Match important entre deux têtes d'affiches du groupe H, et surtout deux frères ennemis qui luttent toujours pour être la meilleure équipe non-européenne des mondiaux. Les Etats-Unis remportent la première mise au jeu et passent tout de suite la première, ils foncent à l'assaut et s'installent rapidement dans la zone locale. Jim Slater s'infiltre et, d'un tir puissant, profite du trafic devant le but canadien pour ouvrir le score. (0-1 à 01'10).
Enorme coup de froid pour les joueurs de l'érable qui tire de l'arrière après moins de deux minutes de jeu. Les Américains, tout fiers de leur ouverture du score, relâchent un peu leurs efforts, bien mal leur en prend car les jeunes Canadiens ont la dent dure. Ils investissent la zone US et font le métier. La pression change de camp et, à toute allure, John Tavares égalise sous les applaudissements des fans présents. (1-1 à 06'38).
Les Etats-Unis reprennent l'offensive et déploient leur rapide jeu bien léché qui avait fait si mal aux Bleus, les Canadiens ne sont pas déstabilisés mais doivent suivre le rythme imposé par leurs rivaux. Ward doit s'employer devant Pacioretty, ou Okposo.
Le Canada joue sa chance en contre et Petry sème la terreur dans les rangs de l'Oncle Sam. Son tir ne trompe pas Howard qui pourtant est masqué par une partie de son arrière-garde.
En fin de tiers, les Américains poussent mais sans grand succès face à leurs rivaux qui défendent chèrement leur peau.

Tirs cadrés : 13 / 7 pour les Etats-Unis

Les USA reviennent fort sur le glaçon finlandais et poussent contre leur rival ; la défense canadienne, parfaitement bien placée, fait le métier. Cam Ward est solide devant son but et tient les Américains en respect. Okposo et compagnie, malgré leur talent et leur vitesse, ne peuvent faire bouger le roc. Le Canada, bloqué dans sa zone, laisse l'intiative aux Américains qui n'en demandaient pas tant. Les deux équipes patinent très vite et on assiste à une démonstration des jeunes couteaux nord-américains.
Getzlaf sort les Canadiens de leur torpeur mais il s'empêtre dans l'imperméable défense américaine qui ne cède pas. Les joueurs de la bannière étoilée se retrouvent en supériorité numérique mais ne parviennent pas à déjouer le portier des Hurricanes ni sa défense.

Photographe Lilian Graverol

Le Canada joue en contre et va s'en sortir de bien belle façon, Tavares dévie dans l'angle opposé pour Skinner qui lance entre les jambières du portier US. (2-1 à 27'34).
Les joueurs de l'érable sont complètement relancés et se mettent à sur-dominer ce milieu de match ; les USA, bloqués en défense, souffrent et Howard se fait quelques grosses frayeurs face aux snipers adverses. Les Etats-Unis vacillent dans ce qui pourrait bien être le tournant de la rencontre. Le jeu accélère encore et les joueurs de l'Oncle Sam se réveillent tout à coup mais ne peuvent percer le coffre-fort canadien gardé par un virevoltant Cam Ward. Les deux équipes se rendent coup pour coup et nous offrent un spectacle réjouissant. Une faute canadienne vient relancer la partie, le terrible powerplay US se déploie et, en bon capitaine, Jack Johnson, bien placé sur le côté gauche, fait trembler les filets canadiens. (2-2 à 33'54).
Les Etats-Unis, revigorés, foncent en avant et chargent de tous côtés ; dans cet effort, ils confondent vitesse et précipitation et ne parviennent à rien de concret. Le Canada reste dangereux grâce à ses joueurs très mobiles et très rapides.

Tirs cadrés : 19 / 12 pour les Etats-Unis
 

Les Etats-Unis reviennent une nouvelle fois à toute vitesse dans ce dernier tiers ; ils font le métier et mettent en difficulté le Canada qui est contraint  à la faute. En powerplay, les joueurs de l'érable souffrent mille maux mais parviennent à tenir bon grâce à quelques bonnes parades de Ward et des grosses sorties de la défense.
La team US continue de gérer son match et force doucement mais sûrement le verrou canadien. Sur une infériorité, les joueurs du Pygargue à tête blanche trouvent la faille, Dwyer contourne le but et, dans un trou de souris, parvient à glisser la rondelle dans le but de Cam Ward, aussi désemparé et statique que sa défense. (2-3 à 46'43).