Russie - Danemark 

3 - 1
(2-1, 1-0, 0-0)
 

Face au dernier de la classe, les Russes alignaient leur gardien numéro 2 : Konstantin Barulin, le roc mytischois. En face, les Danois titularisaient Nielsen, le portier de Rauma. Pour une fois, l'armée rouge fonçait d'entrée à la cage et monopolisait le palet dans la zone adverse. Medvedev, d'un lancer de brute juste sous la transversale, ouvrait prématurément le score pour une Russie enfin lancée. (1-0 à 02'08)
Les Danois inversent la tendance et partent à l'assaut, la Russie soudain éteinte laisse jouer son rival avec une déconcertante facilité.  La partie change de physionomie, Lars Eller remet le palet dans le slot qui heurte la crosse de Nikulin avant de lober Barulin, supris par ce tir ami. (1-1 à 04'11).

Sur un but contre son camp, la Russie se fait rejoindre, et peut grommeler mais, une fois encore, elle reste amorphe et sans vraie réaction. Le Danemark n'en profite pas et bute dans la défensive russe qui, elle, est bien placée. La Sbornaya refait enfin surface dans cette rencontre et pousse. Evgeni Malkin dribble toute la défense et, d'un tir dont il a le secret, refait passer son équipe devant. (2-1 à 13'35)
Les Russes, rassurés, contrôlent la rondelle et tiennent la dragée haute à leur rival jusqu'à la sirène. A part un petit passage à vide et quelques cafouillages, le premier tiers a été (enfin) bon pour la Russie qui mène d'une courte avance après vingt minutes.

Tirs cadrés : 20 / 8 pour la Russie

 

Le cuirassé Potemkin bombarde :

La Russie reprend à toute allure la seconde période, les Danois font de leur mieux pour tenir le coup mais c'est très difficile pour eux. Heureusement pour le Danemark, Nielsen est au four et au moulin pour bloquer les lancers russes.

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Les aigles bicéphales se lâchent et emportent ce qu'il reste de la défense scandinave qui ne peut plus rien faire. Kuznetsov part seul au but, il fait passer le palet entre ses jambes et le laisse sur la glace, Dmitri Kalinin arrive derrière lui, récupère la rondelle et fait trembler le filet danois, sur un but typiquement soviétique. (3-1 à 26'32).
L'armée rouge est installée et fait parler son artillerie, mais ni Malkin et son jeu de crosse impressionnant, ni la vitesse de Kuznetsov, ni les déviations de Perezhogin n'auront raison du portier danois. Simon Nielsen, impressionnant de domination, multiplie les parades devant sa ligne et tient malgré le bombardement sans relâche de la flotte russe. Qui ferait rougir de honte, les équipages des croiseurs Aurore, Potemkin, Sebastopol ou Petropavlosvsk.
Les Danois s'offrent quelques rares occasions en contre mais sans vraiment inquiéter le portier de l'Atlant.
La Russie monopolise le palet et fait peur à son rival qui tient avec courage et héroïsme sa ligne et son filet, grâce notamment à son portier.

Tirs cadrés : 20 / 8 pour la Russie

 

L'assaut des Vikings se brise sur les murs du Kremlin :
 
Le Danemark, pas encore distancé au score, peut encore y croire dans cet ultime vingt, mais la machine rouge est bien rodée et sait tenir son avantage sans jamais perdre son sang-froid. L'ours russe hausse le ton et emporte son adversaire qui se retrouve dans l'oeil du cyclone venu de Sibérie. Les tirs pleuvent, les Danois plient de tous côtés sous l'orage rouge. Kulyomin, seul face au but, est accroché, l'arbitre accorde un tir de pénalité indiscutable, mais Nielsen s'envole et repousse le tir.
La bravoure danoise est poussée à son paroxysme sous la puissance de feu des Russes. Ceux-ci, fatigués de dominer la rencontre, baissent de rythme et permettent aux Danois de revenir un peu dans le match. Ceux-ci ne parviennent pas à se créer d'occasions franches mais lancent tout de même au but et permettent à Konstantin Barulin de montrer sa force. Les Vikings poussent en fin de rencontre mais sans parvenir à déjouer le verrou russe qui tient bon. Impressionnante de puissance, la défense russe fait le métier et écoeure les malheureux scandinaves. Les Russes mènent la danse jusqu'à la sirène qui leur offre leur quatrième victoire consécutive sans se fouler.

Tirs cadrés : 20 / 12 pour le Danemark

 

La Sbornaya, qui possède un jeu impressionnant, a de nouveau appliqué sa recette pour vaincre le Danemark et remporter un quatrième succès d'affilée dans ces mondiaux. Les Russes ont montré une solidité défensive et continuent leur promenade offensive. Les Danois n'ont pas eu un match facile mais ont montré leur force et leur courage qui n'a pas suffi pour vaincre la terrifiante Russie qui affrontera la Suède demain pour un match qui s'annonce de très très bon niveau.