Les Dijonnais remportent la première mise au jeu et mettent rapidement la pression, Morzine peine à s'en sortir et subit. Les Ducs, comme à leur habitude, ne parviennent pas à s'installer et préfèrent lancer des contre-attaques solitaires. Sur l'une d'entre elles, Eriksson force Hare à un impeccable double arrêt. Sur une action similaire, Ritz manque le cadre.
Morzine est alors pénalisé, offrant un peu d'espace et un jeu posé aux locaux. Ritz, à la bleue, canonne à côté. Le powerplay installé tourne enfin bien, mais le nombre de tirs est trop faible pour prendre à défaut l'ultime carré montagnard.
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Photographe Guillaume MEURISSE |
La joie des dijonnais |
Les Ducs sont à leur tour pénalisés, mais le jeu de puissance morzinois est mal agencé et vilipende ses occasions.
Dès la fin de prison, Johan Andersson parvient à s'échapper en break, son tir puissant provoque une faute de main d'Hare et, mal détourné par la mitaine du portier, le palet termine au fond du but (1-0 à 07'59).
Morzine-Avoriaz repart à l'assaut et va rapidement remettre les pendules à l'heure.
Un placement catastrophique de l'arrière-garde, Jones sert Hudson, complètement isolé dans l'angle, fusille Buysse (1-1 à 09'23).
Les Pingouins forcent mais sont pénalisés, le jeu de puissance ducal retrouve sa fébrilité et ne donne rien. Dijon reste installé et pousse sur la cage adverse.
Finalement, Hare, masqué, va encaisser un but sur un tir plutôt anodin de Sedlak (2-1 à 12'25).
Les Dijonnais font de leur mieux et restent à l'offensive, les lancers s'enchaînent mais sans parvenir à débloquer le score. Les Ducs sont pénalisés pour un bête surnombre, une fois encore les Pingouins n'en profitent pas. Dijon revient à la charge mais se heurte dans la défense visiteuse qui fait son métier.
Loïc Gaydon mène un contre solitaire et s'en va battre Buysse pour égaliser (2-2 à 17'59).
Les Bourguignons tentent de reprendre le jeu à leur compte mais sans succès face à l'arrière-garde des Morzinois.
Tirs cadrés : 15 / 11 pour Dijon
Engagements : 9 / 9
Un drôle de but et puis c'est tout :
Le jeu reprend doucement et les deux équipes se cherchent et ne veulent pas se découvrir. Gauthier, dans le coin de la cage, lance, le palet est bloqué dans l'angle par le portier, il finit par faire un mauvais mouvement et le puck libéré roule dans le but (3-2 à 21'20).
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Photographe Guillaume MEURISSE |
But de Carl HUDSON |
Szabo slappe à la bleue mais Buysse s'interpose. Les Pingouins peinent à reprendre le contrôle de la partie, même en supériorité numérique ils n'inquiètent guère leur ancien gardien qui fait le métier.
Le match devient brouillon et le jeu va d'un côté à l'autre sans véritable rythme. Les Ducs, satisfaits de leur avance, ne forcent pas trop leur talent pour l'accroître et jouent invariablement le contre. La défense morzinoise, qui a bien saisi cette stratégie, parvient à étouffer sans difficulté les assauts locaux et repoussent sans cesse.
Morzine contrôle le palet mais sans vraiment proposer un jeu construit, pourtant leurs passes sont efficaces, mais leurs chances de tirs sont très faibles. Chris Jones, seul devant la cage, tire à côté.
Les visiteurs sont pénalisés ce qui permet aux Ducs de revenir mais, alors qu'ils cherchent l'ouverture dans la cuirasse alpine, une bagarre générale éclate et un flot de pénalités s'ensuit. Les geôles de Messire le Duc se remplissent et les manants s'en vont y croupir.
Les Dijonnais restent à l'offensive et proposent bien quelques lancers, mais sans grand danger pour Andrew Hare. Morzine, à la peine, n'arrive plus à sortir de sa zone. Un magnifique une-deux manque de déboucher sur un but, mais Hare s'envole et parvient à le bloquer au second poteau.
Tirs cadrés : 14 / 12 pour Dijon
Engagements : 11 / 11
Trimolet, morne glace :
Le troisième tiers reprend sans vraiment de conviction de part et d'autre, on cherche du rythme pendant que les deux équipes cherchent vainement un second souffle.
Finalement, ce sont les Bourguignons qui tirent les marrons du feu, ils réussissent à se réinstaller tant bien que mal. Un mauvais rebond lâché par le portier visiteur file au second poteau jusqu'à Decock mais son tir est parfaitement contré par les défenseurs morzinois pas chiches de sacrifices dans ce match.
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Photographe Guillaume MEURISSE |
ça brasse à Trimolet |
Les Ducs cherchent encore et toujours l'ouverture mais Andrew Hare et sa brigade défensive font ce qu'il faut pour empêcher le naufrage complet.
Morzine-Avoriaz Les Gets, sous pression, parvient à s'en sortir par des contres qui n'aboutissent pas vraiment. Le match devient de plus en plus poussif et les deux équipes peinent à trouver des automatismes. Une pénalité dijonnaise ne donne pas d'occasion aux visiteurs qui sont mal agencés.
Eriksson parvient à lancer un contre mais il échoue sur le gardien morzinois qui s'interpose avec brio. Le powerplay n'a rien donné mais il a permis de remettre les Pingouins dans le bon sens, ils se mettent à forcer. Sur une mauvaise sortie, Buysse se trouve bien trop avancé, mais le tir de Nabb passe en haut de la cage.
Les minutes défilent et il n'en reste presque plus, à ce moment-là Ritz s'étale en zone offensive, Brodin, qui était devant lui mais qui n'y peut rien, est sanctionné par l'arbitre, malgré les protestations du malheureux innocent, le zèbre reste inflexible. Il ne reste que 2'20 à jouer dans le match et Morzine doit passer 2 longues minutes à 4. Les Ducs, sans vraiment le vouloir, ne font pas sauter le verrou.
Alors qu'il reste une trentaine de secondes à jouer, Hartogs joue le tout pour le tout et sort son gardien, Morzine met la pression mais sans succès. Ahsberg, en toute fin de match, lance mais le puck franchit la ligne après la sirène.
A ce moment-là, une empoignade monstre a lieu contre la bande, Robichaud et Szabo s'expliquent violemment et les arbitres peinent à séparer tout le monde et à renvoyer les deux équipes aux vestiaires.
Tirs cadrés : 9 / 6 pour Dijon
Engagements : 9 / 7 pour Morzine-Avoriaz Les Gets
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Thomas Decock
** : Carl Hudson
* : Henri-Corentin Buysse