent à Doucet de remonter la glace en contre. Le jeune Morzinois s’arrête alors et pivote sur lui-même pour s’ouvrir le but haut-alpin. Il voit Koivunen plein centre mais il préfère donner à Golubovsky côté opposé. Le Russe, tout seul, ne se fait pas prier et ajuste Zacharias d’un palet en pleine lucarne (50'04, 2-2, Yan Golubovsky ass Doucet ass Arildsson).
Les deux équipes revenues à égalité, c’est un tout autre match qui s’engage. On dénombre quelques mauvais gestes, mais sans réelle conséquence, car l’arbitre tient parfaitement le match. Campbell, Tekel, Jelen, Palotie et André tentent de redonner l’avantage à leur équipe, mais leurs assauts sont repoussés et Shields, Makinen ou encore Kinos ont aussi des palets de but. Toutefois, aucune équipe ne prend le meilleur sur l’autre et les acteurs doivent se résoudre à poursuivre le match en mort-subite.
Prolongation
Le temps additionnel commence à peine que Vienneau vient devant le but de Buysse pour tenter d’y mettre un terme, sans succès toutefois. Dès lors, les Pingouins prennent le contrôle du palet et Arildsson ou Golubovsky tentent de tromper Zacharias de loin, mais le portier américain est vigilant. Koivunen est victime d’une faute grossière derrière le but et un jeu de puissance est alors offert aux Pingouins. Smyth puis Shields tentent de convertir l’aubaine, mais c’est surtout le toujours jeune Tekel qui profite d’un break de son équipe pour se placer seul devant le but. Las, Buysse détourne et parvient à faire durer le suspense. La fin de la prolongation approche. On se résoud à avoir recours aux tirs au but, quand Doucet récupère le palet à la défense. Il part en break, mais il ne parvient pas à tromper le gardien gapençais qui est plus prompt pour se saisir du palet. Fin du temps additionnel.
Tirs au but.
Les 3 premiers tireurs ne marquent pas, Brodin marque alors en mort subite, mais Palotie égalise, Cyril Papa et Tekel échouent. Brodin se relance mais perd son duel, Palotie, par contre, marque pour la deuxième fois et donne la victoire aux Rapaces.
Les Rapaces ont fait le dos rond et, comme à leur habitude, n’ont rien lâché. Ils sont volontaires, font preuve d’abnégation à défaut d’être créatifs et techniques, mais méritent totalement leur victoire au vu du match. Pourront-ils remporter la série ? Nous ne le savons pas encore, mais la saison compliquée qu’ils vivent avec des déplacements incessants a dû leur forger un grand moral, et il sera très difficile de s’en défaire pour les Pingouins. Mention à Tekel qui nous semble être l’âme de cette équipe, et qui est auteur, encore une fois, d’un très bon match.
Les Pingouins, quant à eux, retombent dans leurs travers, et redeviennent fébriles quand ils sont sous pression. Il y avait un bon retour depuis quelques matchs, mais ils ont oublié de travailler lors du premier tiers et se sont mis en position délicate. Ils sont revenus dans le match, mais leur manque chronique d’efficacité et l’absence d’un jeu de puissance digne de ce nom ne leur permettra pas d’espérer grand-chose lors des play-offs. Sauront-ils se remobiliser et revenir avec de toutes autres intentions pour le second match ? Réponse ce soir.
L’arbitrage fut bon et équilibré, il y a eu des oublis des 2 côtés, mais sans grandes conséquences toutefois.