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(48 matches 57 points)

L’équipe est d’habitude une des références de la ligue mais, avec les blessures, les Bruins ont peiné en début d’année. Cependant, la situation s’améliore et il ne serait pas étonnant de voir les Bruins remonter au classement. Classée quatrième de sa division et huitième de sa conférence, l’équipe est loin de son niveau.

Bonne surprise : Le sous-estimé Soderberg (29 ans) qui entreprend seulement sa deuxième saison dans la NHL. Il totalise 31 points en 48 matches. Suite aux blessures que l’équipe a subies, il a réussi à limiter la chute des Bruins au classement.

Mauvaise surprise : Le grand Rask, portier finlandais moins impressionnant devant son filet que les dernières saisons. Il montre des statistiques loin de sa moyenne habituelle, tel que 91.9% d’arrêt au lieu de 92.6% et 2.35 buts pris au lieu de 2.15 buts habituellement. L’absence de Chara en défense, lui a peut-être "plombé" un peu ses statistiques. Depuis le retour du "Big Z", le vainqueur du trophée Vézina 2014 est plus dominant pour Boston qui peut espérer une remontée au classement.
 

(48 matches 31 points)

L’équipe est dans les bas-fonds du classement et ne risque pas d’en sortir de si tôt. Avec douze défaites consécutives, les Sabres sont dans la tourmente. L’organisation est en pleine reconstruction, malgré l’ajout des vétérans (Gionta, Meszaros, Georges, …) et des jeunes (Zadorov, Ristolainen, …). Elle peine  à faire jeu égal face aux autres équipes de la NHL. Classée dernière de sa division et de sa conférence, l’organisation va certainement jouer à la loterie de la draft.

Bonne suprise : Le Letton Girgensons, à 21 ans seulement, ce jeune joueur de centre est le seul à tirer son équipe vers le haut. Récompensé par les fans et ses compatriotes, il a été élu pour le match des étoiles. Avec 22 points, il a déjà égalé sa production de la dernière saison en seulement 47 matches. Espérons pour les Sabres, que le match des étoiles lui fasse pousser des ailes.

Mauvaise surprise : Le dixième choix de la draft de 2008 : Hodgson. A 24 ans, ce Canadien avait connu une bonne saison en 2013-2014 avec 44 points en 72 matches. On aurait pu espérer pareille production, voire mieux, il en est tout autre avec sept petit points pour 46 matches. Espérons que le reste de la saison soit plus ensoleillé pour lui et les Sabres.
 

(48 matches 65 points)

Cela fait 23 saisons de suite que les Red Wings participent aux playoffs. Un seul mot vient en tête, tout simplement « Impressionnant ». Avec Babcok à la baguette, l’équipe arrive à se réinventer tout en mélangeant l’expérience (Datsyuk, Zetterberg, Franzen) et la fougue de la jeunesse (Nyquist, Jurco, Tatar,…). C’est impressionnant comme cette organisation a réussi à concilier le court et le long terme, en mettant sur pied une équipe compétitive, tout en possédant un bon bassin d’espoirs. Classée première de sa division et deuxième de sa conférence, on semble tout proche de passer à 24 années de participations en séries.

Bonne surprise : Le magicien Datsyuk (36 ans) pour lequel les années se suivent et se ressemblent. Avec 35 points en 37 matches, il est proche des 1 point par match et tout cela à 36 ans. Toujours capable de gestes de grande classe, il participe à la bonne saison de son équipe.

Mauvaise surprise : Le colosse Mrazek, jeune portier propulsé numéro 1 suite aux blessures de Howard et Gustavsson. Cette pression et l’enchaînement des matches NHL, a entraîné une légère baisse de son rendement habituel. Passant de 91.7% à 91% d’arrêts et de 2.25 à 2.55 buts pris par match, sa fiche de stats n’est pas catastrophique. Mais Mrazek est capable de mieux et, s’il arrive à retrouver son vrai niveau, il faudra surveiller les Red Wings à l’avenir.
 

(45 matches 50 points)

L’organisation est en pleine reconstruction. Cependant, les différents ajouts, lors de l’intersaison, ont bénéficié aux Panthers (Luongo, Mitchell, Jokinen). Un retour en play-off est désormais espéré et même envisageable. Classée cinquième de sa division et neuvième de sa conférence, le plus dur reste à faire.

Bonne surprise : Le premier choix de la draft 2014, Aaron Ekblad, tout juste 18 ans, impressionne. Associé le plus souvent à Mitchell, ce surdoué du hockey excelle dans les deux sens de la patinoire. 44 matches et déjà 25 points, ce qui lui permet de se classer dans le top 25 des meilleurs pointeurs pour les défenseurs.

Mauvaise surprise : L’oublié Barkov. Florida connaît une bonne saison mais ce n’est pas le cas de tous ses joueurs. A 19 ans, la guigne de la deuxième année a frappé avec 11 points en 33 matches et quelques petites blessures. Cependant, il semble aller mieux lors de ses dernières apparitions, ce qui ne saura pas de trop pour la course au playoffs.
 

