Russie - Finlande  

La Russie ouvre le feu en premier :

La Russie démarre très fort et fait reculer son adversaire dès l'entame du match. La pression monte, Tikhonov lance puissamment, le puck frôle la ligne avant qu'un défenseur le récupère et le glisse dans le dos du portier, après consultation vidéo l'arbitre accorde bien le but (1-0 à 01'39).
La Finlande conteste mais rien n'y fait, la charge russe continue et emporte l'arrière-garde finlandaise qui fait de son mieux pour contenir la fougue venue de l'Est. Ovechkin enfonce l'arrière-garde mais Koskinen s'interpose. La Finlande lance des contres mais ne reste pas longtemps à l'assaut et doit vite revenir défendre son but.

Photo by Andre Ringuette/HHOF-IIHF Images

La Russie triomphe de sa bête noire

Elle concède même une faute, puis une seconde en essayant d'écarter Ovi. A cinq contre trois, la Sbornaya pousse, Orlov rejoint Aleksandr Ovechkin dans son angle fétiche, son missile du poignet vient trouer le but nordique (2-0 à 04'38).
Début de match idéal pour la Mère Patrie et catastrophique pour la Finlande, celle-ci parvient à tuer bravement la deuxième faute et peut ensuite lancer son assaut. Le jeu est propre et rapide à l'image des Leijonat, ils obtiennent un powerplay et poussent. Karalahti mène la danse mais Bobrovsky fait le ménage devant son but. Ca chauffe devant la cage russe, le gardien virevolte mais ne fait que retarder l'échéance. Hietanen, à la bleue, expédie un missile dans la cage russe profitant de l'écran de ses coéquipiers (2-1 à 09'13).
La partie se resserre, surtout que les Russes sont de nouveau sanctionnés, cette fois ils s'en sortent bien et, de retour à égalité, peuvent repartir à l'assaut. La Finlande peine à se dégager de la pression slave et subit de rapides assauts que Koskinen parvient à étouffer tant bien que mal. La pression monte et les deux équipes en viennent aux mains, alors que les pugilistes sont envoyés se calmer au banc des insoumis, le jeu à quatre contre quatre profite aux Russes sans que le score n'évolue.

Tirs cadrés : 13 / 7 pour la Russie
Pénalités : 16 / 6 pour la Finlande
 

Et roule la Sbornaya :

La Russie revient à toute allure sur la glace forçant Mikka Koskinen à se montrer décisif dès la reprise. Les Russes sont encore pris par la patrouille et doivent reculer, ils plient mais Bobrovsky ne rompt pas et préserve l'avantage des siens. Shipatshyov heurte violemment Pekka Jormakka, ce dernier retombe lourdement sur la glace et doit sortir sur civière.
La Russie reprend son offensive, les Finlandais s'accrochent et parvient à tenir.

Photo by Andre Ringuette/HHOF-IIHF Images

Les Russes dangereux devant la cage finlandaise

Nikolaï Kulyomin, en solitaire, est bien pressé par deux défenseurs, mais de son tir il parvient à trouver une ouverture sous le bras du portier du Sibir (3-1 à 22'42).
Les Russes peuvent un peu respirer surtout que leur adversaire commet une faute. Ovechkin trouve Kuznetsov mais le gardien ferme la porte au nez du prodige uralien. Les contres finlandais n'inquiètent pas Bobrovsky qui reste toujours solide. La vitesse du jeu des Russes met véritablement la défense nordique en difficulté. Les Slaves monopolisent la rondelle et font mal à l'arrière-garde finlandaise, Koskinen tient le fort mais il est bien seul. Zaripov récupère la rondelle derrière la cage, il recentre pour Sergeï Kalinin qui fusille le portier adverse un poil trop lent (4-1 à 34'40).
Les Russes se détendent un peu et accumulent les fautes stupides, le powerplay finlandais ne trouve pas de solutions dans un premier temps. Puis, sur une deuxième faute dans les derniers instants, Jere Karalahti, bien décalé, dans l'angle gauche fusille Bobrovsky masqué (4-2 à 39'08).
La Finlande entretient l'espoir juste avant la deuxième sirène et ce malgré un public complètement acquis à la cause des Rouges.

Tirs cadrés : 11 / 11
Pénalités : 6 / 2 pour la Russie
 

Avantage préservé, victoire assurée :

Les visiteurs sont pénalisés d'entrée pour tenter d'arrêter la vitesse d'Ovechkin. Mais une fois encore, le powerplay russe se montre stérile, Znarok ronge sa moustache sur son banc.

KHL

Sergeï Bobrovsky impérial dans cette rencontre

La Finlande, revenue à cinq joueurs, peut lancer sa contre-offensive, elle joue toujours vite et bien et force son adversaire à concéder une faute. La pression monte d'un cran, mais Sergeï Bobrovsky vole pour tenir sa ligne et fait étalage de son talent devant un public conquis.
Les Russes repartent avec volonté, Shirokov, oublié dans le slot, bute sur le portier finlandais. Ovechkin part en contre avec Plotnikov, les deux hommes tentent un trop alambiqué système de deux-contre-un et le sniper du Loko ne peut lancer.
La Finlande, inquiète, repart au charbon, un tir parvient à battre Bobrovsky, le puck glisse derrière lui mais Ovechkin le dégage au loin avec fermeté. Les Nordiques sont relancés et vont mieux dans cet ultime vingt, il faut dire que l'étau slave s'est desserré. Les Lions contrôlent le palet tandis que leurs adversaires, ailleurs, laissent filer. Sergeï Bobrvosky a fermé la porte russe à double tour et continue son travail parfait devant la cage.
Ovechkin, en contre, tente de déborder le dernier défenseur, il fait un soleil au-dessus de ce dernier et tente un lob à l'aveugle avec sa crosse, comme son but légendaire, mais cette fois sans succès. Jokinen lui répond dans la foulée, bien décalé au second poteau il rate sa reprise et ne peut lancer dans l'angle grand ouvert.
Le gardien finlandais sort et Westerlund demande son temps mort, il donne ses conseils, la Finlande presse mais sans succès, Kalinin contre mais rate la cage vide. En toute fin de match, une ultime faute fennoscandienne vient faire sombrer les espoirs des Leijonat.

Tirs cadrés : 18 / 2 pour la Finlande
Pénalités : 4 / 2 pour la Finlande


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