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Hockey sur glace - Hockey en France
Media Day 2024 : conférence de presse
 
Le Media Day de la Ligue Magnus, qui s'est tenu le lundi 9 septembre aux espaces Diderot à Paris, a débuté par une conférence de presse avec les principaux acteurs du hockey français, notamment le président de la FFHG Pierre-Yves Gerbeau. Retrouvez ici un résumé des principales annonces faîtes lors de cet événement.
 
Paris, Espaces Diderot, Hockey Hebdo Guillaume Schwab le 13/09/2024 à 15:30
Eric Ropert (directeur général de la FFHG)
 
« C’est la troisième édition du « Media Day », en bon français. On est très contents de l’organiser. La Ligue Magnus est évidemment un sujet important du hockey français et elle se structure au fur et à mesure. Comme d’habitude, on va commencer par une conférence de presse pour dérouler différents sujets et ensuite vous pourrez vous entretenir avec chacun des clubs venus avec leur capitaine, leur entraîneur et leur président ou manager général. 
Photo hockey Hockey en France - Hockey en France - Media Day 2024 : conférence de presse
Photo : Guillaume Schwab


On essaie de travailler avec tous les clubs de Magnus dans le même esprit, comme si la Ligue était indépendante. On a un nouveau projet de structuration de la Ligue et des clubs pour arriver un jour à mettre en place cette indépendance quand un certain nombre de prérequis seront en place. Beaucoup le sont déjà en termes réglementaires. Le focus pour les prochaines années est le modèle économique et marketing, pour que la Ligue soit économiquement viable. Il est important de préciser que depuis que l’on a lancé cette initiative, cela a modifié la forme du championnat, le passage des clubs en sociétés… Pour ceux qui sont là depuis longtemps, ce championnat n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’il était il y a une quinzaine d’années. Ce modèle ne peut pas se développer sans des partenaires qui nous y aident non seulement financièrement mais aussi sur d’autres mécanismes. On est très heureux que Synerglace, le partenaire principal de la Ligue Magnus, nous accompagne à nouveau pour les deux prochaines saisons (2024-2025 et 2025-2026). Nous sommes vraiment dans un travail commun pour faire grandir notre sport et le structurer.

Concernant le nouveau partenariat média, on avait lancé la saison dernière une démarche structurée et structurante. On est heureux suite à cette procédure, où nous avons reçu de nombreuses réponses, de retenir la société Sportway qui est représentée aujourd’hui par Martin Englund. On est contents d’avoir trouvé un partenaire qui produit déjà beaucoup de hockey sur glace et qui s’inscrit dans une vraie volonté de mettre en place des outils pour développer notre sport. On a par ailleurs la chance d’avoir finalisé un partenariat avec les antennes de BFM pour avoir une multidiffusion des matches de Ligue Magnus à la fois sur les plateformes Sportway (Magnus.tv) et sur les antennes régionales de BFM. On est dans l’esprit de mettre en place une meilleure qualité de production et d’aller chercher une meilleure exposition pour notre championnat et donner plus de valeur aux clubs et à leurs différents partenaires. Cela va nous permettre également de générer des « highlights » que l’on pourra envoyer à l’ensemble des médias. On a demandé à chaque club de nous faire la liste de leurs contacts médias locaux. Cela va permettre de valoriser notre sport. Il y a également d’autres discussions en cours avec d’autres médias. » 
  

Pierre-Yves Gerbeau (président de la FFHG)
 
« Bonjour à toutes et à tous. D’habitude on organise cet événement à Bercy mais là ils avaient une finale paralympique de basket fauteuil hier. Je m’arrête cinq secondes sur ces JOs incroyables. Je pense que ce qui aura le plus marqué les sportifs que l’on est, c’est l’engouement du public. Sachant qu’on est français et que l’on a passé la plupart de notre temps à râler sur le fait que l’on ne pourrait plus se balader etc. On a vu l’engouement à la fois pour les sports et les para-sports, on espère que ça va continuer comme c’était le cas en 2012 en Angleterre. C’est important d’en parler, car nous avons l’immense chance d’avoir obtenu l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver en 2030, à condition bien sûr que Monsieur Barnier signe la garantie de l’Etat dans les jours qui viennent. Maintenant que l’on a un premier ministre et sachant qu’il avait déjà organisé les Jeux Olympiques en 1992, cela devrait bien se passer. En tout cas, c’était un moment important pour l’ADN du sport français et où l’on a performé. C’est important pour l’Agence Nationale du Sport et Claude Onesta. Maintenant il ne faut pas se cacher pour que cela ne retombe pas dans un soufflet par rapport aux problématiques qu’il y a autour de la politique française. 
Photo hockey Hockey en France - Hockey en France - Media Day 2024 : conférence de presse
Photo : Guillaume Schwab
Pierre-Yves Gerbeau (président FFHG)

