Une fin de semaine en demi-teinte. Non pas au niveau du classement qui est strictement identique à celui de la semaine dernière, qui était déjà tout à fait le même que celui de la semaine d’avant. Dans ce domaine RAS, pas beaucoup de scoop : Bruins leaders, les autres à la course. Ailleurs dans la ligue, on oscille entre nouveaux joueurs à bloc et ruban noir sur photos de légendes.
Classement :
Boston Bruins : 83 pts
Carolina Hurricanes : 76 pts
Toronto Maple Leafs : 70 pts
New Jersey Devils : 68 pts
Dallas Stars : 66 pts
Tampa Bay Lightning : 65 pts
Winnipeg Jets : 65 pts
Seattle Kraken : 63 pts
On remarquera que les Bruins ont freiné leur folle cavalcade vers l’avant cette semaine car oh ! surprise, ils ont enchaîné trois défaites ! L’équipe n’avait pas mordu la poussière deux fois de suite depuis 49 matchs. Les Canes sont encore à 7 points derrière mais cette séquence a montré que personne n’est invincible.
D’ailleurs… même les meilleurs peuvent être terrassés...
Mort de Bobby Hull
On en a entendu parler jusque dans les pages des journaux français : l’attaquant canadien, légende absolue du hockey sur glace, s’est éteint lundi 30/01 à tout juste 84 ans. Robert Hull est né en Ontario et a rapidement signé un contrat avec les Blackhawks de Chicago. Il devient alors joueur phare des années 60 et 70, surnommé affectueusement « the Golden Jet » pour ses pointes de vitesse ainsi que pour sa blondeur qui, époque oblige, n’était pas casquée… Plus de 600 buts et quatre dents de devant en moins plus tard, le joueur prend sa retraite à l’aube des années 80.
En espérant très fort qu’il ne se retourne pas dans sa tombe en voyant les résultats de l’équipe pour laquelle il a joué toute sa carrière…
Raccrocher (ou pas) les patins
Ailier droit finlandais au Kraken de Seattle, Joonas Donskoi ne s’est pas encore remis de sa 7e commotion cérébrale. On ne l’a pas revu sur la glace depuis des mois. Après une honorable saison 2021/2022 à 22 points, le joueur souffre de maux de tête, de vertiges et d’une perte de l’équilibre, ce qui, à son niveau de jeu peut-être excessivement dangereux. Le joueur commence donc à s’ouvrir doucement sur le sujet de la retraite.
Stars without stars
Ce WE a lieu le très attendu match des étoiles, comme chacun le sait. Qui dit match des étoiles dit étoiles (jusque-là tout va bien…). Or, trois grands noms de la NHL dont l’absence fait tache manqueront à l’appel lors des matchs.
Auston Matthews et Matty Beniers : Match violent que ceux du 25 janvier puisque ce c’est ce jour-là que les deux joueurs se sont blessés. Matthews sera off-ice pour trois semaines et Beniers n’est même pas sûr de revenir à la reprise des matchs de championnat mercredi prochain. Un attaquant de Vegas remplace malheureusement le p’tit jeune du Kraken laissant l’équipe des profondeurs sans représentant malgré leur saison remarquable.
Tage Thompson a dit qu’il viendrait. Puis il a dit qu’il ne viendrait pas. Les Sabres ont donc envoyé un défenseur de leur cru pour boucher le trou (Rasmus Dahlin a été désigné, un bouche-trou de qualité …)
Après ces nouvelles sombres, il est temps de mettre quelques paillettes dans cette fin de semaine.
Mélanges d’étoiles :
Les journalistes de la NHL ont interviewé cette semaine deux duos emblématiques du week-end qui approche.
Le premier est celui formé par Ilya Sorokin et Igor Shestyorkin, les gardiens respectifs des deux équipes newyorkaises, forcément rivaux par leurs équipes mais meilleurs amis dans la vie, toujours fourrés ensemble comme deux collégiens inséparables. L’interview drôle et adorable des « cerbères qui font la paire » est disponible ici :
Duel plus que duo : le match des étoiles voit coopérer deux mastodontes de la glace nord-américaine depuis des années : Alex Ovechkin et Sidney Crosby. Ici, pas vraiment d’amitié, plutôt une rivalité fair-play et professionnelle. Il faut dire que les deux monstres jouent au coude à coude et que si Crosby devance son concurrent avec 60 points cette saison contre 54, Ovechkin est lancé sur la piste d’être sacré meilleur buteur de l’histoire de la ligue… De fait, l’entente est cordiale sans plus et le fait de travailler ensemble semble bien étrange aux deux joueurs.
Toutes les excuses pour ne pas avoir fait son travail à la maison ont été entendues par les profs. Toutes. Sauf peut-être la seule valable, à savoir « Désolé, j’ai dû garder les buts des Oilers d’Edmonton en urgence ».
Dimanche, le 29/01, alors qu’Edmonton affrontait Chicago et menait 7-3, à 3 minutes de la sonnerie finale, est apparu sur la glace le gardien d’urgence de l’équipe, celui que l’on appelle lorsque le back-up du goalie n’est plus disponible. C’était le cas puisque Stuart Skinner, binôme de Campbell qui avait fait tout le début du match, était malade.
Matt Berlin, jeune gardien de 25 ans jouant encore en ligue universitaire, venait, dans l’après-midi même, de signer le contrat de gardien d’urgence. Une journée déjà marquée pour lui d’une pierre blanche. Et puis, alors que le jeune homme était rentré chez lui pour faire ses devoirs, il a reçu le message qui lui disait qu’il allait être back-up officiel. Alors qu’il ne restait que 3 minutes et que l’équipe menait largement, elle a décidé de lui offrir la joie monter sur la glace de NHL, les coachs assurant que cela a été fait avec tout le respect du monde à l’égard de Chicago…
Berlin a repoussé le seul tir cadré de ces dernières minutes. La NHL reporte désormais sur sa fiche la statistique d’arrêts de 100% pour sa carrière dans la ligue.
Dans la catégorie, « rien à voir avec les performances de la ligue mais rien que parce que c’est drôle »
Sûrement une petite de trop derrière l’oreille
Andrew Brunette, joueur de NHL jusqu’en 2012 avec les Blackhawks puis passé sur les bancs des entraîneurs depuis et embauché chez les Devils a été arrêté pour avoir grillé un stop en excès de vitesse sous l’emprise de l’alcool, au volant d’une voiturette de golf, avant de présenter le permis de conduire de sa femme. La caution payée, il est de retour derrière le banc.
Montagne de nounours
En AHL, American Hockey League, une tradition veut que lors de certains matchs de la saison régulière, une avalanche de peluches s’abatte sur les joueurs d’une équipe donnée à leur premier but marqué. Et entre les équipes, c’est à celle qui lancera le plus de nounours.
L’équipe de Hershey en Pennsylvanie vient de battre le record avec un tas de plus de 67 000 nounours !