Russie - Slovaquie  


6 - 2
(1-1, 3-0, 2-1)

La première mise au jeu était remportée par la Slovaquie qui ne parvenait pas à s'infiltrer dans le camp russe, les rouges contraient immédiatement et Datsyuk apportait un premier lancer dangereux. Les Russes tentent de maintenir le palet dans la zone offensive mais les Slovaques ressortent. 
La Slovaquie, toujours rapide et efficace, place son jeu dans la zone russe, le palet tourne et Zdeno Chara à la bleue nous gratifie d'un lancer dont il a le secret, le palet fonce vers la cage et nettoie la lucarne rouge. (0-1 à 01'06).
Nouveau départ catastrophique pour la Sbornaya qui n'arrive pas à se réveiller dans ces débuts de matchs, habitude récurrente mais insupportable des équipes coachées par le taciturne Bilyaletdinov.
La défense slovaque continue son impressionnant travail, les Russes montent doucement en puissance mais ne parviennent pas à s'installer durablement. Kokarev, bien placé, trouve la mitaine de Laco sur la route de son tir, Kulyomin, seul dans le slot, n'a pas plus de chance face au gardien du Lev.
La Slovaquie continue de défendre et de lancer des contres, avec une stratégie rigoureusement identique à celle de sa demi-finale, mais Varlamov veille au grain et maintient le score avec brio.
Le jeu russe commence à devenir intéressant, les passes sont splendides, Nikulin dévie un caviar pour Malkin qui a l'angle grand ouvert devant lui mais son tir est dévié par le bout de la crosse d'un défenseur. La Russie ne désarme pas et pousse de toutes ses forces, Ovechkin, à toute allure, emmène le danger dans la zone adverse, il remet une passe d'instinct dans le slot, Syomin reprend de volée et envoie le palet dans le but entre les jambes de Laco. (1-1 à 09'57).
La Slovaquie, dominée, continue tout de même de mener des actions extrêmement dangereuses dans la défense russe qui s'en sort de justesse. Le danger passe d'un côté à l'autre et vient de tous les joueurs.
La Russie conserve l'initiative mais ne trouve pas de solutions dans la toile d'araignée slovaque, Laco multiplie les parades et tient le score de parité jusqu'à la fin du tiers.

Tirs cadrés : 13 / 10 pour la Russie

 

La Russie revient vite et fort sur le glaçon mais elle ne peut changer la donne. Le jeu est très rapide des deux côtés et la vitesse de patinage est impressionnante. La Slovaquie revient dans la partie grâce à sa vitesse et se montre solide à l'offensive, le danger est plus ou moins bien étouffé. Le jeu va de tous les côtés sans que personne ne prenne l'avantage sur la glace. 
Les deux équipes, qui vont d'un but à l'autre, nous offrent un jeu désordonné pas vraiment agréable. Popov et Malkin, à deux, butent sur l'impressionnant gardien slovaque. Les Russes livrent toujours un très bon jeu de passes parfaitement ajustées. Les Slovaques répondent par des contres rapides mais pas vraiment ordonnés. Popov contourne le but et lance, Laco bondit sur la glace, repousse mais glisse très loin de son but, Perezhogin récupère et lance dans le but ouvert, malgré le retour des deux défenseurs slovaques. (2-1 à 26'10).

