Un bon départ de l’Etoile Noire

Dés le départ, les Strasbourgeois ne perdent pas de temps : Lhenry doit faire sa première sortie à 0’54. Autant dire que l’entame de match n’est pas comparable avec celle d’hier. De surcroit avec l’avantage numérique dont ils vont bénéficier à 2’09, qui va finir de les mettre en jambe. Ils ne vont d’ailleurs pas tarder à transformer cet avantage puisque Striz va envoyer le palet entre les jambières du portier Rouennais, qui s’était peut être un peu trop avancé sur ce coup là (0-1 / 2’43 Striz ass Cayer et Cesnek).

Photographe : Stéphanie Ouvry

Partie difficile pour Vlad' dans ce match 2

En voilà une belle manière d’entamer le match II pour les Strasbourgeois ! De quoi rappeler encore à ceux qui les entèrent un peu vite, qu’ils ne sont pas arriver là par hasard. Surtout que les Rouennais ne vont pas évoluer facilement dans les minutes suivantes : bénéficiant à leur tour d’un power play, et même d’un double pendant une poignée de secondes, ils vont se heurter à un bloc défensif plus qu’efficace. Hiadlovsky n’est pas seul ce soir, ses coéquipiers font front. Bergström s’y essaye à deux reprises, sans succès. Guenette, quant à lui, arrive de nulle part, récupère le palet bien amené de Thinel, et l’envoi dans les filets de l’est (1-1 / 6’08 Guenette ass Thinel).
L’avantage au score des invités aura été de courte durée, mais on sent bien que les choses sont moins faciles à négocier pour les Dragons ce soir. Dufournet en est l’illustration avec son action qui le mène seul face à Lhenry qui ne s’y attendait pas du tout et qui aurait pu être trompé, mais c’est sans compter sur l’escadron défensif Rouennais qui aura trouvé l’énergie de revenir à temps pour sauver la baraque. On va poursuivre ce tiers avec un coup chez l’un, un coup chez l’autre : le duo Thinel / Guenette donne bien du tourment à Hiadlovsky tandis que Tarantino se rapproche dangereusement de Lhenry qui fera l’arrêt de la mitaine.
Brunelle, sur une bonne passe de Zwikel, manque de peu le deuxième filet, si peu, que le portier se verra obligé de regarder dans les filets pour voir si le palet y est rentré !
Sur le retour, c’est maintenant Cibula qui se présente facilement face à Lhenry, mais il n’a pas le temps d’ajuster sa frappe qu’Olsson l’a déjà étrier. Une pluie de pénalité plus tard, on se retrouve avec de la place sur la glace puisqu’on joue à 3 contre 3. Les Dragons récupèrent un avantage numérique de 5 contre 3 par la suite, mais ne vont pas parvenir à en tirer profit. Ce moment clé ne va pas manquer de redonner confiance à l’Etoile Noire qui peut compter ce soir sur un meilleur Hiad qu’hier.
 

Le temps mort salvateur

On reprend ce deuxième tiers sur une grosse erreur du portier Strasbourgeois qui après avoir capté le palet, l’emmène derrière ses filets. Sauf que Zwikel, avait vu le coup venir et lui pique la rondelle ! Il n’a plus qu’a contourner le but, pour aller la loger dans le fond de la cage (2-1 / 22’00 Zwikel).
Rouen reprend l’avantage, mais fragile car par la suite, Lhenry va devoir se décarcasser pour tenir le cap. A 5 contre 3, les Alsaciens vont être en feu. Malgré l’excellente défense normande, le palet revient comme une boule de flipper devant la cage. Mais le bloc défensif tient bon, et rien ne passe. Une fois les joueurs au complet, c’est encore une fois rouennaises que vont être les actions dangereuses. Thinel se heurte à Hiadlovsky à deux reprises avant que Brunelle puisse, d’un gros slap, expédier le palet dans les filets (3-1 / 29’15 Brunelle ass Thinel et Custosse).