 
Pour faire le point sur la dernière saison, que ce soit dans les championnats de jeunes, les différentes divisions et surtout notre Ligue Magnus, la chose que je retiens le plus est la mission d’intérêt général. Un cap de maturité a été passé dans l’ensemble des clubs professionnels. Je voulais donc remercier l’ensemble des acteurs et notamment les membres de la commission Magnus, qui ont vraiment fait preuve d’enthousiasme et de volonté d’avancer. En 2023-2024, on a battu un nouveau record de fréquentation. On est le deuxième sport en salle de France derrière le basket, ce qui est un très bon message. Nos clubs professionnels sont non seulement performants sur la glace, mais également en matière de compréhension du client, de motivation de leurs spectateurs… Concernant la Fédération, on a lancé notre révolution en 2022 et là c’est la première année où nos championnats de jeunes se réinventent pour redonner de la valeur à nos championnats amateurs et aussi pour nous structurer et porter la haute performance de nos jeunes pour répondre aux échéances qui vont arriver. La réforme de l’arbitrage s’est lancée également l’année dernière et on espère vraiment que cela porte ses fruits. Enfin et surtout, on a un nouveau partenariat média et nous avons d’énormes attentes afin que cela nous fasse passer un cap. On a beaucoup œuvré, sous l’égide de David Lappartient, pour obtenir les Jeux Olympiques en 2030 en essayant d’apporter notre pierre à l’édifice. On a également travaillé pour obtenir les Mondiaux en 2028 grâce notamment à Monsieur le directeur général (Eric Ropert) qui a porté le projet. On ne peut pas dire que l’on espère, parce que l’on ne souhaite pas que le désastre humanitaire en Ukraine continue, mais on a essayé de faire ce qu’il fallait pour se qualifier pour les JO 2026 et on aura la réponse en février. Cela serait un cercle parfait pour le hockey français, non seulement en termes d’exposition médiatique mais aussi en termes de modèle économique.

Enfin, notre dernier sujet et pilier stratégique concerne les aspects environnementaux. On a fait les assises des patinoires et on avance beaucoup sur ce sujet-là. Les deux nouvelles patinoires qui vont voir le jour, à savoir celle de Chamonix et la patinoire olympique de Nice, devront être, si ce n’est à carbone zéro, extrêmement vertueuses. Grâce à nos partenaires qui ont la même vision stratégique que nous, on se veut d’être exemplaires et avancer vers des labels et certifications. L’objectif sera qu’à l’avenir il n’y ait plus une seule nouvelle patinoire construite par fonds publics ou privés qui ne soit pas à carbone zéro ou vertueuse. On voulait surtout vous dire que l’on a beaucoup d’attentes concernant cette saison 2024-2025. Les playoffs ont été absolument incroyables l’an dernier, avec un véritable engouement du public et une qualité du hockey reconnue un peu partout en Europe. On était avec Eric (Ropert) à Rouen hier soir (dimanche) et on a vu l’équipe de Rouen mener trois buts à un face à Trinec, l’équipe championne de République Tchèque. »
 
 
Grégory Fage (Directeur Général de Synerglace) 
Photo hockey Hockey en France - Hockey en France - Media Day 2024 : conférence de presse
Photo : Guillaume Schwab
Grégory Fage (Synerglace)

 
« Synerglace va fêter ses 25 ans cette année. On sent qu’il y a une dynamique super intéressante autour des sports de glace. Pierre-Yves (Gerbeau) a parlé des patinoires vertueuses ou zéro carbone, il y a également les Championnats du Monde en 2028 puis les Jeux Olympiques. Suite à cela, on a naturellement décidé de renouveler notre partenariat avec la FFHG, mais aussi avec la Synerglace Ligue Magnus pour une durée de deux ans. On voulait également s’engager plus d’un point de vue environnemental et sociétal. Tout est parti d’une rencontre avec Julien Pierre (ndlr : ancien rugbyman international français, fondateur de Fair Play For Planet, un label éco-responsable pour les clubs, les sites et les événements sportifs) et de valeurs communes que l’on retrouve dans le hockey sur glace et que l’on essaye de véhiculer. On a la chance d’avoir douze clubs qui peuvent potentiellement délivrer un message fort et exemplaire. On a donc décider de se rapprocher avec Julien et de travailler sur la labellisation de l’ensemble des clubs de Synerglace Ligue Magnus d’un point de vue environnemental et sociétal. Avec Synerglace, on a décidé de porter ce projet en tripartite et de le financer à hauteur de 72 000 euros. Je laisse Julien vous présenter la démarche. Une chose est sûre : le sport peut véhiculer de belles choses et là on a la chance de faire quelque chose d’unique, d’exemplaire, tous ensemble. »
 
