Dominer n'est pas toujours gagner :
Les Griffons démarrent le match pied au plancher et se présentent d'entrée à l'assaut du but rémois.
Les premières tentatives sont vite courronnées de succès et Gauthier ouvre le score après 3 minutes de jeu (1-0).
Besançon maintient la pression et maîtrise le palet et son jeu.
Le portier champenois retarde longtemps l'échéance mais finit par s'incliner face à Mathieu Jouham au quart d'heure de jeu (2-0). |
Photographe : Philippe Rouinssard |
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Alors que les locaux restent dominateurs, un peu de déconcentration défensive profite à leur adversaire.
Capitaine s'échappe en break et réduit l'écart (2-1).
Les Bisontins continuent de presser de toutes leurs forces, ils montrent un beau visage mais dans le dernier geste, ils pêchent. Les tirs proposés sont souvent trop simplistes, à mi hauteur sur le gardien. Courroux multiplie alors les sauvetages sans trop de difficultés.
Finalement Schmitt au rebond parvient à doubler la mise (3-1).
Les Rapaces ne tardent pas à contrer et à trouver la faille.
Un une-deux bien mené permet à Garcia-Prieto de rapprocher le score avant la première sirène (3-2).
D'une courte tête :
La deuxième période reprend tambour battant et une belle combinaison des frères Jouham permet à Thomas de marquer (4-2).
Les Griffons conservent un certain contrôle de la rondelle toutefois, ils dominent moins nettement qu'au premier acte. Les Rémois suivent le rythme sans parvenir à reprendre le jeu à leur compte.
Le temps s'écoule doucement, finalement après plus de dix minutes de jeu dans la deuxième période, Mathieu Jouham marque une fois encore (5-2).
Dans la foulée Besançon réalise un break, décisif ?, en inscrivant un nouveau but grâce à Gauthier (6-2).
Alors que les Griffons se croient tirés d'affaire, ils vont très vite être rappellés à la dure réalité.
A peine 30 secondes plus tard Garcia-Prieto réduit la marque et lance la course contre la mort des visiteurs (6-3). |
Photographe : Philippe Rouinssard |
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Reims accélère brutalement et Besançon peine à contenir la fougue adverse. Le repli défensif très lent, laisse bien souvent Romand seul face à un ou deux adversaire, le jeune portier de la cité bleue fait de son mieux pour tenir le score.
Il cède finalement logiquement face à Splingart (6-4).
Besançon sonné, prend son temps mort en fait il offre plutôt un temps mort à l'équipe rémoise qui a le momentum.
A peine revenu sur le terrain, l'excellent Nathan Garcia-Prieto marque un troisième but et permet aux siens de recoller alors que les locaux sombrent (6-5).
Il reste quatre minute de jeu et les Griffons qui avaient 4 longueurs d'avance n'en ont plus qu'une en l'espace de 4 minutes. Les Bisontins peinent à se ressaisir, Romand doit s'interposer avec brio à plusieurs reprises pour éviter l'égalisation.
En fin de partie, le solide portier rémois, Courroux rejoint le banc pour apporter un joueur de plus, Besançon serre les rangs et parvient à tenir jusqu'au bout. Les Griffons peuvent pousser un soupir de soulagement, pour les Rapaces l'amertume domine car le retour n'était vraiment pas loin.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Nathan Garcia-Prieto
** : Mathieu Jouham
* : Thomas Jouham
Victoire de justesse pour Besançon qui a pourtant été très dominateur pendant les 2/3 de la rencontre, son relâchement complet dans les 10 dernières minutes aurait pu lui coûter bien plus cher. Plus de peur que de mal donc, mais il faudra se méfier lors des trois dernières rencontres. Besançon actuellement quatrième tient la dernière place qualifiable avec 7 longueurs d'avance sur leur adversaire du soir qui est 5ème, la qualification est presque en poche. Dans 15 jours, les Griffons recevront Maisons-Laffitte, grosse pointure de N1.
Reims peut se mordre les doigts d'avoir sombré en début de deuxième période, car finalement les Rapaces n'étaient pas loin de leur adversaire du jour. Leurs efforts désespérés en fin de partie n'auront pas été récompensés, et ils quittent la cité Vauban sans points. Reims quasiement éliminé de la course aux playoffs se déplacera à Pont de Metz pour la prochaine journée de championnat, la victoire est impérative pour espérer raccrocher les wagons.