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Hockey sur glace - Championnats du monde
Mondial 12 : La Russie éternelle
 
La Russie, toujours invaincue, affrontait la République Tchèque qui semblait enfin s'être lancée dans le mondial et qui retrouvait son meilleur niveau. Un match qui s’annonçait plein de promesses
 
Ericsson Globe, Stockholm, Hockey Hebdo Philippe Rouinssard le 13/05/2012 à 18:55

  Russie - Répubblique Tchèque  

2 - 0
(1-0, 0-0, 1-0)

 
Coup de semonce :

Il ne fallait pas être en retard au Globe de Stockholm dans ce match. En effet, Nikulin mettait en orbite Perezhogin qui lâchait tout le monde et s'en allait battre Kovar pour l'ouverture du score. (1-0 à 00'24).
Les Tchèques, cueillis à froid, peinent à se relancer et laissent pour un temps le jeu aux Russes, ceux-ci contrôlent la rondelle mais ils ne se montrent guère dangereux. Le premier tiers est assez lent et les deux équipes ne parviennent pas vraiment à hausser le rythme.
La République Tchèque finit enfin par se réveiller et lance des offensives dangereuses vers la cage russe, mais la défense de la Sbornaya et son gardien font le ménage et bloquent les tirs un à un. Les Tchèques ne désarment pas et, en supériorité numérique, font des frayeurs aux fans russes, mais Konstantin Barulin tient bon sa cage devant Prucha ou Plekanec.
Les Russes se montrent sporadiquement dangereux grâce à leur vitesse qui déstabilise un peu leur adversaire qui parvient à rester dans le rythme. La partie baisse d'intensité, les Russes gèrent leur avance en s'économisant, les Tchèques leur disputent un peu la rondelle mais sans vraiment réjouir les spectateurs de cette rencontre.

Tirs cadrés : 14 / 7 pour la République Tchèque
 


Un tiers pour rien :

La Russie semble un peu plus en forme dans ce second tiers et hausse le ton d'entrée, Nikitin emmène le jeu dans la zone adverse
Photo hockey Championnats du monde - Championnats du monde - Mondial 12 : La Russie éternelle
allhockey
Evgeni Malkin héros russe du mondial
et l'ours russe montre les dents. Il mord dans son adversaire mais ce dernier se dégage et parvient à esquiver Malkin et les autres.
Les Tchèques récupèrent la rondelle et l'initiative, ils tentent d'égaliser, mais s'y prennent assez mal et n'arrivent pas à réellement inquiéter la Mère Patrie qui joue avec un patin et demi. Barulin stoppe sans trop de difficulté les lancers proposés par les visiteurs qui n'arrivent pas à se créer d'occasions franches.
En fin de tiers, les Tchèques, visiblement épuisés, se replient dans leur zone, l'occasion pour les Russes de se relancer dans la rencontre. Ils contrôlent le palet et inquiètent Kovar, Malkin passe à quelques centimètres du palet dans l'angle grand ouvert. La République Tchèque, sous pression, est contrainte à la faute pour stopper le bouillant Tereshtshenko, les dernières secondes qu'il reste au compteur ne permettent pas au score d'évoluer.

Tirs cadrés : 9 / 6 pour la République Tchèque

 


Malkin encore et toujours :

Les Russes reviennent sur la glace en supériorité numérique, ils poussent pour doubler la mise. Les Tchèques plient et paniquent dans leur zone, Popov sur l'angle droit adresse une passe rapide à Malkin dans l'angle opposé, il n'hésite pas une seconde et lance dans le but ouvert pour marquer son septième but du mondial. (2-0 à 40'44)
Les fans russes font du bruit pour saluer leur chouchou, alors que côté tchèque on fait grise mine. Les visiteurs semblent un peu dépassés et ne savent plus trop quoi faire pour contrer leur surpuissant rival qui domine crânement le match.
Les blancs parviennent à sortir de leur zone et à lancer des offensives mais une fois encore ils ne peuvent pas s'installer durablement tant l'arrière-garde russe fait bonne garde. Barulin est sur-protégé par ses défenseurs qui sapent efficacement le jeu tchèque. Le portier russe fait également de bonnes parades et permet à la cylindrée rouge d'avancer sans forcer son moteur. Les Russes, toujours un peu au ralenti, lancent des contres qui sèment la terreur et le désarroi dans la garnison tchèque. Heureusement pour elle, Jakub Kovar tient bon et permet au score de ne pas enfler.
Les Tchèques commencent à perdre leur sang-froid devant le but russe qui semble inviolable. Les mauvaises gestes se multiplient sans que l'arbitre n'intervienne pour les stopper.
La Russie, impériale défensivement, écoeure les Tchèques qui ne peuvent plus rien pour tenter de réduire le score. La sirène retentit offrant une sixième victoire aux Russes en autant de matchs et un blanchissage à Konstantin Barulin.

Tirs cadrés : 10 / 7 pour la Russie

 


Une fois encore, la Russie a été impériale pour étouffer son adversaire qui n'aura pourtant pas du tout démérité. La défense de la Sbornaya a été son atout, ajoutée au gros match de Barulin pour remporter une victoire plus que logique face à des Tchèques accrocheurs. Evgeni Malkin, présent sur toutes les actions et auteur d'un but cet après-midi, son septième depuis le début du mondial, est un meneur de jeu exceptionnel. La Russie sait trouver la brêche dans les défensives les plus solides, puis tenir son avance sans forcer son talent ni se fatiguer. La Russie remporte sa sixième victoire en autant de matchs et devrait réaliser le sans-faute demain soir contre l'Italie, ultime adversaire du premier tour de la machine rouge. L'arrivée imminente d'Ovechkin et de Syomin devrait encore permettre à la Sbornaya d'accroître son potentiel. Les Tchèques, visiblement bien mieux dans cette seconde partie de mondial, n'ont jamais pu trouver la clé du système de Bilyaletdinov qui en a déjà écoeuré plus d'un. 
 
 
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