 
Julien Pierre (fondateur de Fair Play for Planet)
 
« Je suis ravi d’être présent à ce Media Day, j’en ai déjà vécu quelques-uns mais au rugby. Je souhaite déjà une bonne saison à l’ensemble des équipes ici présentes. Avec Grégory (Fage), nous avons effectivement très vite échangé et il a été décidé d’engager l’ensemble des douze clubs de la Ligue Magnus dans une démarche de labellisation. On a créé Fair Play for Planet après ma carrière de rugbyman, qui est le premier label eco-responsable des clubs et de toutes les structures sportives. On fête nos quatre ans. Aujourd’hui, on peut annoncer que la Ligue Magnus est la première ligue professionnelle au monde à engager l’ensemble de ses clubs dans une démarche vertueuse. Je trouve que le message est extrêmement fort. Monsieur le président de la FFHG a parlé de Paris 2024 et je crois que cette décision s’inscrit totalement dans l’héritage de ses Jeux. Nous serons présents auprès des clubs pour leur faciliter la tâche au maximum. Je ne vais pas rentrer dans les détails du fonctionnement du label, car ce n’est pas l’objet de cette conférence, mais en effet le message est puissant et on est très fiers d’être à vos côtés pour les deux prochaines années. »
 
 
Martin Englund (Sportway)
 
« C’est un honneur pour nous de travailler avec la Ligue Magnus et la Fédération Française de Hockey. Pour nous, ce n’est pas seulement une opportunité de travailler ici en France, le hockey fait vraiment partie de notre pedigree et nous travaillons déjà avec différentes fédérations en Europe telles que la Suède, la Finlande, la Norvège ou encore la République Tchèque. Cet été aura été très chargé pour nous en vue de démarrer ce partenariat. Nous avions peu de temps pour augmenter la qualité de la production et avons installé de nombreux nouveaux équipements au sein des différentes patinoires de Ligue Magnus. Je dois donc commencer par remercier chaleureusement les clubs de Ligue Magnus pour s’être rendus disponibles et nous aider dans les préparatifs de la saison à venir. Pour la première fois au monde, notre technologie utilise à la fois une technologie de diffusion TV traditionnelle et une production assistée par intelligence artificielle. C’est la première fois que cette technologie sera déployée à travers une Ligue entière et ce sera donc la Ligue Magnus. Cela signifie que la qualité de l’ensemble des matches de la Ligue devrait être de haute qualité. Nous avons lancé nos plateformes OTT mi-août (Magnus.tv et Hockeyfrance.tv) et sommes déjà très satisfaits de l’intérêt qui en a été porté. Nous comptons presque 20 000 créations de compte sur les plateformes. Cela représente donc près de 20 000 personnes prêtes à devenir abonnées à nos services lorsque la saison commencera. C’est une indication importante qui montre que nous sommes sur le bon chemin et nous sommes plutôt confiants concernant le nombre d’abonnés que nous aurons lors de cette saison. Nous sommes par ailleurs satisfaits du partenariat avec BFM qui va permettre d’élargir le spectre de diffusion des matches de hockey. C’est aussi notre travail de rendre ce sport accessible pour accroître l’intérêt et faire grossir le nombre de supporters. Le hockey est mon sport de cœur et je serai très honoré de travailler avec les acteurs du hockey français pour les prochaines années. »
 
 
Guy Fournier (manager général des Dragons de Rouen)
 
