Patinoire pleine à craquer pour ce premier match de la finale entre des Ducs d’Angers qui n’ont strictement rien à perdre mais tout à gagner face à des Dragons de Rouen en costume de favoris. Forts de Trois succès en autant de rencontres dans trois compétitions différentes sur sa glace, en sera-t-il de même ce soir? En tout cas, les 3000 personnes garnissant l’enceinte Rouennaise ne prévoient rien d’autre.
Rouen - L'Ile Lacroix, Hockey Hebdo
Sylvain Lefebvre / stats Pierre Fekir le 07/04/2010 à 17:32
Arbitres : Mrs Bourreau et Bachelet assistés de Mrs Rauline et Dehaen
Buts : Rouen : ; 08:14 Luc Tardif (ass Ilpo Salmivirta et Jonathan Zwikel) Angers : 03:27 Julien Albert (ass Tomas Baluch) ; 22:58 Lauri Lahesalu (ass Jonathan Bellemare)
Pénalités
6 minutes contre Rouen
6 minutes contre Angers
Dos à dos.
Pas besoin de round d’observation entre ces deux formations qui se connaissent sur le bout des doigts. Etant dans le rôle d’outsider, Angers est le premier en action par Fortier qui teste la mitaine de Koenig (00’26). Rouen jouant à domicile n’a pas l’intention de laisser faire ses hôtes et réplique dans la foulée par Tardif qui, sitôt la bleue passée sur son coté gauche, oblige Aubry à un arrêt délicat (00’54).
Rouen commence à installer son jeu et se montre plus menaçant comme sur ce raid de Mallette sur le coté gauche, qui passe derrière la cage et sert Doucet toutes voiles dehors, mais sa reprise de volée ne trouve que le portier des Ducs sur sa route (02’02). La fougue Rouennaise va être vite refroidie ! Baluch récupère la rondelle dans la neutre, transmet à Albert sur son coté droit, qui, esseulé, tente sa chance… bien lui en a pris car son tir à ras de glace est légèrement dévié par un défenseur qui trompe un Koenig impuissant (0-1 / 03’27 Albert ass. Baluch). Les affaires Rouennaises ne pouvaient pas plus mal commencer. Le temps de retrouver ses esprits et la machine se remet en marche. Si la première occasion ne donne rien, Thinel ne trouvant que la botte d’Aubry (05’13), la suivante sera couronnée de succès. Un palet que récupère Zwikel dans sa zone de défense, puis qui alerte Salmivirta le long de la bande coté droit. L’entrée de zone est parfaite tout comme son centre au second poteau qui trouve Tardif qui n’a plus qu’à pousser le puck dans la cage ouverte (1-1 / 08’14 Tardif ass. Salmivirta et Zwikel). Rouen a fait le plus dur, enfin le pensait-on. Curieusement ce but encaissé par les Ducs leur redonne un coup de fouet et ce sont eux qui se procurent les occasions les plus franches. Bellemare tout d’abord (09’31), puis une grosse séquence Angevine à laquelle Koenig met fin en gelant la rondelle sous sa mitaine (12’22). Sur la mise au jeu gagnée par Angers, c’est Igier qui profite du trafic devant le gardien Rouennais pour tenter sa chance, sans réussite (12’25).
Toujours Angers à la manœuvre, profitant d’un avantage numérique suite à un déplacement de cage involontaire et pas évident de Koenig. Mais ni Kiprusoff à la bleue ni Bellemare de près ne trompent la vigilance du dernier rempart des Dragons (15’53). Lors de cette infériorité, sur un contre rapidement mené, Salmivirta va même frapper à la porte d’Aubry qui ne lui ouvrira pas (16’18).
Un premier tiers qui se solde par un score de parité entre les deux formations. Les Angevins sont bien mieux rentrés dans la rencontre que les locaux. Ce score de 1 à 1 est assez logique et il ne demande qu’à évoluer tant ce début fut enlevé et rythmé. On peut noter aussi la discipline de ces 2 équipes puisque les prisons sont eux restées quasi sans visites.
Face-Offs : Rouen 10/16 soit 62,5 % - Angers 6/16 soit 37,5 %
Zwikel : 3/5 soit 60 % - Doucet : 1/2 soit 50 % - Mallette : 2/4 soit 50 % - Lamperier : 4/5 soit 80 % Tirs : Rouen : 7 à égalité numérique dont 1 but - 1 tir en infériorité numérique dont 0 but - 8 tirs dont 1 but au total Angers : 13 tirs à égalité numérique dont 1 but – 1 tir en supériorité numérique dont 0 but - 14 tirs au total dont 1 but - 1 avantage numérique (0 %) % d’arrêts :
Koenig : 92,86 % - Aubry : 87,5 %
Angers prend les devants.
