« L’éternité c’est long, surtout vers la fin ». Et on peut dire que ça fait une éternité que les Maple Leafs n’ont plus fait trembler dans la NHL. Et ce n’est pas cette saison que cela va changer. Avec les récents départs de Phil Kessel (parti gagner la Coupe Stanley à Pittsburgh) et du capitaine Dion Phanoeuf (à Ottawa), ce n’est pas l’expérience qui va étouffer le vestiaire bleu et blanc.
Est-ce que le tableau est tout noir pour autant ? Pas forcément. Déjà, parce que les Leafs sont sur une logique de reconstruction qui semble enfin cohérente, avec une confiance renouvelée par Lou Lamoriello en ce qui concerne l’entraîneur Mike Babcock (excusez du peu). Et quand on connait le CV de ce dernier, on ne peut qu’imaginer un apport positif sur le long terme.
Ensuite, le duo de gardiens cette saison pourrait enfin faire la différence, puisque Frédérick Andersen et Jhonas Enroth remplaceront Jonathan Bernier et James Reimer. Andersen remportait il y a quelques mois le trophée Jennings de l’équipe ayant accordé le moins de buts (avec John Gibson à Anaheim).
Enfin, la lumière pourrait bien venir d’un jeune homme de 19 ans, 1^er choix à la draft 2016, et qui se nomme Auston Matthews. Lancé dans le grand bain dès cette saison, il est attendu comme étant le successeur de Mats Sundin au poste de centre n°1 de l’équipe. Rien que ça. Si l’ancien joueur des Lions de Zurich parvient à gérer la pression autour de ses débuts, il pourrait remporter le trophée Calder et apporter (enfin) du bonheur et de l’espoir aux partisans des Maple Leafs de Toronto…

EFFECTIF 2016 - 2017

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