 |
Hockey sur glace - Suisse - National League : Genève (Genève-Servette HC) |
 |
|
| LNA: Berne prend une option |
| |
| Hockey Hebdo était présent aux Vernets pour cette quatrième rencontre de la série finale entre Berne et Genève. Détail et analyse. |
| |
| Genève, Hockey Hebdo |
LL+LL le 18/04/2010 à 12:47 |
|
|
|
| |
|
|
Hockey Hebdo Remercie Benjamin Schweizer pour l'excellent accueil du club de Genève.
 | | Laurent Lardière | | Bürher en mitaine |
La patinoire des Vernets était bien pleine pour cette quatrième rencontre de la finale LNA entre Genève et Berne. Les 7200 spectateurs environ, desquels il faut retrancher environ 800 bernois formant un koop bruyant dans l'un des deux virages, pouvaient encourager ses favoris, car n'ignorant rien de l'importance de cette confrotation alors que les ours mènent la série par 2-1.
Un jeu brouillon et des arbitres au diapason.
Après un problème de fixation de cage qui reviendra en fil rouge durant la rencontre, le début de l'explication offre un ensemble assez brouillon qui loin de se dissiper par la suite produira au final un sentiment mitigé sur le hockey proposé par les deux équipes.
Le jeu proposé est en effet très physique, avec des gabarits en rapport, les deux équipes tombant quelque peu dans le piège des charges appuyées au détriment d'une circulation de palet plus fluide et surtout d'un replacement défensif rapide. Si les échecs avants sont impressionnants et forcent l'adversaire à faire la passe dans des conditions difficiles, le jeu offensif pratiqué est bien souvent simple et direct avec la recherche du chemin le plus court vers la cage adverse, et-ceci au détriment de plusieurs passes qui semblent pourtant souvent évidentes vues des tribunes. L'essentiel voit donc les deux équipes lutter pour la demi-seconde nécessaire à un décalage suffisant pour permettre une relance correcte, ce qui prend parfois plus d'une minute, et conduit à une lutte en milieu de glace particulièrement dure, plaisante pour tout amateur de jeu défensif, mais pas franchement intéressante offensivement.
Dans un tel contexte de grande explication virile mais globalement très correcte, avouons que l'arbitrage proposé par les deux professionnels théoriquement au dessus de nos pauvres arbitres français peut laisser songeur...
A 3"08, Jobin fait un beau plongeon au dessus de Stephan au terme d'une charge qui ne porte pas son nom et qui reste non sanctionnée, première illustration d'un certain laxisme que l'on retrouvera également dans la gestion des changements durant toute la rencontre avec parfois 7-8 joueurs devant la rentrée du banc. Vous ajoutez à celà un nombre significatif de hors jeux non sifflés dont on peut vous parler puisque nous étions idéalement placés pour les voir, enfin prenez certaines décisions assez surprenantes dont nous allons vous reparler et vous obtenez une prestation arbitrale dont on est désolé de dire qu'elle se situe en dessous du niveau normal pour une ligue de ce niveau.
A 4"11, Kolnik se débarasse du palet stupidement dans la foule alors qu'il a tout le temps pour une passe et va rejoindre logiquement le banc. Berne semble totalement hors du coup en jeu de puissance à l'image des deux équipes qui seront ce soir dans l'incapacité totale d'exploiter ces situations. On vous jure qu'on n'en rajoute pas!
A 4"25, Gobbi fait tout un dégagement depuis sa zone défensive, le palet semblant prendre une trajectoire tendue qui le voit toucher le filet protecteur au dessus de la cage de Bührer de l'autre côté. Le genevois est alors envoyé à son tour en prison pour un retard de jeu qui a provoqué en tribune presse plusieurs réactions négatives de confrères lesquels ont souligné que le réglement ne prévoit pas normalement une pénalité pour un dégagement de ce type, ce dont nous ne sommes pas certains et qui a conduit l'auteur de l'article a demander une précision à un arbitre de Magnus.
