Le match en soirée opposait les Bleus aux Italiens.
Le premier engagement s’ouvre tout juste et voilà que les Italiens menacent. Après une courte poussée offensive, Jason Cirone marque un but sans aide. En fait, il a eu l’aide de Cristobal qui a remis la rondelle devant lui après un arrêt qui semblait routinier. Le numéro 34 n’a pas hésité un instant, c’est 1 à 0. Mais les Bleus n’allaient pas abandonner. Profitant d’un avantage numérique, Baptiste Amar fait mouche pour créer l’égalité moins de six minutes plus tard. La France prend ensuite les devants avant de retourner au vestiaire. Durant un double avantage numérique, Yorick Treille complète une belle séquence où la rondelle déambulait allègrement dans le territoire italien. Un beau but propre, c’est 2 à 1.
| Martin Duranleau | | En deuxième période, les français augmentent leur avance à 3 – 1, grâce au but de Zwikel. Sans doute insatisfait du travail de son cerbère, l’entraîneur québécois de l’équipe italienne envoie Tragust aux douches en le remplaçant par Guenther Hell. L’Italie est coriace. Elle vend chèrement sa peau, comme disent les Indiens. Les Italiens sont souvent les premiers à sauter sur les rondelles libres et font circuler rapidement l’objet noir en zone offensive. Mais ce n’est pas de cette façon que les Italiens réduisent l’écart. Que non! Ils foncent plutôt à toute vitesse vers le gardien français.
Même si la charge de Cirone fait en sorte qu’il a les deux patins solidement ancrés dans la zone du gardien, l’arbitre accorde le but qui revient à Signoretti.
Pourquoi ne va-t-il pas voir la reprise vidéo? Mystère…
Ce but ne semble pas refroidir les ardeurs de la France qui continue à mettre de la pression sur la défensive italienne sans toutefois réussir à menacer sérieusement le gardien.
En troisième période, après que Desrosiers se soit détaché du flanc droit pour prendre un excellent tir du poignet et que Iannone ait profité d’un surnombre devant le but de Huet, Yorick Treille fait 5 à 3 sur un but controversé. En freinant vers le but, la rondelle se dirige dans le filet italien. On ne saura jamais si le joueur, dont c’était le deuxième but de la rencontre, a dirigé la rondelle volontaire dans le filet. Chose certaine, d’après l’interprétation des règlements, le but est bon puisque Treille n’a pas fait de mouvement vers l’avant avec son patin.
Bordeleau viendra fermer les livres en profitant d’une largesse de Hell avec moins de dix minutes à faire. À ce moment, le match est hors de porté, on peut ouvrir le champagne.
Score Final : France – Italie 6-4
La France, on le devine, est très satisfaite de son périple au Québec avec cette victoire qui lui vaut une invitation à la grande fête du printemps prochain en Suisse.
Bravo les Bleus!
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En début d’après-midi, la Biélorussie a causé des sueurs froides aux Tchèques en poussant le match aux tirs de barrage, de la même façon qu’elle s’y était pris la veille face aux Russes.
Ces biélorusses font bien les petites choses tels ne pas ouvrir le centre de la glace, bloquer des lancers ou revenir aider les défenseurs dans les coins de patinoire. Résultat ? Les 8560 personnes présentes n’ont pas souvent l’occasion de célébrer quoi que cde soit, mais on apprécie tout de même le spectacle.
C’est la Biélorussie qui marque le premier but de la rencontre. Les joueurs de la République Tchèque ne panique pas pour autant. Ils sont patients et essaient de créer des surnombres en zone offensive. Après que les Tchèques aient égalé la marque, la Biélorussie refait le coup en prenant les devants pour une deuxième fois. Les Tchèques ne se font pas prendre. Ils semblent croire dur comme fer que leur tour viendra. Et puis quoi? Hé oui! La République Tchèque trouve enfin son rythme et fait 2 à 2 sur son 38ème tir dirigé vers l’excellent Vitali Koval. Après une prolongation sans trop d’étincelle, l’expérience des Tchèques leur vaut la victoire en tir de barrage.
Score final : République Tchèque – Biélorussie 3-2 TAB
Avant la rencontre France - Italie, dans un match d’une rare intensité, les Russes et les Suédois ont donné tout un spectacle aux 12000 spectateurs venus applaudir Alexandre le Grand et sa bande.
Les Russes ont joué du hockey méthodique en mettant de la pression sur l’équipe suédoise tout au long du match. On patinait à vive allure sur la glace du Colisée. Aux deux extrémités de la patinoire, Evgeni Nabokov et Henrik Lunqvist étaient venu prêter mains fortes à leur équipe respective pour le restant du tournoi. Le duel tant attendu a bel et bien eu lieu, les deux gardiens ne cédant que sur des tirs de qualités, sauf pour le dernier but de la partie, marqué par Ovechkin, à 6 secondes de la fin.
Score final : Russie – Suède 3-2
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