Avant de gouter à une mimi-trêve et au sortir d’une victoire nette face aux Jokers samedi dernier, les rémois retrouvaient la coupe de France à l’occasion de leur quart de finale qui les envoyait cette fois-ci à Dijon. Les Ducs avaient déjà rencontré les rémois par deux fois en pré-saison avec deux victoires plus ou moins serrées (5-2) et (3-2).
Arbitres : Monsieur Bliek assisté de Messieurs Margry et Barcello
Buts : Dijon : 18:06 Martin Balcik (ass Aymeric Gillet et Stephen Dugas) ; 37:22 Miroslav Kristin (ass Erik Bochna) ; 56:54 Luc Mazerolle (ass Stephen Dugas) ; 57:57 Miroslav Kristin (ass Erik Bochna) ; 59:19 Luc Mazerolle (ass Juraj Senko) Reims :
Pénalités
24' dont 10' à Bochna contre Dijon
16' contre Reims
Et l’entame de match donnait lieux à une partie équilibrée entre Ducs et Phénix, chacun tenait parfaitement ses positions. La 1ère occasion de scorer revenait aux Ducs qui bénéficiaient d’une généreuse pénalité.
Emily Simon (Archives)
Les Ducs arrivaient sans mal à s’installer en zone offensive, mais Neumann était à la parade, comme lors en championnat ces deux dernières sorties. Le rythme du match était rapide et tour à tour chaque équipe allait bourdonner dans la zone adverse, mais Hurajt et Neumann faisait la loi dans leur territoire. A la 13ème c’était au tour des Phénix d’avoir une grosse opportunité avec un 5 contre 3 à 12’36.
Hélas les Phénix éprouvaient quelques difficultés à installer leur jeu de puissance et les Ducs parvenaient sans peine à se dégager, malgré quelques tentatives de Tomas Sax. A la 16ème Reims bénéficiait d’une nouvelle supériorité numérique, mais celle-ci était vite réduite à néant par une pénalité. Peu après les hôtes en concédaient une autre, qui offrait cette fois ci aux Ducs un 5 contre 3. Et ces derniers n’allaient pas laissés pareille occasion en route. Gillet de la pointe adressait un slap dans le paquet, le palet était dévié sur Balcik qui reprenait sans contrôle pour la déviation de K.Dugas (1-0, 18’06).
La réussite avait souris aux dijonnais sur ce coup, leur permettant de prendre les devants dans ce match disputé. Le reliquat de la pénalité restant était tué par les Phénix et la sirène retentissait sur cet avantage de 1-0 pour Dijon.
Le second tiers reprenait et les locaux paraissaient bien décidés à hausser la cadence pour se mettre le plus rapidement possible à l’abri.
Emily Simon (Archives)
Reims résistait aux assauts des Ducs avec son courage et grâce aussi à son gardien slovaque, auteur des parades décisives. Dijon n’arrivait pas à faire la différence et s’exposait donc aux contres rémois. Jeanbourquin et Vrielnyck donnaient même quelques sueurs froides à l’arrière garde dijonnaise, mais Hurajt était là pour rassurer les partisans des Ducs.
Et c’était au moment où Reims se découvrait un peu pour revenir à la marque, que Dijon allait planter une deuxième banderille. Bochna servait Kristin dans le dos de la défense rémoise, l’avant slovaque fixait Neumann et le trompait en toute tranquillité (2-0, 37’22).
Une nouvelle fois en fin de période, Dion avait trouvé la faille chez les Phénix, ce qui leur permettait de faire le break avant la pause.
Toutefois, tout restait encore jouable pour Reims, un petit but et tout était relancé dans cette partie, où les Phénix opposaient une belle résistance aux pensionnaires de Magnus. Une pénalité à la 45ème venait une occasion aux Phénix de se repositionner, mais Hurajt fermait la porte.
Une minute plus tard le portier des Ducs était une nouvelles fois à la parade sur une échappées des frères Sax, Tomas Sax voyait son lancer repoussé. Les Phénix venaient là de manquer une opportunité de revenir sur les tallons des dijonnais.
Les minutes défilaient sans que rien ne bouge au tableau d’affichage et l’on sentait la fatigue gagné les Phénix. Une pénalité de part et d’autres n’offraient guère d’opportunités aux deux équipes. A quatre minutes du terme, Dijon pliait l’affaire avec un nouveau but, cette fois-ci en supériorité, l’œuvre de Mazerolle (3-0, 56’54).
Les rémois n’avaient plus rien à espérer et Dijon pouvait dès lors jouer l’esprit libéré. Kristin, sur un palet perdu (4-0, 57’57) et Mazerolle en déviation, donnait un peu plus d’ampleur au score, qui ne reflétait toutefois pas les débats entre les deux formations (5-0, 59’19).
La partie se terminait donc sur cette victoire dijonnaise, mais le score était lourd peu flatteur pour des Phénix qui auront longtemps ennuyé les locaux par leur abnégation et leur défense.
Le public dijonnais pouvait célébrer la qualification de ses protégés, qui rejoignaient Rouen, Grenoble et Angers, les autres qualifiés du soir. Pour Reims c’étaient la fin d’une belle aventure en coupe, qui les aura vu se propulser en ¼ de finale pour la 1ère fois. Place désormais à une mini-trêve à l’occasion des fêtes de noël, la date de la reprise étant fixer au 29 décembre pour préparer la reprise avec un déplacement à Annecy le 3 janvier.