Quoi qu'il en soit, bénéficiant de deux minutes de killing play, les bernois ne vont strictement rien proposer sinon des palets perdus et des dégagements genevois. Il est assez rare de voir à ce niveau une telle incapacité, aucun tir cadré n'étant proposé durant cette phase avec des joueurs qui chacun leur tour prend le palet et va s'empaler sur la défense.
Les minutes suivantes voient un festival de hors jeux pas vraiment intelligents...oui vous l'aurez compris, on a vu vraiment mieux en Suisse cette saison.
C'est donc à 11"09, alors que les regards se perdent dans le public très motivé plutôt que sur la glace ou il ne se passe vraiment pas grand chose qu'un joli but va être inscrit. Un centre de Vigier depuis l'aile gauche est repris de volée par Plüss dans l'axe, assez loin du but genevois. Le palet termine au raz du poteau gauche et trompe Stephan qui nous semblait pas masqué sur l'affaire, la violence de la frappe pouvant être jugée moyenne (0-1).
Les minutes suivantes voient Genève pousser et les servettiens vont égaliser de belle manière sur un débordement de Toms qui propose un centre bien dévié au fond par Kolnik. (1-1)
A 16"30, des joueurs bernois font remarquer que le chrono tourne durant l'arrêt de jeu, ce qui conduit à plusieurs minutes de palabres avec la table de marque qui remet pour finir du temps sur l'horloge.
La première période se termine avec une phase d'attaque-défense de Genève, mais certains changements d'axe intempestifs et le manque évident d'un joueur taille-patron en terme d'animation de jeu (ou désigné tel) ne vont pas permettre aux locaux de prendre l'avantage.
 | | Laurent Lardière | | Egalisation genevoise |
Trous d'air et empilement
La seconde période tout aussi engagée que la première va voir les deux équipes produire un peu plus de jeu, mais peiner à proposer des relances propres et des attaques construites.
Berne, un poil plus dans le coup menace avec Vigier à 20"56 qui échoue du revers. Gerber tente de lancer à la bleue sur Stephan qui dit non.
Les visiteurs vont alors trouver la faille dans une défense genevoise qui va connaître plusieurs sérieux trous d'air sur la rencontre. Comme à la parade, Josi perce et passe idéalement à Gamache qui lance dedans sans problème à 22"54. (1-2)
Les genevois vont alors tenter de revenir et pousser mais Bührer fait bonne garde et montre de belles qualités, comme lors d'une jolie frappe de Hoehener à 25"25 qu'il va capter en mitaine (voir photo).
Une série de pénalités justement sifflées et vraiment évitables vont alors proposer des jeux de puissances qui seront totalement manqués par deux équipes indigentes ce soir dans ce domaine.
Pourtant, c'est Genève qui va revenir avec un centre levé légèrement de Hoehener, le palet traversant une grappe de joueur devant la cage bernoise pour arriver sur la crosse de Deruns qui pousse dedans à 36"53. (2-2)
Ce but récompense le meilleur joueur genevois ce soir, et non pas Bezina qui fut désigné à la fin de la rencontre sans qu'on ait bien compris pourquoi.
Après un brassage sans gravité à 37"43, les deux équipes se retrouvent à 4x4 et Mercier trouve le poteau après une frappe violente.
Sur la rupture bernoise derrière, un attaquant des ours se retrouve face à Stephan, se couche sur lui, et tandis que le gardien genevois essaye de se dégager, il pousse d'une main le palet avec sa crosse dans la cage. Un but bien naturellement non valable mais qui va faire l'objet d'une validation immédiate par l'un des deux arbitres qui lève le bras. Le public offre alors une bronca logique et on va finalement après la demande de genève se tourner vers la vidéo. Au bout de cinq minutes, le but sera logiquement annullé, sachant que n'importe quel arbitre d'un certain niveau ne se serait jamais posé de question sur le sujet...sans commentaire.
