Les artilleurs font feu :

Dans une arène pleine à craquer (7700 personnes), le match commence avec un premier engagement remporté par les locaux. Pourtant, ce sont les visiteurs qui vont rapidement se mettre en lumière. En effet, le Lev joue comme à son habitude à deux cents à l'heure et presse rapidement. Ridderwall contourne la cage, il remet à la bleue pour Oystrick mais son puissant slap ne vient pas déstabiliser Koshetshkin qui bloque sans problème.

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Petri Vehanen toujours solide

Dans un premier temps, le Metallurg peine à contrer malgré son public qui l'encourage à pleins poumons. Les locaux se contentent de bloquer de leur mieux les offensives tchèques et d'amorcer quelques contre-attaques sans grandes incidences.
Magnitogorsk finit par changer de stratégie et s'en remet à ses canonniers, Khabarov à la bleue s'illustre par de surpuissants slaps, mais Vehanen ne bronche pas et bloque avec brio. Prague a senti le vent du boulet frôler la crinière du Lion. Celui-ci contre alors avec efficacité et emmène de nouveau le danger dans la zone adverse.
Malgré sa vitesse, le Lev ne parvient pas à désolidariser la défense locale, Prague reprend une bonne vieille stratégie de canonnade à la bleue et de tentatives de déviations mais, une fois encore, c'est Vasily Koshetshkin qui a le dernier mot.
Viktor Antipin parvient à partir en break, il évite la charge du défenseur, mais va s'enfermer dans l'angle et ne peut pas déjouer le portier finlandais.
Malgré un bon premier tiers de part et d'autre, le score reste vierge après les vingt premières minutes de jeu de ce match cinq.

Tirs cadrés : 10 / 6 pour Prague
Engagements : 11 / 6 pour Prague

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Un certain Sergeï Mozyakin :

Le Metallurg, qui a tout de même été dominé dans le premier vingt, veut revenir du bon patin dans la deuxième période. Il remporte la première mise au jeu et se porte d'entrée vers la cage tchèque. Zaripov, en solitaire, vient se heurter à Vehanen une fois encore. L'alerte est donnée, mais le Lev ne semble pas s'en être véritablement apperçu. Magnitogorsk continue d'appuyer sur le champignon et met de plus en plus de vitesse dans son jeu, Yunkov semble avoir déjoué Vehanen mais la pointe de la crosse du portier vient dégager  in extremis les Praguois. Sur l'action suivante, le score évolue enfin.

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Koshetshkin offre une performance de haut vol

Jan Kovar, à l'assaut, humilie Jiri Sekac et parvient à le déborder, il remet au centre pour Mozyakin qui reprend de volée au fond de la cage tchèque (1-0 à 25'36).
Ce but a le don de réveiller l'arena qui tonne, mais pas véritablement le Lev qui reste un peu sonné. Timkin s'infiltre, il décale Chris Lee qui monte à l'assaut comme une fusée, mais son lancer s'écrase sur Vehanen. Le Lion vacille, Kosov, Pare et Kovar viennent tenter leur chance, mais le gardien a gardé la tête froide et il va les repousser les un après les autres.
Après cette déferlante métallurgique, Prague parvient à reprendre ses esprits. Azevedo montre le chemin, même si son tir est bloqué par Brent. Le Lion se réveille et montre les dents, les tirs s'enchaînent et retrouvent petit à petit une précision et une certaine volonté. Le Metallurg doit encore son salut à Koshetshkin qui continue inlassablement ses parades face à l'assaut tchèque. Thörnberg se retrouve seul dans l'angle grand ouvert et reprend instinctivement, mais le portier géant est déjà revenu et repousse au loin.
Prague, malgré ses efforts dans la fin de la période, n'a pas réussi à débloquer son compteur, Magnitka reste devant mais son petit but semble faire pâle figure tant la pression tchèque est intense. Le gardien uralien retarde l'échéance mais jusqu'à quand ?

