(42 matches / 58 points)
L’équipe fait partie de l’élite de la ligue. Première dans la conférence Ouest (à égalité avec Nashville), la bande à Boudreau est bien partie pour participer aux play-offs.
Bonne surprise : L'adaptation de Kesler. Avec 29 points en 42 matchs, il est le 2ème meilleur pointeur de l’équipe. Le centre numéro 2 des Ducks est essentiellement utilisé dans les phases défensives et excelle dans les deux sens de la patinoire pour participer au succès de son équipe.
Mauvaise surprise : L'erreur de casting Heatley. Limité à six matchs et blanchi à chaque fois de la feuille de match il a même été rétrogradé en AHL. A 33 ans, il n’est plus le joueur de hockey que l’on a connu avec les Sens et les Sharks, les blessures à répétitions ayant fait chuter sa production et obliger les Ducks à chercher une autre solution en la personne de René Bourque.
(40 matches / 36 points)
L’équipe est en difficulté cette saison et risque de rater les play-offs pour la troisième année d’affilée. Avant-dernière de sa conférence et de sa division, l’équipe doit se reprendre le plus rapidement possible, s’il n’est pas déjà trop tard.
Bonne surprise : Lémergence de Murphy. Avec 5 points en 35 matches et un temps de glace de 16 min, le joueur de 21 ans est en train de prendre de l’envergure dans la défensive. Récemment, l’organisation a échangé Schlemko, dans le but de laisser de la place pour Murphy.
Mauvaise surprise : La baisse de régime de Smith. Avec 3.46 buts encaissés par match et un pourcentage d’arrêts de 88.6% en 25 rencontres, le Canadien est loin de ses statistiques habituelles. Dubnyk (transféré à Minnesota depuis) est même titularisé de plus en plus, avec déjà 18 matchs pour de meilleures stats (2.7 buts contre et 91.8 % d’arrêts). Le succès des Coyotes est en grande partie lié aux performances de son gardien. Si le #41 arrive à retrouver son niveau, les joueurs de l'Arizona peuvent espérer revenir dans la course aux séries.
(41 matchs / 41 points)
L’organisation est en reconstruction mais l’équipe joue bien et est proche de participer aux playoffs, ce qui n’est plus arrivé depuis cinq ans, une éternité. Classée neuvième de la conférence et cinquième de sa division. L’espoir est permis du côté de Calgary et l’équipe doit travailler encore plus fort pour ravir ses fans.
Bonne surprise : L’électrisant Gaudreau. A 21 ans seulement, le petit Américain est le troisième pointeur de son équipe avec 31 points en 40 matchs. Capable de faire des jeux incroyables pour sa première année NHL, Gaudreau impressionne. Remportera-t-il le trophée Calder remis au meilleur rookie ? Beaucoup d’experts estiment que oui mais il n'est pas le seul à espérer ce prix.
Mauvaise surprise : L'oublié Setoguchi. A 28 ans, l’ancien joueur des Sharks est incapable de retrouver son niveau. En 12 matchs : 0 point, ce qui a contraint les Flames à le céder en AHL où il semble aller mieux puisqu’en 7 matchs il cumule 4 points. Quand on se rappelle qu’avec les Sharks il accumulait entre 30 et 60 points par saison, le gâchis est grand.
(41 matchs / 27 points)
L’organisation est en pleine mutation depuis des années et ce malgré de très bons premiers choix de repêchage. Cette saison n’échappe pas à la règle. Dernière de sa conférence, l’équipe se cherche sur la glace et même en coulisses. En effet, un entraîneur capable de pousser l’équipe est toujours attendu et la direction se laisse aller à des échanges qui posent question, surtout celui de Perron. On navigue à l’aveugle et sans réel commandant, en espérant éviter les récifs.
Bonne surprise : Le vétéran Hendricks qui, à 33 ans, tire son équipe vers le haut avec 10 points en 36 matches mais surtout un "plus minus" de 0, ce qui est un miracle vu la situation des Oilers.
