Première rencontre de play down entre le promu nocéen et Villard-de-Lans présent depuis l'été 2002 dans l'Elite française. Un barrage qui était, depuis quelques semaines, inévitable entre ces deux équipes qui ont vécu une saison complexe. L'essentiel est désormais d’assurer le minimum à savoir sauver sa peau en Ligue Magnus. Toute une mission.
Les premières minutes de jeu sont équilibrées, peu d'occasions nettes à signaler de chaque côté (4'15). La première action est à mettre au crédit de Diaferia qui dévie devant Hala une passe de Jacquier (4'59).
Danick Bouchard, omniprésent ce soir, passe son vis-à-vis et transmet à Beran une passe appuyée devant la cage que n'arrive pas à reprendre Beran (6'). Pascal Favarin réalise son premier arrêt sur un lancer de Bohac (6'11).
Szabo et Sage-Vallier se montrent dangereux sur un deux contre un que stoppe, in extrèmis, Hala (7'). La défense nocéenne laisse des espaces et Richard lance Beran qui, du revers, ne parvient pas à lever suffisament le puck alors qu'Hala était couché (8'). S'en est trop pour Franck Spinozzi qui prend son temps mort après seulement huit minutes et deux secondes de jeu pour recadrer ses troupes avant qu'il ne soit trop tard. Ce temps mort a été efficace car les boulons sont resserrés et Neuilly tient désormais le choc.
Malat sollicite Favarin qui bloque le palet entre ses jambières tout en ayant déplacé sa cage (11'40). Thillet répond par un beau mouvement mais est trop court pour pousser au fond du revers... (13'47).
Simonneau est à la conclusion d'un mouvement de la troisième ligne d'attaque mais son shoot est repoussé par Hala (17'27).
Le 0-0 s'impose comme la réalité d'un match où les deux équipes sont tendues et où le fond de jeu n'est pas la principale qualité.... Pour le spectacle, il faudra repasser !
Le deuxième tiers n'est pas plus riche en occasions. Richard, sur une passe de Bouchard, trouve la jambière d'Hala qui fait son match après un retour de blessure (21').
La première pénalité sifflée contre Nick Canzanello voit Villard procéder en contre mais le duo Beran-Bouchard ne parvient pas à combiner jusqu'au bout... Neuilly répond par Cintala sur une frappe lourde à la bleue (27').
Neuilly prend confiance et pose son jeu. Rien à voir avec les premières minutes timides où Villard faisait l'essentiel du jeu... Kmec puis Bohac viennent tester Favarin qui fait le métier pour conserver ce score de footeux.
Le troisième tiers ne déroge pas aux deux premiers. Sherbatov est le plus remuant des Nocéens, Bouchard le plus dangereux des Villardiens, mais rien n'y fait. Le fond de jeu des deux équipes laisse à désirer et plus les minutes passent et plus le match devient tendu. Les supporters villardiens commencent à imaginer le pire des scénarios. Un détail devrait faire basculer le match...
Nicolas Favarin tente sa chance de loin (44') puis Bouchard trouve Jacquier devant Hala (47'). Neuilly est toujours dans la partie et les actions chaudes devant Pascal Favarin se multiplient. On se demande alors si un temps mort villardien ne serait pas utile pour calmer les esprits et repartir de l'avant. Car Neuilly a désormais le monopole du puck et Sherbatov et les siens commencent à prendre le pas sur cette rencontre.
Un détail va faire basculer la rencontre, comme prévu. Neuilly commet un surnombre à 55'57. Villard fait tourner le puck et Jacquier trouve parfaitement le meilleur Villardien du match, Danick Bouchard qui pousse au fond et délivre les siens (56'30).
Fred Ufarté
Et de une !
Une dernière pénalité contre Cintala pour retard de jeu permet aux Ours de jouer la montre et de remporter ce premier point dans ce play up, ou play down au choix.
Un premier point important qu'il faudra confirmer dès samedi 25 février.
Allez, voisins du plateau...
Pour qu'il y ait encore des derbys entre les Ours et les BDL... on compte sur vous !
snake a écrit
le 25/02/2012 à 14:08
Villard tient le bon bout dans cette série, souvent le premier point est plus difficile que les suivants, je en serai pas surpris que ce soir Villard colle genre 4-1.
bravo pour vos commentaires sur un playdown que les médias locaux ignorent visiblement