Chef d'oeuvre et déception
Dans une rencontre très moyenne pour ne pas dire plus, on allait pourtant voir dès la reprise un chef d'oeuvre absolu de Thomas Deruns, dont les images sont en train de faire le tour des sites de hockey un peu partout dans le monde (voir en bas de l'article pour le lien).
Contournant la cage de Bührer, Deruns à 42"01 penche sa crosse vers le sol dans un geste caractéristique et place le palet sur cette dernière avant de l'expédier du revers et à hauteur de la ceinture dans la lucarne du gardien bernois qui va aller protester auprès de l'arbitre. La crosse n'étant pas jugée haute, Deruns ne fait que reproduire un superbe but de Crosby il y a quelques mois, avec un geste vraiment venu d'ailleurs. Après visionnement de la video, le but est accordé malgré certaines protestations bernoises et en particulier du gardien qui avait du mal à admettre s'être fait mystifier sur l'affaire.
Avec ce but, genève pouvait-on penser avait une option, surtout que Rubin manque la cage vide à 42"22, et genève pousse face à des bernois qui semblent chercher de l'air.
Mais genève va laisser passer l'occasion et Berne refait progressivement surface.
A 49"51, Un centre tir de Roche est repris par Mc Lean en pivot pour une égalisation qui fait mal à genève. (3-3)
C'est alors Berne qui manque de réalisme à plusieurs reprises, Stephen réalisant plusieurs arrêts de grande qualité.
Les derières minutes voient Berne pousser et échouer à 59"52 avec un gardien genevois qui s'est couché on ne sait comment sur le palet avec ce qui semblait un face à face gagnant de Vigier?
La prolongation sera rapidement expédiée. Un gros trou d'air défensif genevois va permettre à Berne de conclure comme à l'entraînement à 6"53. Neuenschwander et Rüthemann se retrouvant en deux contre un, le premier fixant et servant le second qui troue facilement un Stephan impuissant (3-4).
Rüthemann sera élu meilleur joueur côté Berne (pourquoi pas) tandis que c'est Bezina qui est désigné côté genevois (pour nous c'est Deruns pour l'ensemble de son oeuvre et non le patron d'une défense qui s'est pris 4 buts et qui a été en plus souvent pris de vitesse dans ses duels).
 | | Laurent Lardière | | Berne et son coop |
On a vu mieux
Dans une rencontre à l'arbitrage plus que médiocre, les deux équipes paraissent pratiquer un jeu assez sembable qui repose en bonne partie sur des gros gabarits. Très physique et correct, le jeu pêche cependant clairement en terme de construction, les déchets avec des changements d'axes approximatifs, passes à l'adversaire, étant très nombreux.
Mieux armés car disposant de 4 blocs professionnels de grande qualité, Berne a clairement utilisé son budget (plus de deux fois supérieur à genève pour mémoire) pour mettre en place une défense très performante et une attaque théoriquement percutante. On dit théoriquement car il manque clairement à cette équipe un ou deux joueurs rapides, c'est à dire pesant sans doute moins de 100kg et capables d'accélérations départ arrêté en moins de 10 mètres. Dans le même sens, l'absence d'un ou deux créateurs de jeu, qui évolueraient dans ce rôle spécifique, paraît tout de même handicaper l'ensemble, avec un jeu de puissance totalement nul ce soir. Ce qui fait la force de cette équipe bernoise est clairement l'échec avant et une pression sur l'adversaire qui s'exerce déjà dans sa propre zone, avant de se poursuivre si nécessaire à mi glace avec trois défenseurs vraiment difficiles à passer. Pour utiliser une métaphore, Berne dispose d'un superbe pack d'avant de rugby, mais n'a pas de demi de mélée et de demi d'ouverture derrière. Certes me direz vous, on peut critiquer mais ils devraient être champions cette année. Après avoir vu Davos, Lugano il y a plus longtemps, ou encore Zurich, avouons que l'on a connu jeu plus spectaculaire même si moins bodybuldé pour être champion suisse. On pourra également considérer que Berne est loin d'avoir proposé ce soir sa meilleure prestation de la saison, mais le lecteur aura compris que l'impression laissée, le style de jeu de cette équipe ne nous a pas franchement séduit car reposant sur des récupérations issues de l'échec avant et non d'une construction véritable.