Photo by Jeff Vinnick/HHOF-IIHF Images

Les Russes sont champions du monde

La Slovaquie s'élance à l'assaut du mur russe, mais doit promptement reculer face à l'armée rouge. Les Russes contrôlent le palet et promènent leur adversaire. Les joueurs visiteurs parviennent enfin à refaire surface mais s'appuient uniquement sur des efforts personnels qui ne donnent pas grand-chose.
Perezhogin contourne toute la défense, fait le tour du but revient devant l'enclave et lance, le rebond revient vers Malkin mais le sniper des Penguins ne peut marquer.
Les Slovaques, qui ne tirent de l'arrière que d'un but, essaient d'égaliser à tout prix, mais Varlamov fait le métier et sa défense le soulage bien. Une mauvaise sortie de zone profite à Tereshtchenko, il fait un une-deux parfait avec Shirokov mais c'est le tireur de Kazan qui a le palet devant le but et qui ne rate pas l'occasion. (3-1 à 33'31).
Tatar relance un peu son équipe sous les hurlements déchaînés du public qui scande "Rassia, Rassia". Les Russes sentent bien que le match est en train de tourner en leur faveur et ils haussent encore le rythme. Datsyuk part en contre avec Ovechkin, mais le joueur d'Hockeytown préfère tenter sa chance que de dévier vers son compatriote. C'est encore ce diabolique joueur qu'on retrouve sur l'action suivante, Datsyuk subtilise le palet alors que les Slovaques tentent de le sortir de leur zone, il remet sur Syomin qui part seul face à Laco, le tireur remporte son duel et met la Russie sur orbite. (4-1 à 35'22).
La Slovaquie est assommée, mais les Russes continuent de pousser ; les visiteurs, dépassés, sont contraints à la faute. En infériorité numérique, les joueurs de la croix de Lorraine tiennent le choc et réussissent à tuer la pénalité grâce, notamment, aux prouesses de Laco.
Les Slovaques repartent courageusement à l'assaut, mais les Russes les contrent sans difficulté. C'en est presque trop facile pour la Grande Russie.

Tirs cadrés : 16 / 8 pour la Russie

 

Dès la reprise, la domination russe reprend, Ovechkin apporte déjà le danger en break. Les rouges dominent tranquillement la rencontre face à des Slovaques qui ne savent plus vraiment quoi faire. Ovechkin s'arrache pour conserver le palet, il remet sur Syomin derrière la cage adverse, ce dernier dévie devant le filet, Datsyuk s'empare du puck et lance entre les bottes de Laco. (5-1 à 43'55).
Nouveau coup de tonnerre sur le casque des Slovaques qui n'en peuvent plus, Laco, le héros d'un peuple, sort pour laisser sa place à Peter Hamerlik, le gardien de Trinec. La Slovaquie, atterrée, ne sait plus quoi faire, les Russes contrôlent encore et toujours le palet et attaquent sans aucun répit. Les fans russes enflamment l'Hartwall Areena de leurs chants alors que les sympathiques et très nombreux Slovaques sont silencieux et abasourdis, à l'image de leur équipe.
La partie traîne en longueur. Finalement, Ovechkin est pris par la patrouille et doit rejoindre les geôles finlandaises. C'est la chance de la Slovaquie qui s'installe en zone offensive. Le pressing est utile et bien fait ; Surovy, derrière le but, vient frapper à la porte russe. Zdeno Chara, le capitaine colosse, monte vers le but, il récupère la rondelle et fusille Varlamov à bout portant. (5-2 à 49'37).
Les jolies Slovaques retrouvent un peu leur beau sourire, ces messieurs, quant à eux, descendent une autre rasade de bière. Le moral revient du côté des partisans de la Slovaquie.
Sur la glace, l'équipe de l'aigle bicéphale est repartie à toute allure, elle lance à de nombreuses reprises mais ne peut déjouer le nouveau gardien adverse. Hamerlik s'offre un arrêt mitaine exceptionnel sur un lancer puissant d'Aleksandr Perezhogin. Le match redevient un peu ennuyant tant l'écart est net entre les deux équipes. On assiste à un ballet de passes sans vraiment d'occasions.
Kulyomin, Kokarev et Svitov font une magnifique triangulaire mais ne parviennent pas déjouer le portier des Dragons, impérial sur cette action. Malkin, à peine de retour sur la glace, récupère le palet sur une belle passe de Nikulin, il fonce vers le but slovaque, élimine à lui tout seul la défense et place (enfin) son but dans cette rencontre. (6-2 à 58'02).
Le score est le même qu'hier pour la Sbornaya qui gère sans difficulté la fin de rencontre, les Slovaques sont pénalisés dans les dernières secondes et ne pourront même pas lancer un baroud d'honneur. La sirène met fin à la rencontre, le favori s'est imposé ce soir.

Tirs cadrés : 13 / 13