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Photo : Guillaume Schwab
Guy Fournier (Dragons de Rouen)
« Je voulais tout d’abord faire un point sur mon coach (Fabrice Lhenry) parce que je reconnais sa passion. Je trouve cela beau et suis d’autant plus admiratif de mon staff de coaches parce que cette 17e Coupe Magnus ramenée à Rouen cette année l’a été en faisant jouer des jeunes comme Perret, Hervé, Goncalves, Cantagallo… Plein de jeunes joueurs d’une vingtaine d’années qui n’étaient pas assis au bout du banc mais jouaient 17-18 minutes par match. Moi, je suis de l’ancienne génération où l’on pouvait se permettre de finir des matches ou des tiers temps à seulement deux blocs. Maintenant tout le monde joue et cela fait partie d’une cylindrée, d’une machine. Ses jeunes là se voient donner des responsabilités dans des moments importants et cela participe à leur développement. Je vais voir chaque année les Championnats du Monde et j’ai connu des années où sincèrement on ne touchait pas le palet, on n’arrivait pas à créer de choses. On espérait que notre gardien soit suffisamment chaud pour gagner un match 1-0, alors que là on crée des choses. Le hockey français évolue. Je suis arrivé en France en 1984 dans un club de l’élite (ndlr : Viry-Châtillon) où l’on s’entraînant trois fois par semaine dont le lundi et le mercredi à 22h. C’était à l’époque le meilleur niveau français. Aujourd’hui tout le monde est organisé et cherche à s’améliorer, ce qui fait que notre sport est désormais sur un marché porteur. A Rouen, on est tout le temps à guichets fermés sauf au mois de septembre où il reste en général une soixantaine de places à vendre. On a que 3078 places, mais il faut tout de même les vendre. Là on a joué nos deux premiers matches de coupe d’Europe début septembre à guichets fermés. Le hockey français attire désormais des investisseurs et il y a de beaux projets de patinoires. On va avoir les Olympiques et les Championnats du Monde… On a un produit qui plaît. Quand vous amenez des gens dans une patinoire pour la première fois, c’est très rare que les remarques soient négatives. Je ne vous dis pas qu’ils vont acheter le bonnet et l’écharpe mais en général ils vont chercher à revenir et en parler autour d’eux. Ce n’est pas facile de prendre la parole en dernier car tout a été dit et en plus je suis d’accord avec ce qui a été dit. Pour être honnête, j’ai connu des années à Rouen où en arrivant à la patinoire j’avais zéro stress car je ne voyais pas comment on pourrait perdre le match. Il fut une époque où je vendais des soirées vip ponctuelles, où je disais à mes clients avant le match que je leur rembourserais leur soirée en cas de défaite. Je peux vous dire que ça fait des années que j’ai fini de faire le malin comme ça car il n’y a plus de match facile et tout le monde peut battre tout le monde. Le championnat est très homogène et on l’a d’ailleurs vu lors des playoffs avec les parcours de Bordeaux et de Cergy.

Concernant le fait que ce soit notre dernière saison avec Thierry (Chaix), qui est un peu plus discret, je reste persuadé que la chose la plus importante dans une organisation c’est la tête dirigeante. Thierry donne le cap et nous derrière on travaille et on va dans la même direction. Même s’il est effacé, c’est le gars le plus important et je pense que dans tout club, avoir quelqu’un qui soit là-haut et qui dirige cela est primordial pour notre développement. A un moment donné, il faut passer la main et on s’était toujours dit avec Thierry que l’on partirait ensemble. On va le faire à la fin de la saison, mais on a voulu s’assurer de laisser le club entre de bonnes mains. Sportivement, on voulait quelqu’un qui soit en capacité de faire le boulot et qui ait la fibre humaine et la sensibilité de continuer à s’investir dans la communauté. On est très attachés à cela. On considère que l’on fait partie des privilégiés dans la vie et qu’il faut renvoyer l’ascenseur. Il faut que ça vienne du fond du cœur car quand on fait les choses de manière forcée cela se voit toujours. On s’aperçoit a posteriori que c’est un vecteur de communication exceptionnel. Les gens parlent des Dragons à Rouen parce que c’est une équipe qui amène des titres mais également une équipe humaine qui aide les gens. On vit dans un quartier compliqué et on a quelques embrouilles à gérer à l’occasion, mais on a plein de belles histoires. Tous les week-ends on ramène les gens gratuitement, dans leur propre voiture, les vendredis soir et samedis soir de 21h à 5h du matin à la sortie des bars, des restaurants, des discothèques... On ramène entre 40 et 50 bagnoles tous les week-ends. On a peut-être sauvé quelques drames familiaux avec ça. Tout ça pour vous dire que je voulais que la personne qui va prendre ma place, qui s’appelle Marc-André Thinel, ait cette sensibilité-là et c’est le cas. Ensuite, le plus dur était de trouver quelqu’un qui prenne la place de Thierry Chaix. On a eu le bonheur et la chance d’avoir Gaëtan Muller, qui est plutôt du milieu du basket. C’est un gars de Darnetal (ndlr : une commune située dans l’agglomération de Rouen) qui revient à sa terre natale. C’est lui qui va reprendre la place de Thierry. Quand je dis qu’il faut passer la main à un moment, je me souviens de l’époque où j’envoyais des fax pour les transferts internationaux. Le sport évolue. C’est bien de partir et de laisser d’autres personnes comme Gaëtan qui peut amener une autre dimension. Il connaît le sport et je pense qu’il a l’intelligence de ne pas s’occuper du sportif, mais de ce qu’il connaît c’est-à-dire le commercial, l’événementiel et la direction. Je pense que le club de Rouen peut continuer à évoluer. C’est une belle phase du club et je suis assez optimiste pour la suite. » 
 
 
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