Genève a manqué d'assez peu la victoire ce soir, face à une équipe assez semblable dans son style de jeu et profil. Assez sembable c'est à dire présentant globalement les mêmes défauts et qualités à savoir du muscle et des épaules derrière, des attaquants performants bien que moins efficaces dès que l'on sort des deux premiers trios, et une absence de meneurs de jeux capables de conduire les équipes spéciales et d'apporter vista et passes décisives. Avec un jeu de puissance totalement hors du coup, Genève a réjoint ce soir son adversaire, mais plus grave, les servettiens paraissent manquer clairement de liant dans leur jeu d'attaque avec en particulier une absence de relation offensive entre le trio et la paire d'arrière. Combien de frappes à la bleues issues d'un décalage effectué par un attaquant qui remet derrière? Aucune ce soir. Combien de fixation de l'ailier qui glisse au blueliner de service pour une transversale reprise de volée? désolé pas vu ce soir. De même, les relations au sein des trios sont souvent très moyennes avec un individualisme qui se traduit par des frappes inutiles en angle et des tentatives pour passer deux joueurs en face. Au rayon vitesse, même critique que pour les bernois. Mais Salmelainen ne va t'il pas vite? Certes, le finlandais va très vite mais il lui faut 10 mètres pour se lancer, ce qui n'a rien d'évident face à des défensifs en place dès la relance.
Ces critiques étant faites, on a tout de même l'impression qu'il ne manque pas grand chose à Servette pour passer devant, la meilleure carte semblant vraiment miser sur la vitesse et sur une relation plus cohérente entre les trios et arrières face à des adversaires puissants mais pas toujours mobiles. Il faut sans doute également jouer sur les changements de lignes bien tranquilles de Berne et proposer des accélérations et non-changements sur l'ailier opposé, bref bousculer ces bernois et proposer quelques surprises au fil de la rencontre.
Enfin, quand vous disposez de créatifs comme Deruns et Salmelainen, ne faudrait-il pas leur confier les clefs du jeu servettien avec des consignes claires pour les voir dans le cas du premier distribuer le jeu et pour le second bénéficier de quelques tactiques claires qui le mette sur orbite lancé, pourquoi pas en changement de ligne adverse?
Retrouvez en video les buts de la rencontre, cliquez ici!
|
| |
| |
| © 2024 Hockeyhebdo.com - Reproduction totale ou partielle interdite sauf autorisation des auteurs. |
| |
|
|
| |
 |
| |
|
Réactions sur l'article |
|
| |
| h@vran79 a écrit | le 21/04/2010 à 11:46  |
Le nombre de joueurs a licences étrangères et de six par saison. Les quatre, c'est sur le feuille de match !!! Donc, oui y a une grosse différence avec la Magnus.
Et ne pas confondre les joueurs Suisse avec les joueurs a licences Suisse... Un Breitbach, un Pivron ou un Vukovic, sans cette licence, n'auraient jamais leurs place en LNA, face a des étrangers griffés NHL !!!
Rivera (père Tessinois) Cadieux (père naturalisé) et Gobbi, né en Suisse, de père Suisse (tessinois) et ayant toujours joué en Suisse ne peuvent pas être considérés comme étant autre chose que des joueurs Suisses. Les deux premiers sont bien des produits du hockey nord-américain, comme Huet est un produit du hockey ...Suisse. Et il le dis lui même "c'est la bas que j'ai vraiment appris ce qu'était le hockey"
(Huitante-deux pour cent de joueurs Suisses a Genève) |
|
| HH/LL a écrit | le 20/04/2010 à 17:34 |
Bonjour, merci de nous lire
Vous devriez relire nos comptes rendus de finales avec Davos, Zurich, et même Berne il y a quelques années et vous verriez que nous sommes parfois plus positifs.
