Dijon démarre vite et tente de passer à l'offensive d'entrée mais Epinal défend bien et contre. Jan Plch, sur le côté, profite de l'apathie de la défense dijonnaise pour lancer à mi-hauteur, le puissant tir bat Tillanen et offre l'avantage aux visiteurs sur le premier shoot et après moins d'une minute de jeu (0-1 à 0'55).
Epinal s'installe et, poussé par ses supporters, force le verrou, Vas, à toute allure, contre mais il ne peut armer son tir et les Dauphins reviennent bien vite à l'assaut. Le danger est constant sur le but local, Tillanen sauve la baraque à de nombreuses reprises en ce début de rencontre. Dijon agonise sur sa glace et est pénalisé, la partie se complique mais le powerplay spinalien est catastrophique et n'apporte qu'un seul tir bien morne de Plch que Tillanen détourne sans difficulté.

Photographe : Guillaume MEURISSE

Dijon commence à sortir de sa torpeur et Crowder amène l'offensive sur le but spinalien, mais Girard est solide. Kevorkian, à toute allure, enrhume toute la défense mais son tir parfait ne prend pas à défaut la vigilance du cerbère visiteur.
Epinal recule sous la violence de l'assaut et prend une pénalité différée, les Ducs accélèrent et Hardy, à toute allure, profite d'une faille dans la défense spinalienne pour égaliser (1-1 à 06'49).
Les Bourguignons restent à l'offensive mais sans succès face à la solide défense vosgienne et les parades du gardien du coffre-fort. Une pénalité oblige les locaux à reculer, puis une seconde les met en grande difficulté, mais les Dauphins peinent à en profiter, Tillanen tient bon et les Ducs s'en sortent. 
Le match s'équilibre et prend un rythme de croisière moins rapide que la veille. L'indiscipline continue de frapper les Ducs et Igier rejoint, une fois encore, la geôle. Le carré ducal fait de son mieux mais l'arbitre, en relation fusionnelle avec son sifflet, sanctionne une seconde fois les Ducs pour une faute que peu de personnes semblent avoir vue. Une fois encore en double infériorité, les Dijonnais tentent bravement de repousser l'offensive adverse. Gauthier remet au premier poteau pour Petrak qui redonne l'avantage aux siens (1-2 à 15'47).
Les Ducs reviennent à quatre sur la glace, mais leur calvaire n'est point encore fini. Le palet tourne dans les crosses spinaliennes et Stéphane Gervais, d'un tir à mi-hauteur, donne de l'air aux Dauphins (1-3 à 17'01).
Les Spinaliens, complètement lancés dans la partie, continuent d'appuyer là où ça fait mal pour creuser le score mais en vain. Dijon contre avec force mais se montre maladroit, dans les dernières secondes Epinal est pénalisé.

Tirs cadrés : 13 / 9 pour Epinal
Engagements : 10 / 10

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Pas d'envie, mortel ennui :

Dijon revient sur la glace en supériorité mais ne va pas montrer grand-chose si ce n'est une incapacité à rester en zone offensive.

Photographe : Guillaume MEURISSE

La partie garde une vitesse effrénée mais sans construction, le palet passe d'une zone à l'autre, à grand train, dans un ballet morne et insipide.
Dijon est volontaire mais maladroit, les passes sont ratées, les tirs passent à côté de la cage, les palets sont perdus. Epinal n'est pas mieux et ne profite guère des incroyables erreurs locales. Les Ducs tentent de revenir au score mais se prennent les pieds dans le tapis, Kevorkian trouve la mitaine de Girard.
Les Dauphins restent parfois dangereux mais leurs actions n'arrivent pas au bout. Tout comme celles de leurs adversaires de la série qui sont en proie au doute. Même en supériorité, les Dijonnais bafouillent et n'arrivent même pas à s'installer.  Les quelques tirs proposés de part et d'autre n'inquiètent ni Girard ni Tillanen qui sont bien les seuls à faire le métier dans ce second tiers qui s'éternise.
Les Ducs cafouillent les plus grosses occasions et se mettent en difficulté tous seuls, Epinal tente de récupérer les gaffes mais rate également ses reprises.
Les Spinaliens sont également pénalisés mais le powerplay dijonnais n'est pas incisif alors que la défense vosgienne assure bien. On s'ennuie ferme dans ce tiers interminable et on a pas grand-chose à se mettre sous la dent, la sirène délivre finalement tout le monde et renvoie les deux équipes aux vestiaires sur le même score.

