Mike Modano :
 | | | Hasek, Modano, Forsberg et Blake au panthéon |
Mike Modano, 44 ans, est une des légendes de la NHL des années 90 et son introduction au Hall of Fame est logique. Le centre, ancien premier choix de draft en 1988, fut choisi par les North Stars de Minnesota (franchise qui déménagera à Dallas en 1993), après avoir passé ses années de junior dans la ligue de l'Ouest (WHL) au sein de l'équipe des Raiders de Prince Albert pour laquelle il inscrira 294 points (118 buts, 176 passes) en 176 matchs. Pour sa première saison dans la NHL, il jouera 80 rencontres de saison régulière, marquant 75 points, pour être élu dans la première équipe des rookies en 1990. Capitaine des Stars entre 2003 et 2006, il gagnera la Coupe Stanley avec Dallas en 1999, battant en finale le champion de l'Est, Buffalo 4 victoires à deux. D'ailleurs, ses séries de cette année-là seront de haut niveau puisqu'il y inscrira 23 points (5 buts, 18 passes) en autant de rencontres. Modano reste un joueur important pour les Américains dans la mesure où il est le meilleur marqueur de la nation à la bannière étoilée, avec 1374 points (561 buts et 813 passes) en 1499 rencontres de NHL, dont la quasi-totalité fut disputée sous le maillot des Stars, il jouera 40 matchs avec les Red Wings pour finir sa carrière, entre 2010 et 2011, lui qui est né à Livonia dans la banlieue de Detroit. Sur le plan statistique, ses deux meilleures saisons sont celles jouées entre 1992 et 1994, avec 93 points en saison régulière. Malheureusement pour lui, il n'a jamais reçu de récompense individuelle qui aurait pu récompenser son incroyable talent, tombant dans une génération dorée.
Sur le plan international, Mike Modano remportera la médaille d'argent des Jeux Olympiques de 2002 de Salt Lake City, après une finale perdue 5-2 contre le Canada de Mario Lemieux. Il finira le tournoi "meilleur passeur" avec 6 passes dont une en finale sur le deuxième but américain de Rafalski. Avec Team USA, il sera également vainqueur de la Coupe du Monde en 1996.
Il prendra sa retraite en 2011, sera intronisé au Hall Of Fame du hockey américain en 2013, et son numéro #9 est retiré de l'équipe des Dallas Stars depuis le 8 mars 2014.
Seul défenseur intronisé cette année, Rob Blake restera comme l'un des meilleurs joueurs à la ligne bleue de la NHL. Sa carrière junior en NCAA (championnat de hockey universitaire) débute en 1987 avec les Falcons de Bowling Green, avec lesquels il sera champion en 1988, jouant au total 131 matchs pour 104 points. Le Canadien, originaire de Simcoe, commencera en NHL avec les Kings en 1990, lui qui a été drafté en 1988 au 70ème rang. Pour sa première saison dans la ligue, il jouera 75 matchs pour 46 points et 125 minutes de pénalités. D'ailleurs, il aura souvent dépassé les 100 mn de prison en saison régulière, démontrant au passage qu'il est un joueur rugueux mais cela ne l'empêchera pas d'être élu meilleur défenseur de la ligue (Trophée Norris) en 1998. Il finira sa carrière avec 777 points (240 buts, 537 passes) en 1270 matchs, pour 1679 minutes de pénalités. Capitaine des Kings à partir de 1994, après le départ de Wayne Gretzky, il devra attendre néanmoins son arrivée à l'Avalanche du Colorado pour gagner enfin la Stanley Cup, après un échange le 21 février 2001. Il sera élu, cette année-là, dans la deuxième équipe All Star de la ligue (3 fois en tout). Après son passage à Denver, il retournera à Los Angeles pendant deux saisons, entre 2006 et 2008, puis finira sa carrière aux Sharks, en 2010, disputant deux saisons à San Jose. Leader dans l'âme et respecté par ses coéquipiers, il passera la quasi-totalité de sa carrière capitaine (Los Angeles, San Jose) ou assistant capitaine (Colorado, Los Angeles).
