Pour commencer et s’y retrouver – Classement toutes sections confondues
Boston Bruins : 76 pts
Carolina Hurricanes : 64 pts
Toronto Maple Leafs : 63 pts
New Jersey Devils : 62 pts
Dallas Stars : 61 pts
Tampa Bay Lightning : 59 pts
Winnipeg Jets : 59 pt
Seattle Kraken : 58 pts
Fleury/Oveshkin, le bon et la brute et pas de truand
Andreï Vasilievsky, gardien au Lightning ayant fait beaucoup parler de lui ces dernières année pour ses performances brillantes, disait fin octobre dernier que sa plus grande peur était « un palet, tiré par Alexander Ovechkin, filant en direction de son casque ».
Ovechkin est certes le deuxième après la Merveille mais il n’en est pas moins terrifiant pour tout gardien normalement constitué. Connu pour être un monolithe que l’on ne vient pas chatouiller sans risquer de perdre des dents, l’attaquant d’origine russe l’est aussi pour avoir les slapshots les plus puissants de la ligue.
Un des gardiens à avoir le plus essayé de lui voler des buts est Marc-André Fleury (Minnesota Wild), dont ne rappelle plus ni le palmarès ni le caractère joueur, ni l’humour et la gentillesse.
Parenthèse adorable toute en bienveillance entre deux grands de la NHL :
« Je ne sais pas si je suis réellement fier de cette prouesse » répond Fleury quand on lui rappelle qu’il est le gardien à avoir accordé le plus de buts au pointeur des Caps. Des deux côtés, la lutte est ancrée depuis 2011 avec l’arrêt le plus spectaculaire du gardien : une mitaine haute ultra rapide. https://youtu.be/brq735qYTI8
Nombreuses sont les fois où les caméramans de la ligue, habitués au duel, font exprès de zoomer sur le grand sourire du goalie sous son casque après un arrêt contre le numéro 8. https://youtu.be/ZuyImsAW7oA
La ligue est habituée à leurs chamailleries mais depuis ses cages, Fleury souhaite à son meilleur ennemi de rejoindre Gretsky.
Soirée des étoiles début février
Ce que l’on appelle le match des étoiles est un tournoi en trois jeux à 3-contre-3, avec des joueurs des quatre sections (Est, Ouest, Métropole et Atlantic). Chaque équipe sera composée de neuf joueurs de champs et de deux gardiens.
Après avoir fêté son millième point il y a environ un moins, Steven Stamkos, du Lightning de Tampa Bay, vient de marquer son 500e but hier contre Vancouver. Joli détail à ne pas oublier : en plus du parlier franchi, l’attaquant bleu et blanc a régalé d’un tour du chapeau.
Trois buts, un par tiers. Il est le seul actif à avoir atteint ce palier avec Ovechkin et Crosby.
Plus jamais de numéro 30 à Buffalo
De 2002 à 2014, soit douze ans, Ryan Miller a gardé les cages des Sabres. Reconnu par ses coéquipiers comme un repère solide pour l’équipe, avec un mental exceptionnel que rien ne déstabilisait, idolâtré par beaucoup qui l’ont vu jouer, Miller a vu son numéro 30 retiré des numéro disponible de l’équipe bleue et jaune.
Bien qu’il ait joué avec Vancouver puis Anaheim depuis la saison 2014/2015, la cérémonie a regroupé beaucoup de joueurs du temps de Miller au Sabres ainsi que toute sa famille. L’ancien gardien a confié que ce moment avait été un petit fantasme pour lui et qu’il était heureux de le voir enfin réalisé.
Cravate contre zèbres, des mots qui ne passent pas
Pour Paul Maurice, entraineur des Panthers de Floride, l’arbitrage du match de mardi était bien trop favorable à Toronto.
Actuellement 10e de la conférence Est derrière les Islanders et les Penguins, le club veut décrocher une place en play-offs grâce à la Wild Card, une invitation au meilleur deuxième à jouer les éliminatoires malgré des résultats trop faibles en saison régulière.
Ombre d’elle-même depuis l’arrivée du coach à sa tête, l’équipe de Floride peine à garde son énergie jusqu’à la fin des matchs et accorde encore à peine plus de buts qu’elle n’en marque (158 à 160).
Les paroles du coach stressé lui ont valu une amende de 25 000 dollars, somme qui sera versé au fond de pension des joueurs de la ligue.
Repêchage : pas de temps à perdre, il est temps de perdre !
La course au repêchage est amorcée ; pourtant la date est encore loin : fin juin 2023. Mais pour le bas du tableau, une lutte paradoxale est amorcée.
C’est à qui descendra le plus bas. En effet, pour les équipes les plus faibles, ce n’est pas à qui grimpera mais à qui réussira à descendre le plus pour garder la dernière place une fois les play-offs commencés (c’est-à-dire mi-avril, ce qui mine de rien ne laisse pas tant de temps que cela pour battre les autres derniers au bras de fer des mauvais scores.
Cette année, le cru des joueurs montants des ligues inférieures est particulièrement exceptionnel, notamment avec Connor Berdard. Puisque la dernière équipe du classement se sert en premier, il faut maintenant garder sa place le plus loin possible de la coupe Stanley pour avoir une chance de récupérer les futurs prodiges de la glace.
Nombreux sont ceux comme les Habs qui voient les défaites présentes comme un investissement pour l’avenir.
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La plus belle boulette de la semaine
Avant de présenter les petits pépites qui illuminent la semaine de beau jeu et de talent, voici une bien belle gaffe, signée Cameron Talbot. On avait pas vu mieux depuis celle, mémorable, de Marc-André Fleury face aux Habs avant sont départ de Las Vegas (extrait vidéo disponible ici https://youtu.be/tD1pkcEgsjA?t=34 , si l’envie de voir quelque chose de rageant vous prend……)
Alors que l’attaque était en train d’entrer dans sa zone mais que le palet y était déjà, loin des patineurs, filant vers lui, le Talbot prend l’initiative de relancer. Même éloigné de sa cage, l’idée aurait été sans risque s’il avait été réussi. Ce tour de poignet est un art que certains goalies maitrisent plus systématiquement que d’autres. Ici, c’était raté. Et la cage, elle, était toujours grande ouverte…
Le plus beau but de la semaine
Artturi Lehkonen du Colorado Avalanche (vs Ottawa Senators)
Assists : McKinnon et Makar
Goalie : Anton Forsberg
Le palet dans le revers de la palette, dos au but. And he scoooooores !!
Le plus bel arrêt de la semaine
Jordan Binnington des Saint-Louis Blues (VS Nashville Predators) cette nuit, le 20/01
Tireur : Roman Josi
C’est ce qu’on appelle de la dévotion dans son métier. Ce n’est pas la première fois que Binnington arrête des tirs avec sa tête. Risqué mais rentable.