Photographe : Stéphanie Ouvry

Guenette au diapason de sa ligne

L’écart se creuse doucement mais surement, Bourdages demande un temps mort. Si la petite souris pouvait nous dire ce qu’il s’est dit, ce serait sympa. En effet, la formule du coach doit être magique puisque ses hommes vont parvenir à revenir au score aussitôt, et ce en moins de deux minutes !! Lethisalo est le premier maitre d’œuvre, et d’une très belle façon : il contourne la cage de Lhenry et le feinte en envoyant le puck du coté opposé (3-2 / 29’15 / Lethisalo ass Quillier et Marcos).
C’est ensuite le duel « ex-Rouennais » qui va s’offrir la marque. Dufournet parvient à envoyer le palet à Tarantino bien en avance, seul face au portier de son ancienne terre, il marque un superbe but (3-3 / 31’03 Tarantino ass Dufournet et Mallette).
Allez hop, on remet les compteurs à zéro et on recommence ! Les 9 minutes restantes vont vraiment sentir mauvais pour les Dragons, qui se retrouvent cette fois avec toute la pression du match sur les épaules. Ils accusent le coup d’une certaine manière, et même si Da Costa parvient à se créer une bonne occasion, les actions vont se concentrer autour de Lhenry. Les travées de la patinoire coupent leur respirations plusieurs reprises dans cette fin de tiers, tant le match est mené par les visiteurs. Les minutes passent mais la défense Rouennaise fait plus que le job, rien ne passe et tout le monde s’y met comme Salmivirta qui saute sur le palet pour l’empêcher de rentrer. L’intensité des Play offs est enfin de mise pour cette finale.
 

Les Dragons soufflent le froid sur les espoirs de l’Etoile Noire

Ce tiers recommence mal pour les Alsaciens puisqu’ils écopent d’une pénalité pour retard de jeu. De quoi changer la physionomie du match avec une chance en or pour les Dragons de se ressaisir. Mallette ne va pas bouder son plaisir en attaquant directement Hiadlovsky avec un joli tir cadré mais au dessus de la cage. Le palet ne finit pas sa course comme ça, puisqu’il va rebondir sur le plexi et offrir une belle passe à Thinel. Ce dernier ne va pas manquer de réussite et cette fois va le loger dans le fond de la cage Strasbourgeoise (4-3 / 41’1 Thinel ass Desrosiers et Mallette).

Photographe : Stéphanie Ouvry

Sans dessus, sans dessous

Les Dragons s’offrent un paquet de belles actions par la suite, le public se réchauffe et retrouve des couleurs ! C’est malheureusement encore une pénalité Strasbourgeoise qui va suivre et finir tout espoir pour l’Etoile Noire de remporter cette deuxième manche. Thinel, encore une fois, va tromper Hiadlovsky, qui avec son style bien à lui, va tout tenter pour arrêter le palet mais en vain (5-3 / 50’45 Thinel ass Guenette ass Brunelle).
Cette fois, la messe semble dite pour les Alsaciens qui n’y croient plus vraiment, la tension reprend le dessus et une petite explication va commencer entre Dufournet et Brunelle, très vite stoppée par les arbitres qui envoient tout le monde en prison. Dix minutes à jouer, deux buts d’écart, peut être une formule magique Monsieur Bourdages ? Non, cette fois, rien n’y fait, ça ne revient pas du coté de l’Est… Même en supériorité numérique, ça ne suffit pas pour percer la défense Rouennaise qui touche de près la victoire.
 

Une victoire bien plus difficile à accrocher pour les Dragons que la veille. Cependant, seul le résultat compte et c’est bien avec deux manches à zéro que les Rouennais vont pouvoir se présenter à Strasbourg vendredi soir. Ce match va être capital évidement, mais on espère tous, pour l’amour du sport, que l’équipe de l’Etoile Noire puisse offrir une victoire à ses partisans et ainsi prolonger la magie des Play offs.