Tirs cadrés : 10 / 7 pour Prague
Engagements : 9 / 7 pour Prague
 

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La réponse d'un sniper à l'autre :

Le Lev démarre patitn au plancher cette dernière période et Koshetshkin est contraint d'entrée à un double arrêt. Prague récupère une mise au jeu en zone offensive, Thörnberg la remporte et dévie derrière pour Martin Sevc, il canonne de la bleue, sur la route du lancer se trouve Justin Azevedo qui dévie le palet au fond des filets locaux (1-1 à 42'54).
Magnitogorsk, glacé d'entrée, doit vite resserrer les rangs car le Lion est mort de faim dans ce cinquième match très important à ce stade de la série finale.
Potekhin l'a bien compris, il accélère le rythme et emmène le Metallurg jusqu'à la terre promise, c'est-à-dire la zone offensive. Mais, bien isolé, il ne parvient pas à grand-chose de concret. Il a tout de même relancé la machine métallurgiste qui se met de nouveau à bien tourner et à se créer de belles occasions. A la bleue, Khabarov et Tereshtshenko ne trouvent pas de solutions dans la cuirasse de Vehanen, ni la première troïka malgré les efforts de Kovar.
Prague ne reste pas les bras croisés sans rien faire et fait le dos rond, sa défense est extrêmement bien placée, elle épaule parfaitement son gardien et bloque de nombreux shoots. Vrana et Repik mènent la contre-mesure tchèque, ils s'offrent de bons lancers mais ne peuvent pas battre le gardien local, toujours très performant.
Le temps défile et les deux équipes referment les écoutilles pour ne pas céder, personne ne veut se découvrir et la fin de match équilibrée ne donne plus véritablement d'occasions.

Tirs cadrés : 11 / 8 pour Prague
Engagements : 9 / 9
 

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Mozyakin, l'étoffe du héros :

KHL

Mozyakin porte le Metallurg sur ses épaules

Magnitogorsk démarre la première prolongation de la finale en trombe. Le Metallurg, à domicile, n'a pas le droit à l'erreur dans ce match. Yunkov bombarde de la bleue, Vehanen repousse en urgence, Francis Pare se rue sur le rebond, il trébuche, bousculé par les défenseurs, il parvient tout de même à lancer mais Vehanen bloque de la jambière.
Le Lev a eu chaud et peut à son tour lancer son assaut, Prague reste simple et préfère tenter le forcing depuis la ligne bleue avec des artilleurs comme Sevc, O'Byrne, Nemec ou Mäenpää mais rien n'y fait Koshetshkin reste intraitable sur ces puissants lancers de loin.
Le temps défile et, quand un problème survient à Magnitogorsk, c'est la première ligne qui trouve la solution. Cet adage va de nouveau fonctionner dans cette partie. Zaripov temporise et sert Kovar, ce dernier va remettre plein centre pour Sergeï Mozyakin qui lance entre les bottes de Vehanen pour un remake de son premier but (2-1 à 68'43).
L'arena explose de joie, ses favoris l'emportent avec un but du meilleur d'entre eux, Mozyakin signe ici son 11ème but des playoff, son 30ème point !

Tirs cadrés : 5 / 4 pour Prague
Engagements : 5 / 3 pour Prague


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Sergeï Mozyakin
** : Jan Kovar
* : Vasily Koshetshkin
 

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Le Metallurg remporte le match à ne pas perdre, à domicile Magnitogorsk n'a pas eu la tâche facile contre un valeureux et accrocheur Lev. Magnitka l'emporte grâce au fabuleux Mozyakin et prend pour la première fois la tête dans la série, mais cet avantage pourrait s'avérer décisif. MMK n'a plus besoin que d'une seule victoire pour rejoindre le cosmos avec la Coupe Gagarin, il faudra, pour ce faire, aller négocier un sixième match décisif dans l'enfer de Prague.
Le Lev s'incline pour la deuxième fois d'affilée et voit la Coupe s'éloigner un peu plus. Pourtant Prague a fait ce qu'il fallait dans cette rencontre mais le rempart Koshetshkin était quasiment infranchissable ce soir. Le Lion n'a pas encore tout perdu et le prochain match se disputera lundi à l'O2 Arena (qui risque d'être encore une fois comble). Devant ses partisans, le club tchèque de la KHL peut l'emporter et s'offrir un septième match décisif mercredi dans la ville métallurgique.