Tirs cadrés : 13 / 8 pour Dijon
Engagements : 10 / 8 pour Epinal

 

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L'assaut fatal de l'armée ducale :

La reprise du troisième tiers est désordonnée et semble sortie du même tonneau que celle du second. D'un côté, Dijon cafouille, de l'autre, Epinal semble à bout de souffle. On s'inquiète pour ce dernier tiers mais à tort, le jeu va brusquement accélérer. Rodi Short récupère la rondelle, à toute allure il fonce vers le but ; déséquilibré, il parvient à lancer au fond des filets avant de s'écrouler et de terminer sa course dans le but spinalien en emmenant Girard avec lui (2-3 à 43'13).

Photographe : Guillaume MEURISSE

Dijon se relance et joue de plus en plus en vite, Kevorkian trouve le portier sur la route de son tir. Dijon force mais la défense spinalienne se sacrifie pour tenir son mince avantage. Gabriel Girard, solide sous les assauts adverses, mutliplie les parades.
L'offensive des Ducs est brisée par une pénalité mais les Dauphins, épuisés, n'arrivent pas à gérer leur supériorité, les quelques frayeurs sont bien gérées par Tillanen.
Dijon revient vite à l'assaut et force le verrou, Vas et Kevorkian mènent la danse mais sans succès face au virevoltant Girard. Epinal est de nouveau pénalisé dans un match où le sifflet ne cesse de retentir. La défense spinalienne plie de tous côtés et se repose trop sur son gardien, Thomas Decock s'infiltre et lance juste sous la barre (3-3 à 56'01).
Epinal demande son temps mort pour ne pas s'incliner sur le fil du rasoir comme hier. Dijon continue d'accélérer pour briser son adversaire en temps réglementaire. Mrena lance de toutes ses forces mais Girard et sa mitaine sont toujours là.
En toute fin de rencontre, la tendance s'inverse et ce sont les Dauphins qui poussent mais Tillanen s'interpose sur les dangereuses tentatives et la sirène retentit mettant fin au match sur un score de parité.

Tirs cadrés : 16 / 13 pour Dijon
Engagements : 10 / 9 pour Dijon

 

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Dominer n'est pas gagner :

Epinal remporte la première mise au jeu du temps supplémentaire et s'installe. Ritz part en contre, à toute allure, mais Girard détourne. Dijon pousse pour en finir, le tir de Decock heurte la botte, Vas trouve, lui, le plastron. Les Ducs sont à l'offensive mais s'exposent aux contres spinaliens. Susanj, en solitaire, voit son tir capté par la mitaine de Tillanen.
Le DHC revient sans cesse à la charge mais la défense vosgienne est impériale dans cette prolongation. Michal Petrak récupère la rondelle, traverse toute la glace, contourne la cage, sans aucune opposition, il longe le but et expédie la rondelle dans la lucarne alors que les supporters spinaliens explosent de joie (3-4 à 64'07).

Tirs cadrés : 4 / 3 pour Dijon
Engagements : 2 / 2


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Gabriel Girard
** : Michal Petrak
* : Aram Kevorkian

 

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Les Spinaliens arrachent une victoire au bout du suspense et égalisent dans la série. Le plus dur est fait, semble-t-il, pour les Dauphins qui ont remporté un match à l'extérieur. Efficace et redoutable dans le premier tiers, Epinal a petit à petit baissé d'intensité et n'est pas passé loin de la sortie de route en fin de match. Mais, une fois encore, les prouesses de Girard sur sa ligne permettent de sauver le bateau et, en prolongation, un contre offre la victoire aux Vosgiens. Mardi, à Poissompré, les Spinaliens tenteront de prendre les commandes de la série.
Dijon a été beaucoup trop indiscipliné dans le début de rencontre, ce qui l'a condamné à sans cesse courir après le score. Un deuxième tiers laborieux a forcé les Ducs à tout donner dans le dernier vingt pour finalement revenir et, malgré une belle volonté en prolongation, les Bourguignons s'inclinent. L'offensive ducale, trop prévisible et trop maladroite, a peiné dans cette rencontre et n'aura pas permis de faire exploser le verrou spinalien. La défense dijonnaise, inquiétante parfois, laisse trop souvent son portier seul et il ne peut pas tout faire. Dijon n'a pas le choix et devra tout donner, mardi, dans les Vosges.