Etats-Unis - Russie

  

La morsure de l'Ours russe :

La Russie démarre patin au plancher comme à son habitude et se porte à l'assaut, Ovechkin, déjà présent, réalise le premier lancer du match. Plotnikov temporise devant la cage et met en retrait pour Ovechkin qui trouve une deuxième fois Thomas. Les Russes sont aux avant-postes et pressent autour de la cage américaine mais Tim Thomas fait le ménage pour tenir son équipe dans le bon sens.
Les USA lancent quelques contres et Hayes fait la première alerte. Le match est très rapide et très agréable entre ces deux belles formations.

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Aleksandr Ovechkin enfonce la défense américaine

La Russie est plus incisive et force, Trouba fait trébucher derrière la cage et rejoint le cachot. Le powerplay russe peine à s'installer et encore plus à se créer des ouvertures. Alors que l'Américain vient de faire son retour sur la glace, le verrou saute. Medvedev canonne de la bleue, Thomas repousse en urgence, le rebond traîne devant la cage ou Nikolaï Kulyomin va le pousser dans le filet grand ouvert (1-0 à 06'06).
La Sbornaya ne perd pas ses bonnes habitudes et ouvre le score rapidement, les Russes restent à l'assaut et font plier leur adversaire mais ils sont alors sanctionnés. Les USA montrent les dents et font le siège du but russe, mais Vasilievsky se montre intraitable. Les Russes tuent la pénalité mais peinent à retrouver leur rythme du début de jeu, les Américains en profitent pour faire le jeu et faire mal à l'arrière-garde russe. Vasilievsky, en pompier, éteint les plus dangereuses actions à grand renfort de mitaine.
Quelques contres rapides permettent aux Slaves de se relancer et de progressivement revenir à hauteur de leur adversaire dans le jeu. La Russie va mieux en fin de tiers et retrouve ses automatismes. Ovechkin transperce la défense, pour l'arrêter Dekeyser est contraint à la faute, l'arbitre siffle un tir de pénalité. Aleksandr Ovechkin s'élance il part sur la droite,Thomas glisse pour couvrir le poteau mais Ovechkin lève le palet et fait trembler les filets (2-0 à 18'47).
Les Russes prennent un bel avantage juste avant le retour aux vestiaires, face à leur meilleur ennemi américain.

Tirs cadrés : 10 / 9 pour la Russie
Pénalités : 2 / 2
 

La fusée rouge sur orbite :

La Russie démarre le deuxième tiers sur un rythme infernal. Ovechkin fonce il dévie au second poteau pour Viktor Tikhonov qui pousse dans l'angle ouvert (3-0 à 20'20).
Les Etats-Unis, loin d'être assommés, contrent à toute allure et se portent à l'assaut, Petry slappe de la bleue. Abdelkader, devant la cage, dévie du bout de la palette et fait glisser le palet sous le bras de Vasilievsky, impuissant (3-1 à 20'57).
Quel début de tiers ! La Russie repart immédiatement à l'assaut et contrôle le puck pour vite revenir mais les Américains tiennent bon, ils lancent bien quelques contres mais sans plus de succès que leurs adversaires. La pression monte dans ce somptueux match et les deux équipes se rendent coup pour coup.

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Les Russes marquent à six reprises face aux USA