Mauvaise suprise : Le fantôme Yakupov. A 21 ans, l’ancien premier choix peine pour sa troisième année en NHL. Avec seulement 9 points en 41 matches et surtout un effroyable "plus minus" de -20, le Russe doit vraiment redresser le niveau.
(41 matchs / 47 points)
Les vainqueurs de la précédente édition sont sur la même lancée que la saison dernière. Pas dominante au classement, l'équipe reste une vraie machine de hockey, capable de battre toutes les équipes quand les séries arrivent. Classés septièmes de la conférence et quatrièmes de la division, les Kings ont souffert de nombreuses blessures en début de saison. L’équipe semble en bonne voie pour accéder aux séries mais ce sera difficile, comme l’an dernier.
Bonne surprise : Le rapide Toffoli qui confirme pour sa deuxième saison complète, avec 27 points en 41 matches, autant que la saison passée. Souvent jumelé à l’expérimenté Carter, le joueur de 22 ans fait souvent parler la poudre et a pu compenser les blessures du début de saison qui aurait pu coûter cher aux Kings.
Mauvaise surprise : Le yoyo Nolan. Ce jeune ailier n’arrive pas à s’installer durablement dans l’alignement de Darryl Sutter. Faisant le yoyo entre la NHL et la AHL ces dernières années, certains experts pensaient que Nolan allait enfin pouvoir s’installer cette année au vu de l’augmentation de ses stats année après année. Totalisant 10 points en 64 matches l’an dernier, on s’attendait à mieux cette saison mais, en 19 matches, il n'a inscrit qu'un seul petit point et cela reste trop mince. Efficace en défensive, on aurait pensé qu’il puisse améliorer sa production mais il n’est pas trop tard pour lui.
(42 matchs / 49 points)
L’organisation est toujours à la recherche de sa première coupe Stanley. Les Sharks sont entre deux pages de leur histoire, avec leurs anciennes vedettes (Marleau, Thornton et Pavelski) et les futures (Couture, Hertl et Wingels). Classés sixièmes de la conférence et troisièmes de la division, les Sharks ont de bonnes chances de participer aux séries en espérant aller loin, mélangeant l’expérience à la jeunesse.
Bonne surprise : Le polyvalent Burns. A 29 ans, ce défenseur, et parfois attaquant, connaît une de ses meilleures saisons avec déjà 34 points en 42 matches. Repositionné à la ligne bleue, le fantasque Brent est excellent dans les deux sens de la patinoire et participe aux bons résultats de l’équipe.
Mauvaise surprise : Le roc Niemi. Le Finlandais connaît une saison moyenne, avec des statistiques en-dessous de son niveau avec 2.63 buts contre et 91% d’arrêts. Il est capable de faire mieux, même si ses statistiques sont correctes. Si les Sharks veulent passer à l’étape supérieure, il faudra un grand Niemi.
(39 matches / 49 points)
Le changement d’entraîneur a fait énormément de bien et les différents échanges et joueurs libres obtenus (Vrbata, Matthias, Bonino, Miller …) ont permis d’équilibrer l’équipe. Classée cinquième de la conférence et deuxième de la division, l’équipe respire la santé et pourrait renouer avec les play-offs qu’ils ont ratés la saison dernière.
Bonne surprise : Le géant Miller (20 victoires en 30 matchs). L’Américain de 34 ans connaît une bonne saison sous son nouveau chandail. Avec 91% d’arrêts et 2.48 buts, il reste le numéro 1 des Canucks qui ont longtemps cherché leur gardien, échangeant Schneider et Luongo pour finalement engager l'ancien portier des Sabres et reléguer Lack en backup. Malgré ce climat un peu tendu autour de son arrivée, Miller garde la tête froide.
Mauvaise surprise : Le pilier Bieksa, défenseur vétéran de 33 ans, qui a du mal à carburer cette saison. Limité à sept petits points en 39 matchs, il doit mieux performer pour permettre à l'équipe d'atteindre ses objectifs.
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