Premier tiers : Un début
mitigé
Pas
de long round d’observation dans ce premier tiers : les équipes sont
aiguisées comme des lames de rasoir. Depuis leur défaite en finale de la coupe
de France, les Dragons se sont transformés en rouleau compresseur. Les Ducs de
Dijon, quant à eux, fort de leur qualification assez aisé face à Epinal, ont la
ferme intention de continuer sur leur lancée.
Les
premières bonnes occasions seront tout de même jaunes et noires, avec Lemoine
ou encore Doucet, mais se heurteront sur Hurajt, en forme jusque là. Son
vis-à-vis, Sopko en fait autant, il assure la défense en repoussant les
premières attaques de Guttig ou Offret.
| Stéphanie Ouvry | | C’est d’ailleurs sur une attaque
du premier que le score va s’ouvrir : Guttig tente une échappée vers la
cage de Sopko mais Thinel intercepte le palet et passe à Doucet, qui lui
repasse avant de le récupérer à nouveau, et marque en pleine lucarne. Beau but
avec un beau travail des deux attaquants hauts normands (1-0).
La
suite du tiers va se ponctuer d’actions diverses mais assez menaçantes pour
Dijon. Hurajt tient bon et repousse de nombreux tirs rouennais. La défense
dijonnaise fait voir ses premières faiblesses dans la fin de ce premier tiers,
et l’attaque, quant à elle, ne parvient pas à concrétiser ces actions. Il faut
dire, que Sopko semble être en très bonne forme ce soir.
Quasiment sur le sifflet de fin
de tiers, à 19’41, c’est Liwing qui va inscrire le deuxième but pour son
équipe. De la bleue il tire franchement et mène le palet directement dans le
fond des filets de Hurajt (2-0).
Un premier tiers qui donne
l’avantage à l’équipe locale et qui respecte ainsi la logique du classement de
la saison régulière. Cela dit tout reste possible pour l’équipe de Dijon à la
fin de ce premier tiers.
Deuxième tiers : Qui veut
des buts ?
Eh
bien il semble que ce soit l’équipe de Rouen ! En tout cas c’est elle qui
s’applique à faire la différence et ce, dés le début de cette deuxième période.
Pas moins de neufs buts en un tiers, on a rarement vu ça !
Les Dragons vont prendre le large
dés la première minute de jeu : autour de la cage dijonnaise se tiennent
Desrosiers, Bouchard et Doucet. Le premier, au centre, passe au deuxième qui
trouve doucet au poteau, face à un trou béant. Il ne lui en faut pas plus pour
transformer cette opportunité en but (3-0).
| Stéphanie Ouvry | | Pas moins de sept minute après,
même topo avec cette fois Thinel pour remplacer Desrosiers. Doucet, même
position, refait une pleine lucarne (4-0).
Moins d’une minute après,
Desrosiers s’envole complètement seul et se retrouve face à Hurajt, comme dans
la configuration d’un penalty ; il marque sans problème (5-0).
Le
public commence alors à reprendre en cœur, « mais ils sont ou, mais ils
sont ou, les dijonnais ? » Le pauvre Hurajt semble bien être la seule
défense de Dijon ce soir. Il donne d’ailleurs des signes de mécontentement. Et ce n’est que le début puisqu’à 31’,
c’est au tour de Mallette de marquer (6-0).
Alors que l’on commence à
envisager un éventuel blanchissage pour Sopko, Dijon ouvre son score grâce à
Offret sur une passe de Fontana (35’09). Le portier normand était sur un coté
de la cage, le palet est passé par l’autre coté. Le but était inévitable (6-1).
La valse des buts est encore loin
d’être finie ! Rouen remet le couvert à 36’42 grâce cette fois a Carlsson,
dont la position de défenseur ne l’empêche pas de vaincre Hurajt (7-1).
A 37’41, alors que Glad nous
réalise une superbe cascade, un vrai soleil digne d’un grand gymnaste, de
l’autre coté de la glace, c’est Gillet qui mène le palet et qui en profite pour
l’engouffrer au fons des filets de Sopko (7-2).
Sans laisser le temps aux
dijonnais de savourer leur but, Mallette rentre à nouveau dans la lumière, aidé
par Desrosiers (8-2).
Puis à nouveau, 40 secondes
après, Mallette encore une fois (9-2).
S’en
est trop pour Hurajt qui jette l’éponge, il quitte la glace sans préavis et
rentre directement dans les vestiaires en envoyant valser sa crosse au passage.
Dur moment pour le portier dijonnais. Peut-être aurait il été opportun de la
part de Monsieur Marric de faire sortir son gardien plus tôt afin de lui éviter
une telle colère. Quoiqu’il en soit, c’est maintenant Rouiller qui monte sur le
glaçon. Le deuxième tiers se termine sur cette note de compassion pour Hurajt.
Que va nous réserver ce troisième
tiers après une telle avalanche de but et une telle avance maintenant pour Rouen ?
Troisième tiers : Un match à
oublier pour les dijonnais
C’est
un troisième tiers plus calme que le dernier qui s’annonce. Après une telle
pluie de buts, le retour à un match « normal » est moins captivant.
Rouiller se débrouille plutôt bien, il assure la défense et résiste à une bonne
attaque de Tarantino.
Les dix premières minutes se
passent, et à 50’49, un but supplémentaire fait son apparition. Sur une passe
de Virolainen à Mallette qui trouve à son tour Desrosiers pour mettre le palet
au fond de l’antre dijonnaise (10-2).
| Stéphanie Ouvry | | Rouen continue son match, plutôt
très bon ce soir, et parachève le travail en inscrivant un but supplémentaire
comme pour enfoncer le clou encore une fois. C’est une fois de plus Desrosiers qui parvient à flouer Rouiller (11-2).
Les
dragons on été fiables sur tous les plans ce soir, autant sur l’attaque que sur
la défense et aussi sur l’esprit d’équipe.
Dijon fait pâle figure ce soir,
même s’ils réduisent le score à 58’55 grâce à Fontana, qui sera d’ailleurs
applaudi par son ex public (11-3).
Le
troisième tiers se termine un peu simplement par rapport à l’intensité du
deuxième. L’équipe de Rouen s’économise et l’équipe de Dijon, n’y croyait guère
à la reprise.
Un match à vite oublier pour les
Ducs car la suite se joue dés le lendemain. Espérons que Hurajt parvienne à
digérer cette lourde défaite qui peut sans aucun doute avoir de grosses
conséquences sur le mental de toute l’équipe. Les Dragons quant à eux, peuvent
être fier de leur soirée et pourront aborder le match suivant avec une très
grande sérénité.
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