Vous devriez aussi aller consulter les forums spécialisés en suisse et vous verrez que cette série est considérée par beaucoup comme la pire depuis plusieurs années avec deux équipes défensives sans grande imagination.
J'ajoute qu'on est en droit d'attendre autre chose d'une ligue totalement pro avec des budgets plus de dix fois plus importants que ceux des clubs français...sur ce match car il y en a certainement de meilleurs, ce n'est pas difficile.Pour information, nos collègues suisse en salle de presse après la rencontre, je pense en particulier à ceux de Top Hockey nous ont dit ne pas avoir vu depuis longtemps de rencontre aussi mauvaise tactiquement et de nous inviter à revenir de manière très sympa, bière inclue...
Enfin, concernant les 4 étrangers max, excusez moi de rire franchement dans le cas de genève, Berne étant plus proche du compte. On fait le calcul et on considère les joueurs ayant obtenu la nationalité suisse dès lors qu'ils résident dans le pays depuis quelques années, ce qui fait du reste du jeune Pivron au Servette un citoyen suisse alors qu'il est né en France et joue en équipe de France (interview à venir). Notez qu'il figure comme suisse dans pas mal de listings.
Donc simple calcul
Genève
Etrangers: Malik + Salmelainen + Kolnik + Toms, on est d'accord 4.
Ensuite: suisses de fraiche date, naturalisés, doubles nationaux en majorité.Faisons le tri avec deux critères, formation et équipe antionale.
Robin Breitbach est Allemand (arrivé en 98 en Suisse, joue avec l'Allemagne), John Gobbi est Italien (peut être considéré comme suisse vu sa carrière ok), Daniel Vukovic est canadien (joue en suisse depuis 2008), Cadieux est canadien (50-50 sur ce cas, né en suisse formé aux canada, en suisse depuis 10 ans en pro on le compte pas), Pivron est français (alors la très clair voir interview très bientôt sur HH), Rivera est américain (pour moi Suisse car interlational suisse et a toujours joué en suisse). (6 moins 3 cas cela fait 3 qui sont moins suisse que moi qui ai la moitié de ma famille la bas...)
On a donc au Servette 7 joueurs qui n'ont pas étés formés en Suisse, 4 étrangers et trois naturalisés. Ceci représente 1/3 du groupe. On peut prendre les équipes de Magnus et comparer, on est à peu près sur les mêmes bases en moyenne...exemple Rouen
10 etrangers dont plusieurs seraient français si il y avait avantage à l'être pour le nombre d'étanger autorisé. De fait plus de la moitié, comme Carlsson, Doucet dans le cas suisse disposeraient aujourd'hui du passeport à croix rouge si ils le voulaient....alors je veux bien qu'on nous vante le modèle suisse mais la Magnus n'est pas spécialement en retard...
Grenoble 8 étrangers avec également ici plusieurs cas qui pourraient être suisses dans dans le système helvétique actuel comme Wallin
|
|
| cham74 a écrit | le 20/04/2010 à 15:43 |
à H.H. Je vous trouve un peu négatif concernant le rapport de ce match......! C'est une finale !!!, opposant des équipes de haut niveau, évoluant dans une ligue 2 fois supérieurs à la ligue magnus !! En play off mais aussi en saison régulière, il y a 2 à 3 matchs par semaines, ce qui évidement peut laisser quelques traces au fil du temps....! Ayant vu plusieurs matchs cette saison à genève, il ressort quand même autre chose en terme de jeu et d'engagement, que les 3/4 de nos matchs de ligue magnus, opposant à 80 %, des équipes composées majoritairement de seconds couteaux étrangers ...!!!!!
En suisse, une ossature locale, 4 étrangers max par équipes !!!!! un exemple à suivre ! |
|
| |
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.
 
|
|
|
|
|
|
|
...Bitte wählen Sie Ihre Sprache... Choose your language in just one click... Choisissez votre langue, clic plus haut...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |
|
RSS