(46 matches 63 points)

Remotivée par ses dernières saisons, l’organisation voit grand. Sous les ordres de Therrien, les Canadiens sont une véritable machine de hockey. Propulsée par les performances de Price et la polyvalence des trios, l’équipe se classe troisième de sa division et quatrième de sa conférence.

Bonne surprise : Le roc Price, souvent décrié par le passé, il est maintenant adulé par les exigeants partisans du Canadien. Ses statistiques sont en nette amélioration. En moyenne, Price effectue 91.8% d’arrêt et encaisse 2.49 buts par match. Depuis le début 2015, il affiche 92.8% d’arrêts et encaisse 2.15 buts par match, ce qui lui permet tout simplement de voler des matchs à lui seul.

Mauvaise surprise : Le vétéran Gilbert, défenseur de 32 ans, qui a vu sa production chuter depuis qu’il est arrivé chez les Canadiens, totalisant 8 points en 43 matches contre 28 points en 73 matches pour son époque Panthers. Cependant, son utilisation par Therrien peut expliquer en partie la baisse de production. 
 

(46 matches 47 points)

L’organisation a décidé de changer de visage, en se séparant d’Alfredsson et plus récemment de Spezza . Cela n’a pas vraiment eu l’effet escompté puisqu'Ottawa végète en milieu de classement, hors des places qualificatives. Classée sixième de sa division et dixième de sa conférence, tout n’est pas encore perdu.

Bonne surprise : Le fougueux  Bobby Ryan qui à 27 ans est sur le point de montrer tout son talent. En effet, sauf deux saisons chez les Ducks où il a bien produit, il a souvent été limité à 0.5 point par match, voire moins. Cependant cette année, il totalise désormais 33 points en 43 matches, et répond enfin aux attentes placées en lui. L’avenir des Senators dépend de lui.

Mauvaise surprise: Le mur Lehner, souvent annoncé comme un numéro 1, il peine à sortir Anderson du filet. Pourtant, à 23 ans et déjà trois ans dans la NHL comme backup, cette expérience devrait lui permettre d’exprimer son talent. Cependant, année après année, sa production chute, passant de 93.6% à 91.3% pour finir à 90% d’arrêts et de 2.2 buts à 3.06 pour finir à 3.16 buts pris par rencontre. Une bonne équipe, c’est un équilibre et un bon backup capable de soutenir son gardien numéro un. Ottawa n’est pas encore dans ce cas.
 

(49 matches 64 points)

L’organisation dirigée par Yzerman a retrouvé le goût du succès. La troupe de Cooper joue du bon hockey et cela rapporte. Tampa Bay est en train de devenir une des références de la ligue. L’ajout de Boyle, Morrow, Stralman et Nabokov ont apporté un plus. L’attaque est une des meilleures de la ligue, emmenée par un Stamkos en forme. Classée deuxième de sa division et troisième de sa conférence, l’objectif playoffs est en vu, en espérant ne pas connaître une fin précoce.

Bonne surprise : Le surprenant Johnson. A 24 ans, ce joueur non drafté impressionne par son talent. Il a même été invité au match des étoiles, mais une blessure l’a obligé à annuler sa présence. Avec 47 matches et 48 points et un plus minus de +25, il fait parti des meilleurs centres de la ligue. Meilleur pointeur de son équipe devant Stamkos, il participe activement à la bonne santé du Lightning.

Mauvaise surprise : Le back up Nabokov. Tampa a toujours peiné a trouvé un bon back up et Yzerman a donc embauché Nabokov pour consolider cette position. Mais, avec 88.2% d’arrêts et 3.15 buts pris par rencontre, cela reste très léger. On a donc vu Vasilevsky venir de la AHL pour jouer quelques matches NHL où il a d’ailleurs brillé.
 

(48 matches 47 points)

Toronto était bien parti pour participer aux séries. Mais une série de défaites inquiétante ont incité l’organisation à changer d’air. Apres le limogeage de Carlyle et la promotion de Horacek, on espérait inverser la vapeur. Sauf que la machine s’est emballée avec un effroyable 1-9-0 lors des dix derniers matches. Toronto a dégringolé dans le classement, et l’espoir des séries devient un doux rêve. Classé septième de sa division et onzième de sa conférence, pour l’instant…

Bonne surprise : Le retour de Komarov (après une pige réussie en KHL ), joueur de 28 ans plutôt adepte du jeu physique, a décidé de retenter l’expérience en NHL après une saison 2012-2013 moyenne. Surtout utilisé en zone défensive, il totalise quand même 18 points en 29 matches et un plus minus de +1. Il réalise une bonne saison mais une blessure vient de stopper son élan et, quand on connaît son caractère sur la glace, les Maple Leafs auraient bien besoin de lui en ce moment.

Mauvaise surprise : L’éternel Reimer. A 26 ans, il a eu la possibilité de devenir le gardien numéro 1 mais il a été incapable de s’en emparer. Cantonné à un rôle de substitut, Reimer a l’air d’accuser le coup et ses statistiques s’en ressentent. Avec 90.6% d’arrêts et 3.32 buts pris par rencontre, on ne reconnaît plus le gardien qui a titillé Bernier pour le poste de gardien partant. Si Toronto espère un regain d’orgueil, Reimer peut y jouer un rôle.