La première banderille est à l’actif des Rouennais par Mallette qui, bien lancé par Thinel, ne peut reprendre comme il le souhaite, bien bloqué et de façon régulière par Kiprusoff (20’45). Albert en contre, comme au premier tiers, se rappelle au bon souvenir de Koenig, mais cette fois, c’est le gardien qui sort vainqueur (22’00).
Rouen monopolise la rondelle et Tarantino dans le slot ne peut pousser le palet au delà de la ligne suite à un cafouillage devant Aubry (22’24).
Alors que Rouen est plus présent, les rouennais vont une nouvelle fois se faire refroidir. Sur une mise au jeu gagnée par Bellemare, Baluch se saisit du puck et sert à la bleue, et légèrement décalé sur la gauche, Lahesalu pour un bon slap qui est là encore détourné pour tromper Koenig imparablement (1-2 / 22’58 Lahesalu ass. Baluch et Bellemare). Mallette pense bien égaliser, mais sa déviation après un tir d’Eriksson ne trouve que le poteau gauche d’Aubry (25’02). Rouen continue son pressing mais se heurte à une défense Angevine qui ne faiblit pas malgré les assauts, par moment brouillon, de Rouennais nullement résignés.
Tarantino est à la conclusion d’une bonne séquence mais une nouvelle fois Aubry y met fin (31’59). Angers pratique en contre et de fort belle manière. Kiprusoff en break ne piège pas Koenig sur sa feinte (34’03), tout comme Bellemare, par deux fois (34’06 et 35’21) qui ne sera pas plus heureux que son compère.
En fin de tiers, les Dragons s’offrent un break par le duo Mallette-Thinel qui, seuls face à Aubry, ne cadrent pas, le tir passant au dessus (37’17). Les dernières minutes ne sont pas plus propices aux Dragons avec des échecs de Tardif, Salmivirta voire Doucet, tous enrayés par Aubry.
Angers, bien que légèrement dominé, a été plus présent avec une bien meilleure circulation de palet. Cet avantage au score n’est pas immérité, mais sauront-ils résister à la pression Rouennaise qui doit absolument arriver dans l’ultime tiers pour remporter ce premier acte.
Face-Offs : Rouen 10/20 soit 50 % - Angers 10/20 soit 50 %
Zwikel : 3/6 soit 50 % - Doucet : 1/2 soit 50 % - Mallette : 5/7 soit 71,43 % - Lamperier : 1/5 soit 20 % Tirs : Rouen : 10 tirs à égalité numérique dont 0 but - 4 tirs en supériorité numérique dont 0 but – 14 tirs dont 0 but au total - 2 avantages numériques (0 %) Angers : 6 tirs à égalité numérique dont 1 but – 6 tirs en supériorité numérique dont 0 but – 12 tirs au total dont 1 but – 2 avantages numériques (0 %) % d’arrêts :
Koenig : 91,67% - Aubry : 100 %
Angers solide, Rouen stérile.
Comme il fallait s’y attendre, Rouen se rue d’entrée sur la cage d’Aubry et l’occasion la plus nette revient à Mallette bien lancé plein axe par Eriksson, seul face à Aubry, mais la feinte du capitaine normand ne prend pas (42’51). Mallette n’abdique pas, mais cette fois son tir est contré dès le départ et il ne fait trembler que les filets de sécurité (43’09). C’est ensuite Tarantino qui s’essaye (44’17), et même Eriksson, d’un lourd lancé, met Aubry en difficulté (45’24).
Angers dans tout ça laisse passer l’orage et plante des contres dès que possible, comme par Laprise qui inquiète fortement Koenig (45’28). Toujours mené, Rouen persévère. Babka à la bleue (46’08) ou encore Romand, qui se demande encore comment il a pu louper la cage ouverte sur un caviar de Tarantino (46’40), ne trouvent la faille. Salmivirta sur un raid solitaire depuis sa défense ne trouve que le bouclier d’Aubry en guise de récompense (48’02). Rouen se découvre de plus en plus et s’expose au contre Angevin comme celui de Fortier qui centre à la perfection pour Bellemare qui marque ….. eh non ! C’est sans compter sur le reflexe de Koenig (52’27).
