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Hockey sur glace - Championnats du monde
Mondial 12 : Sept sur sept
 
Les Russes affrontaient l'Italie pour leur dernier match du premier tour. Match très facile pour eux à première vue. L'Italie devait l'emporter pour espérer sauver sa tête dans le groupe monde et au pied du mur pouvait s'avérer dangereuse
 
Ericsson Globe, Stockholm, Hockey Hebdo Philippe Rouinssard le 14/05/2012 à 23:14

  Russie - Italie  

4 - 0
(1-0, 2-0, 1-0)
 


 
Sans tambour ni trompettes :

Les Russes démarrent vite la partie et espèrent se mettre à l'abri rapidement afin de faire tourner leur effectif. Mais, malgré leur vitesse et leur talent, ils tombent sur une équipe italienne qui résiste de son mieux. Tragust, malgré les sollicitations, répond bien présent et parvient à tenir avec succès sa ligne.
La Russie, comme à son habitude, n'est pas encore entrée dans son match et va laisser le jeu évoluer à son rythme, les Azzuris font de leur mieux pour apporter le danger sur la cage adverse mais sans grand succès. Avec un ténor qui joue tranquillement et une petite équipe qui n'arrive pas à prendre l'intitiative, les premières minutes sont longues et sans grand intérêt. Finalement, Kuznetsov, à toute allure, contourne le but italien, il remet dans l'enclave pour Datsyuk qui se décale et fusille le gardien azzuri. (1-0 à 10'35).
L'Italie fait de son mieux pour essayer de revenir dans la partie et y parvient plus ou moins, les Transalpins se montrent parfois très bien placés dans la zone russe et lancent quelques lancers dangereux mais sans parvenir à égaliser.
La Sbornaya termine tranquillement son premier tiers sans avoir réellement impressionné face à un adversaire qui flirte avec la D1.

Tirs cadrés : 15 / 8 pour la Russie

 


La pression monte doucement :

Varlamov cède sa place au troisième gardien russe, Mikhaïl Biryukov, le jeune et bouillant portier du Yugra Khanty-Mansiysk. Les Russes reviennent plus fort sur le glaçon et haussent le ton, la malheureuse Italie est emportée par la vague rouge et fait de son mieux pour résister à l'assaut. La défense italienne montre ses limites mais le portier de la Squadra fait le métier et tient sa ligne avec efficacité et héroïsme.
Photo hockey Championnats du monde - Championnats du monde - Mondial 12 : Sept sur sept
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Tragust multiplie les arrêts mais ne fait que retarder l'inélucatable dans cette situation de surdomination des Russes. Kulyomin entre dans la zone offensive et dévie pour Evgeny Kuznetsov isolé au centre de la glace, il fonce au but et, d'un lancer puissant, trompe le gardien italien. (2-0 à 24'48).
L'armée rouge, plus tranquille, continue de contrôler la rondelle mais doit une nouvelle fois faire face aux performances de Thomas Tragust devant son but pris sous le feu de l'artillerie russe. L'Italie lance quelques contres mais qui sont sans grand danger dans ce milieu de rencontre.
Les Russes repartent au charbon et forcent le verrou italien qui vacille sous la puissance de la charge. Les voies d'eau s'ouvrent dans la coque du navire italien qui fléchit sous le feu des pièces de la flotte russe. Evgeny Biryukov envoie un missile depuis la ligne bleue qui fait un troisième trou dans le filet du malheureux Tragust. (3-0 à 28(07).
L'Italie se reprend un peu en fin de tiers et se montre inquiétante sur certaines actions, mais Iannone ou Plastino ne parviennent pas à déjouer Biryukov toujours aussi virevoltant.

Tirs cadrés : 13 / 8 pour la Russie

 


Mamma mia :


Les Italiens, menés de trois longueurs, n'ont plus le choix ils doivent s'élancer en avant et marquer très vite pour tenter de se relancer dans cette partie et sauver leur tête dans ce mondial 2012. Ils parviennent à attaquer, mais la solide défense russe les repousse invariablement et ceux-ci sont toujours contraints de ramener le palet dans la zone offensive. Cet incessant ballet épuise la Squadra qui n'arrive décidement pas à poser son jeu ni à trouver la solution pour contrer l'épineuse défense russe.
Les ours contrent sans grande difficulté et apportent de nouveau très vite le danger sur la cage italienne que le portier des Broncos de Strezing défend avec tout son talent et tout son héroïsme. Il multiplie les prouesses pour tenir ce qui reste de son équipe dans le coup. Les Russes, sans trop forcer, font vaciller les Azzuris qui se sacrifient pour ne pas encaisser de nouveau. Aleksandr Popov, le sniper sibérien, lance depuis l'angle gauche, le puck heurte le bras du gardien mais termine sa course dans le filet. (4-0 à 53'38).
L'Italie est KO, la Russie continue de promener le palet sur la glace suédoise, emportant avec elle les dernières forces des Transalpins et leurs derniers espoirs de maintien. Alors que les dernières minutes s'égrainent pour cet ultime match du premier tour pour les deux équipes, les Italiens vont s'élancer en avant comme mûs par un souffle nouveau. Ceux-ci foncent vers le but russe pour sauver leur honneur, la défense rouge, surprise par cet ultime baroud d'honneur, est un peu dépassée par l'énergie du désespoir italien. Mikhaïl Biryukov virevolte d'un côté à l'autre et, par des arrêts dont lui seul a le secret, éteint la vacillante flamme italienne.
 

Tirs cadrés : 13 / 12 pour la Russie

 


La Sbornaya est au septième ciel après ce premier tour maîtrisé d'une main de maître. Les Russes remportent les sept matchs avec 27 buts marqués contre seulement 8 accordés. Ses trois gardiens auront blanchi dans ce tour de chauffe pour une équipe impressionnante sur beaucoup d'aspects. L'offensive centrée sur Malkin (mais pas seulement !) tourne à plein régime et le danger peut venir de n'importe où, y compris de la bleue. La défense est solide est efficace et les portiers rivalisent de talent même si c'est logiquement le NHLer Varlamov qui a la priorité sur ses compatriotes KHLers. L'arrivée de Syomin et d'Ovechkin devrait encore renforcer une machine rouge qui devrait être très difficilement contournable dans ces mondiaux. En face de la pléthore de stars russes, les Italiens ne pouvaient aligner autre chose que leur courage, cela n'a pas suffi. Replacés sur le siège éjectable par la victoire danoise de cet après-midi, les Azzuris devaient l'emporter contre la Russie pour se sauver, le challenge était trop élevé pour les hommes de Cornacchia. Ils ont joué avec leur coeur et leurs tripes mais n'ont même pas pu sauver l'honneur face à l'impériale Russie. L'Italie reprend une nouvelle fois l'ascenseur vers la D1.
 
 
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