Russie - Norvège
4 - 2
(0-0, 3-2, 1-0)
Un match pas si nul :
Ce sont les Norvégiens qui récupèrent la première mise au jeu et qui tentent de partir en avant, ils ne vont pas bien loin et Medvedev récupère la rondelle pour son équipe. La Russie qui regorge de talents s'appuie sur sa vitesse dans ce début de match pour mettre la pression sur son adversaire. Malgré la rapidité du jeu russe, les Scandinaves tiennent le choc et réussissent à préserver l'accès à leur cage.
Le pressing russe est constant dans ce premier vingt, mais les Norvégiens parviennent à tenir bon et partent même en contre-offensive. Les Russes reviennent vite et s'installent sans difficulté, le jeu collectif est bien placé mais le bloc norvégien l'est encore mieux et il permet de soutenir très efficacement Volden devant sa ligne.
Olimb réussit à chiper le palet et part en contre, il s'échappe vers le but russe mais voit son tir être bloqué par Varlamov.
Petite frayeur pour la Sbornaya qui reprend son offensive et son bombardement de la courageuse Norvège. Malkin et Perezhogin sont tout près d'ouvrir le score mais le rebond est mal réexploité et le tir va se perdre contre la bande. L'offensive russe cherche la solution de l'excellente défense norvégienne, mais sans succès. Les Rouges restent trop malkino-dépendants pour pouvoir percer le coffre-fort. Les Russes bénéficient d'un powerplay, la Norvège souffre mais va une nouvelle fois s'en sortir. Le score est donc nul à la fin de ce tiers, mais le match ne l'était lui pas du tout.
Tirs cadrés : 14 / 5 pour la Russie
Indiscipline, maudite indiscipline :
Les Russes attaquent dès la reprise, la Norvège fléchit sous la puissance de l'assaut russe la pression est tellement forte que les Norvégiens sont amenés à la faute. Le powerplay est rapide et, sur l'angle droit, Pavel Datsyuk, d'un lancer superbe, place le puck juste sous la transversale. (1-0 à 21'21).
Une très mauvaise perte de palet de la défense norvégienne permet à Kulyomin de placer un tir très dangereux. La pression reste dans le même camp et les Scandinaves font une nouvelle faute. La Norvège gère mieux cette infériorité et la tue sans trop de problèmes, à peine l'infériorité est terminée que Thoresen est à son tour pris par la patrouille. La Russie pousse comme jamais, le palet tourne entre les crosses et Denisov à la bleue double la mise d'un puissant slap. (2-0 à 27'01). | archives | |
Les ours polaires tentent de repartir de l'avant mais ils éprouvent pas mal de difficultés à installer leur jeu. Ils vont se faire faciliter la tâche par leur adversaire qui leur offrent plus d'une minute de double avantage numérique. L'occasion est trop belle et Morten Ask, d'un slap dévastateur, nettoie la lucarne russe. (2-1 à 30'34).
La Norvège passe tout près de l'égalisation, Skroder lance dans le but mais l'arbitre revient à un hors jeu initial pas vraiment évident. La Russie, qui a eu très chaud donne un nouveau coup d'accélérateur, la défense norvégienne se concentre sur Malkin. L'attaquant des Penguins est sévèrement mis en échec mais il parvient à transmettre à Nikolaï Kulyomin avant de s'effrondrer, ce dernier longe le but et fusille Volden. (3-1 à 32'46).
Le match devient de plus en plus physique et les pénalités se mutliplient de part et d'autre. Marius Holtet réduit le score d'un lancer puissant et redonne l'espoir aux Norvégiens. (3-2 à 35'52).
Le match s'emballe et termine à quatre contre quatre, les Norvégiens semblent plus rapides et plus en forme mais ils n'arrivent pas à lancer au but. Evgeni Malkin part en break et manque de peu de corser l'addition juste avant la sirène.
Tirs cadrés : 16 / 8 pour la Russie
Un petit but et puis s'en vont :
Les Russes reviennent à grand train sur la glace, Malkin, toujours intraîtable, fonce au but, il dévie pour Perezhogin qui fait sauter le verrou à la grande joie de la bonne centaine de fans russes. (4-2 à 40'40)
La Norvège fait de son mieux pour rester dans le match face à la vivacité de la Sbornaya. Les Scandinaves s'appuient sur des contres pour déséquilibrer les blocs défensifs russes. Cette stratégie ne fonctionne pas vraiment, et la Russie conserve l'intitiative et maintient la pression sur le but norvégien. Les Ours polaires s'en sortent encore et toujours et tiennent la baraque. Les ours russes eux foncent en avant à grande vitesse, Perezhogin, Malkin, Datsyuk, Popov patinent à grand train et sèment la terreur dans les rangs scandinaves.
Les Norvégiens au courage tentent bravement de faire bouger les choses en fin de rencontre mais ils ne parviennent pas à déjouer le brillant Semyon Varlamov qui s'illustre devant son but. .
La Norvège ne peut changer le score face à une Grande Russie qui a refermé les portes de l'isba.
Tirs cadrés : 16 / 8 pour la Russie
Les Russes, sans forcer leur talent, se sont imposés pour la seconde fois de ce mondial suédois. Toujours avec vitesse et un jeu posé et maîtrisé, les Russes ont surclassé par étape leur adversaire. La Norvège a joué de son mieux pour contenir la Sbornaya pendant une demi-période, les Scandinaves ont même cru pouvoir arracher le match nul avant que la vitesse ait raison de leur bravoure et de leur abnégation.
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