La fin de match se rapproche et Angers défend becs et ongles son mince avantage, parfois à la limite de la régularité, mais sans brutalité et sans que les arbitres n’interviennent. Babka, à la bleue, profite d’un Aubry masqué, mais rien n’y fait. C’est soit une crosse soit un patin qui dévie (55’39). La pression est forte et la cage est déplacée devant Tardif (57’41) sans que les arbitres n’interviennent alors qu’au premier tiers, pour la même faute, Koenig avait pris 2 minutes. Deux poids deux mesures !
A la suite de cet incident, Rouen demande un temps mort, afin d’élaborer une tactique sans son gardien. La fin de match est assez houleuse et une grosse charge dans le dos et contre la bande de Baluch sur Zwikel passe comme une lettre à la poste. Aubry reste infranchissable durant cette période et c’est même Bellemare qui aura la possibilité de marquer en cage vide… mais c’était sans compter sur l’omniprésence de Öhberg (59’11).
Angers, sans l’avoir volée, gagne cette première rencontre même si l’on peut dire aussi que c’est Rouen qui l’a perdue, tant la maladresse fut grande. Dominer n’est pas gagner ! Certes ce dicton n’est pas toujours vérifié, mais en la circonstance, ce fut le cas. Le deuxième match sera surement tout autre. Par contre, il est fortement dommage de mettre six arbitres pour cette finale et de livrer une prestation des plus moyennes.
Face-Offs : Rouen 14/23 soit 60,87 % - Angers 9/23 soit 39,13 %
Zwikel : 5/9 soit 55,56 % - Mallette : 6/7 soit 85,71 % - Lamperier : 3/7 soit 42,86 % Tirs : Rouen : 11 tirs à égalité numérique dont 0 but – 2 tirs en supériorité numérique dont 0 but - 13 tirs dont 0 but au total - 1 avantage numérique (0 %) Angers : 5 tirs à égalité numérique dont 0 but – 5 tirs au total dont 0 but % d’arrêts :
Koenig : 100 % - Aubry : 100 %
Total match Face-Offs : Rouen : 34/59 soit 57,63 % - Angers : 25/59 soit 42,37 %
Zwikel : 11/20 soit 55 % - Doucet : 2/4 soit 50 % - Mallette : 13/18 soit 72,22 % - Lamperier : 8/17 soit 47,06 % Tirs : Rouen : 28 tirs à égalité numérique dont 1 but – 6 tirs en supériorité numérique dont 0 but – 1 tir en infériorité numérique dont 0 but - 35 tirs dont 1 but au total – 3 avantages numériques (0 %) Angers : 24 tirs à égalité numérique dont 2 buts – 7 tirs en supériorité numérique dont 0 but – 31 tirs au total dont 2 buts – 3 avantages numériques (0 %) % d’arrêts :
Koenig : 93,55 % - Aubry : 97,14 %
ce match me rappelle celui de BRIANCON ANGERS MATCH 2 ou effectivement dominé n'est pas gagné.....BRIANCON dominait mais n'a pas gagné...
tout simplement aussi parce ANGERS est une équipe très bien organisée, avec une défense très solide qui permet à AUBRY d'être en confiance et surtout ANGERS ne panique pas et fait bien circuler le palet.....
Cette équipe n'est pas la par hasard et je pense que la série s'annonce indécise et risque d'être longue....
pdh a écrit
le 07/04/2010 à 18:33
bah voilà, tout le monde est d'accord sur l'arbitrage.... 6 arbitres pour une prestation plus que moyenne, c'est pas la peine, c'était pas la bonne solution.... L'article le dit bien également, Rouen était à côté de son match et ce n'est pas à cause de l'arbitrage que Rouen a perdu, mais quand même, le coup de la cage, çà fait vraiment sourire... pourquoi aubry n'a pas été pénalisé, sur 6 arbitres, yen a pas un qui a rappelé aux autres que trévor avait pris 2 minutes pour la même faute ? c'est presque pathétique, mais bon, passons à autre chose, ce soir est un autre match... et ce soir, ya 6 autrs arbitres :( Que le meilleur gagne et que l'arbitrage soit enfin au top, çà ferait tellement plaisir en cette fin de saison.... c'est qui ce soir ? Colléoni et Bergamelli il me semble ?