Gap démarre le premier et d'entrée Vondracek lance sur la cage locale. Ahsberg contre à son tour et réalise le premier tir bourguignon. Dijon se met en position mais est maladoit devant le but gapençais et Garmann s'en sort. Les Rapaces jouent en contre et fondent sur la cage à une vitesse impressionnante.
Gauthier en break trouve Garman face à lui. L'offensive dijonnaise s'installe mais offre beaucoup d'erreurs et de déchets, les mauvaises passes sont légions, les engagements sont quasiment tous perdus. Une fois encore c'est la deuxième ligne qui va faire le métier tandis que la première se perd dans un alambiqué système de passes dans le vide.
Nicolas Ritz longe la cage et lance, le palet est mal repoussé par le gardien, Decock à bien suivit et pouse au fond (1-0 à 05'47). |
Photographe Guillaume MEURISSE |
Le portier de Dijon fait le métier |
Eriksson sert Andersson dans le slot, mais ce dernier ne lance pas. Gap profite de ce genre d'erreurs dijonnaises pour reprendre le palet et repartir à l'assaut, mais sans trouver le succès, face à Barrier qui remplace sur le pieds levé l'habituel Buysse, victime d'une mauvaise grippe selon nos sources.
Valier mène la contre offensive, la défense alpine est vite mise en difficultés et Michael Garman repousse tant bien que mal en concédant de nombreux rebonds.
Petit à petit le jeu retombe et l'offensive dijonnaise s'empêtre dans la rugueuse défense gapençaise. Les Rapaces jouent vite et en contre, leurs passes sont millimétrées mais ils ne parviennent pas à se défaire de Julian Barrier qui multiplie les arrêts.
Ahsberg force pour doubler la mise, mais Garman réalise un arrêt d'excellente facture. Alors qu'il bloque la rondelle a genoux, Andersson vient lui asséner des violents coups de crosses sur le mollet, fou de rage Virpio se rue vers le Suédois et l'envoie voler d'une puissante charge. Les deux hommes rejoignent les geôles bourguignonnes pour deux minutes.
Dijon semble plus incisif à quatre contre quatre mais le dernier rempart haut-alpin est infranchissable. Les nombreuses erreurs défensives gapençaises et les mauvaises relances ne sont pas bien exploitées par les locaux. Valier sert Mulle idéalement au second poteau, il pousse dans l'angle grand ouvert mais Garman d'un ultime réflexe élance sa jambière et repousse au loin.
En fin de tiers Gap doit évoluer à 3 contre 5 mais le powerplay ducal est catastrophique, ne proposant que deux maigres lancers sur la cage adverse.
Tirs cadrés : 15 / 14 pour Gap
Engagements : 15 / 9 pour Gap
La marée monte puis redescend :
Dijon revient pour quelques secondes en double avantage mais continue sa stérilité effarante en powerplay et Gap s'en sort sans dommage. Garman s'interpose sur le retour dijonnais et permet à son équipe de se relancer vers l'avant. Barrier à chaud devant sa cage et sa défense commence à donner d'inquiétant signe de faiblesse. Mickaël Perez complètement isolé dans l'axe fusille le gardien ducal (1-1 à 21'34).
Gap commence à accélerer le rythme et force le verrou. Valier parvient à s'échaper en break mais perd bêtement le palet, Syväsalmi le récupère et lance au loin pour Nicolas Arrossamena qui part seul en contre, et d'un tir bien placé bat le portier (1-2 à 23'55).
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Photographe Guillaume MEURISSE |
Garman au four et au moulin |
Gap est pénalisé dans la foulée, mais Garman veille et en grand écart parvient à repousser les sollicitations dijonnaises. Alors que la mayonnaise de la suppériorité numérique n'a toujours pas prise côté locale, les visiteurs réussissent à s'en tirer une fois encore.
Les Rapaces se sentent pousser des ailes et se ruent en avant, la pression monte d'un cran sur la cage bourguignonne et au pire moment, la défense dévisse complètement.
Valchar lance, Barrier repousse in-extremis mais l'intenable Roman Vondracek est sur le rebond et fait trembler les filets (1-3 à 26'34).
La poignée de fans gapençais fait du bruit pour saluer son équipe tandis que, dans Trimolet pleine à craquer, le silence feutré s'installe.
Dans la foulée Vondracek, oublié dans le slot, manque de marquer une fois encore mais cette fois Barrier à le dernier mot. Dijon profite d'une pénalité pour inverser la tendance, mais son powerplay toujours aux abonnés absents ne trouve pas l'ouverture. Les Ducs veulent bien faire mais ni arrive pas face à Garman et à sa défense qui font bloc. Finalement c'est sur un 1 contre 1 que la partie se débloque.
Mikael Eriksson part en break et d'un bon drible parvient à battre le portier des Alpes (2-3 à 31'28).
Ce but à le don de relancer les locaux qui se mettent à hausser le ton, Gap plie mais parvient à tenir son mince avantage. Michael Garman multiplie les parades devant sa cage pour éviter le naufrage, il vole litéralement de tous les côtés mais va finir par s'incliner.
Gauthier sert Decock en pointe. Son premier shoot est repoussé, mais le rebond concédé dans l'axe lui revient et lui permet de marquer son second but personnel (3-3 à 35'55).
Les Gapençais peinent à retrouver leur rythme du début de tiers et laissent filer la partie qui commence à leur échapper. En fin de tiers ils sont de nouveau pénalisés, et pour une fois les Ducs vont en profiter.
Ritz à la bleue profite du trafic devant la cage pour redonner l'avantage aux siens à l'issue d'un tiers fou (4-3 à 39'01).
Les Dijonnais reviennent à toute allure sur la glace. Gap lance des contres offensives sans vraiment parvenir à déstabiliser la défense bourguignonne. Les Rapaces essayent de s'installer et cherchent à retrouver leur jeu de passes. Il vont se faire sanctionner par un breakaway mortel mené par Daniel Ahsberg (5-3 à 42'43).
Ce but à le don de doucher les espoirs des visiteurs qui accusent le coup, ils tentent de repartir de l'avant mais vont vite se faire subtiliser le palet et doivent reculer en toute hâte. Le pressing ducal met à mal la défense alpine qui montre alors ses limites, Garman tente de boucher les voies d'eau mais il ne peut pas tout faire seul. Les grosses erreurs défensives, comme les relances ratées, mettent en grand danger les Rapaces qui donnent le bâton pour se faire battre.
Malgré tout, Gap parvient à tenir sa cage sans encaisser. Une faute locale lui permet même de se remettre à l'attaque. Le jeu de puissance des visiteurs est bien en place, les occasions sont légions mais Julian Barrier est impérial devant son but et ne cède rien.
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Photographe Guillaume MEURISSE |
Thomas Decock boucle son hat trick |