Sur le plan international, Rob Blake fait partie du club très fermé du "Triple Gold Cup", qui réunit les joueurs ayant gagné la Coupe Stanley, le championnat du monde et les Jeux Olympiques. En effet, sa carrière internationale fut riche avec le titre olympique en 2002 avec le trophée du meilleur défenseur du tournoi des Jeux de Nagano, disputant en tout 3 olympiades (18 matchs). Son palmarès est également grand au niveau des championnats du monde puisqu'il récoltera 3 médailles mondiales (2 en or : 1994 et 1997 et une d'argent en 1991), disputant en tout 25 rencontres, étant élu meilleur défenseur en 1997. Aujourd'hui impliqué dans l'organigramme des Kings et des Manchester Monarchs en AHL, il aura l'honneur de voir son numéro #4 être retiré lors d'une cérémonie prévue le 17 janvier 2015.
 | | | Le Hall of Fame dans la ville de Toronto |
Le "Dominator" était attendu pour intégrer le Hall of Fame depuis sa retraite sportive en 2011 avec le Spartak Moscou en KHL. Le Tchèque, drafté en 1983 par les Blackhawks, a continué jusqu'en 1990 dans son pays avec Pardubice, avec laquelle il multipliera les récompenses individuelles (meilleur gardien, meilleur joueur) et remportera un titre de champion en 1987. Il rejoindra la NHL en 1990, jouant une vingtaine de rencontres avec Chicago (première équipe des rookies en 1992), avant d'être échangé à Buffalo, l'été de cette même année. Gardien au style pas vraiment orthodoxe, il est doté de réflexes incroyables, faisant de lui un cauchemar pour les attaquants adverses. Lauréat en 1997 et 1998 des trophées Hart (MVP de la saison régulière) et Ted Lindsay (meilleur joueur par ses pairs), il sera récompensé de 6 titres du meilleur gardien de l'année (Vézina) entre 1994 et 2001 mais devra attendre son départ pour Detroit, à l'été 2001, pour pouvoir enfin, après un échec en finale avec les Sabres, soulever la coupe Stanley en 2002 qu'il regagnera en 2008, mais en tant que backup de Chris Osgood, ne disputant que 4 matchs de séries. Il aura marqué de son empreinte la NHL, restant une référence à son poste, ayant joué 735 rencontres de saison régulière (Buffalo, Détroit et Ottawa) pour 389 victoires, 81 blanchissages et une moyenne de 2,20 buts par match (92% d'arrêt). Après sa retraite de la NHL en 2008, il retournera dans son pays, dans son club d'origine, à Pardubice (meilleur joueur et champion en 2010), avant de finir sa carrière en KHL.
Sur le plan international, son fait d'armes restera le tournoi olympique de Nagano en 1998 puisqu'il gagnera le titre avec la République Tchèque, n'encaissant que 6 buts dans tout le tournoi, avec 2 blanchissages dont un lors de la finale gagnée contre la Russie pour être élu logiquement meilleur gardien.
Il aura l'honneur de voir son légendaire numéro #39 être retiré de l'effectif de Buffalo, lors d'une cérémonie prévue le 13 janvier 2015.
"Peter the great", voilà l'un des surnoms de ce surdoué, l'un des génies que ce sport aura connu et il est considéré, à juste titre, comme étant le plus grand joueur suédois de hockey sur glace. Drafté à 17 ans par les Flyers, il poursuivra sa carrière en Suède avec Modo, avant de rejoindre les Nordiques de Québec (il avait été échangé par Philadelphie en 1992) pour la saison 1994-1995. Dès sa première saison, ses qualités impressionnent les spécialistes et, pour une première demi-saison après un long lock out, il finira avec 50 points en 47 rencontres en étant logiquement élu rookie de l'année (Calder Trophy). L'année suivante, il déménage avec sa franchise à Colorado et remporte sa première Stanley Cup marquant 116 points en 82 rencontres de saison régulière et jouera un rôle décisif en play-offs, avec 21 points en 22 matchs. Il gagnera une deuxième coupe en 2001 mais verra, après cela, arriver toute une série de blessures (il manquera l'intégralité de la saison régulière de 2002) qui gâcheront une grande partie de la suite de sa carrière. Néanmoins, en 2003, il remportera les trophées Hart et Art Ross récompensant enfin, d'un point de vue individuel, son incroyable jeu. Après un passage en Suède en 2004, suite à un nouveau lock out, il rejoindra finalement les Flyers et jouera également 17 matchs avec Nashville avant d'arrêter sa carrière, après un retour avorté à Colorado, en janvier 2011, des problèmes de pied auront raison de sa carrière durant laquelle il aura subi 25 opérations. Sa ligne de statistiques est bien remplie avec 708 matchs dans la ligue pour 885 points (249 buts, 636 passes) et +238 et il restera comme l'un des joueurs les plus doués de sa génération.
Sur le plan international, son palmarès est riche de deux titres mondiaux et olympiques et il fait partie du "Triple Gold Club" depuis 1996. Douze ans séparent les deux tournois olympiques victorieux (1994 à Lillehammer et 2006 à Turin) et il aura joué en tout 22 matchs aux Jeux pour 20 points, dont deux lors de la finale de 94 contre le Team Canada. Au niveau des championnats du monde, il finira meilleur buteur du tournoi en 1998 en Suisse, terminant meilleur attaquant, meilleur marqueur et étant présent dans la meilleure équipe de la compétition.
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