Les USA contrent et mettent de l'envie dans leurs actions, mais Vasilievsky tient bon, la Russie sous pression concède une faute. La pression montent sur la cage russe mais le gardien de la Mère Patrie est intraitable devant sa cage, sa défense se sacrifie et la pénalité est tuée.
Les Russes repartent au charbon à toute allure et s'installent dans la zone. Dadonov contourne la cage, il remet au premier poteau mais sa passe est trop forte, le puck se bloque pourtant contre un morceau de crosse brisé qui traîne devant la cage, Kuznetsov peut le récupérer et fusiller Thomas, impuissant (4-1 à 29'07).
L'Amérique vacille, la Russie en profite pour lui asséner un nouveau coup sur la tête. Dans l'apathie totale de la défense américaine, Tikhonov se glisse derrière la cage, il remet devant le but pour Sergeï Plotnikov complètement seul, le sniper du Lokomotiv fusille le vétéran goalie qui ne peut rien (5-1 à 31'07).
Les Etats-Unis sont assommés et changent de gardien alors que le pauvre Thomas n'a pas grand-chose à se reprocher tant il a été abandonné par ses coéquipiers. C'est le jeune Leggio qui monte sur la glace pour tenir le filet troué de l'Amérique.
Les Etats-Unis inversent la tendance pour tenter de revenir un peu au score, leur adversaire les aide puisqu'il est sanctionné par deux minutes. Une fois encore, Andreï Vasilievsky ne s'en laisse pas conter et repousse les différentes tentatives. La frustration gagne les rangs de l'Oncle Sam et une belle empoignade a lieu devant la cage russe, deux pugilistes sont envoyés au banc des insoumins. A quatre contre trois, les Américains donnent tout mais ne peuvent scorer.
Viktor Tikhonov subtilise le palet et part en contre, il dévie pour Ovechkin, le capitaine russe, pas avare, remet sur son jeune coéquipier qui pousse dans l'angle et fait tonner le public de Minsk (6-1 à 39'14).

Tirs cadrés : 17 / 7 pour les Etats-Unis
Pénalités : 8 / 4 pour la Russie
 

Vasilievsky dit "niet" :

Les Etats-Unis sont pénalisés dès la reprise mais le powerplay russe, plus vraiment concentré, laisse couler.

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Andreï Vasilievsky impérial dans ce match

Les USA tentent de revenir dans la partie alors que leur adversaire, manifestement largement à l'abri, laisse venir et ne fait guère d'effort pour repousser les Américains. Ceux-ci vont mieux et proposent un bon jeu mais sans parvenir à passer Vasilievsky.
Les Blues tentent encore et toujours de réduire la mise avec courage et volonté mais ils n'arrivent pas à prendre à défaute la défense russe et surtout pas le virevoltant portier d'Oufa. Les Russes, qui ne sont plus à leur affaire, multiplient les pénalités. Le powerplay américain se montre d'une rare faiblesse, il ne parvient pas à créer le décalage. Vasilievsky, tansformé en mur sur glace, repousse tous les tirs et maintient la Sbornaya très loin devant.

La Russie a encore une fois fait démonstration de sa force et de sa puissance de feu. L'Ours russe n'a fait qu'une bouchée de l'aigle américain, son ennemi de toujours. La Sbornaya, menée par Oleg Znarok, impressionne sur la glace de Minsk et il semble que rien ne pourra l'arrêter. Offensivement, la bande d'Ovechkin fait feu de tout bois et fait tourner le palet avec vitesse et intelligence, les défenses n'y résistent pas, défensivement ça tient bon et les gardiens sont au-dessus du lot pour maintenir l'aigle bicéphale sur le chemin du ciel. La Russie fait très mal après ces trois premiers matchs, tous remportés haut la main, elle trône en tête du groupe A et son prochain match contre le voisin kazakh devrait être du même acabit. La Sbornaya a réussi à chaque fois à plier le match assez vite et ensuite à se refermer comme un coffe-fort inviolable. Il faudra tout de même réduire les trop nombreuses fautes souvent inutiles. La Russie ne doit pas s'emballer, mais on compte sur le réaliste et impitoyable Znarok pour cadrer tous les égos.
Les Etats-Unis, pourtant bien rodés après deux victoires, ont été jetés à bas de la tête du classement. Rapidement débordés par la vitesse adverse, les Américains ont explosé défensivement et ont été incapables d'encadrer l'attaque russe qui s'est promenée dans l'arrière-garde. Les Etats-Unis ont pourtant tout tenté devant mais Vasilievsky était très au-dessus ce soir, parfaitement aidé par sa défense. Les Américains n'ont pas su profiter des très nombreux powerplay et devront impérativement travailler ces différents points avant d'affronter la toujours difficile Lettonie.

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