Les buteurs en verve
Les joueurs ne s’en préoccupent pas et Rouen impose son jeu et sa puissance
d’entrée. Pourtant la première action est Dijonnaise et dès la quarantième
seconde. Sopko voulant relancer rapidement loupe un peu sa relance qui arrive
dans la crosse de Fiser tout surpris qui ne peut convertir le cadeau. La
frayeur passée les locaux testent le gardien Hurajt par Bénisek à la bleue
(01’45) et sur une perte de palet des yeux qui finalement se plaquait sous le
patin et qui aurait pu finir au fond des filets (02’06). Le tableau d’affichage
va se déflorer et c’est Dijon qui va s’en charger. Dauphin pour l’entrée de
zone un relais avec Guttig qui décale Dian pour un lancer entre les jambières
de Sopko (02’23/0-1).
Comment le Dragon avec un genou à terre va se reprendre.
La révolte vient de Thinel qui oblige le portier des Ducs à l’arrêt (02’40) et
avec un tir au dessus (03’50). C’est ensuite Houde qui par trois fois dans le
slot échoue sur Hurajt (04’27). A force de presser Rouen va trouver la faille
en étant en supériorité numérique lors d’un engagement en zone offensive côté
droit gagné par Houde pour Mallette qui décale Desrosiers seul a droite pour
une lucarne du même côté (04’35/1-1).
La folie continue par Bouchard qui pousse la rondelle au
fond après un cafouillage devant le but orchestré par Thinel et Doucet (06’04/2-1).
La joie à peine assouvie que les bravos retentissent
encore, malgré deux gros arrêts de Hurajt sur Carlsson et Bouchard le
palet revient dans la crosse de Doucet
qui fait trembler les filets pour la troisième fois (06’39/3-1).
Dijon sort la tête
de l’eau par son capitaine Mrena qui réchauffe Sopko (07’15). La partie est a
sens unique tant les Dragons dominent. Mais les quelques contres Dijonnais sont
tranchants comme ces tirs de Strapaty (08’11) et de Kristin (08’15) qui obligent
Sopko à deux superbes mitaines. L’attaque normande fait feu de tout bois, à
force de mitrailler on finit par toucher. Encore en supériorité numérique Rouen
le joue à merveille en faisant circuler le palet rapidement afin de trouver les
décalages. C’est Virolainen en premier sur la bleu coté gauche qui transmet a
son compère de défense Glad encore à la bleue mais à droite et sans contrôle
distille un caviar à Mallette seul au poteau de gauche pour une reprise de
voler qui fait mouche, du grand art (10’12/4-1). | | |
Désabusé par ce nouveau but Hurajt n’en peu plus et sort
de la glace fou de rage et jetant tout arriver au banc, crosse, bouclier et
mitaine pour se rendre directement au vestiaire. Roullier prend donc sa place.
Quelques premières amabilités digitales seront échangées entre Romand et Lalka,
la nervosité sûrement. Par la suite les Dragons vont profiter d’un cinq contre
trois, ce qui est plus facile, pour se détacher de façon imparable. Le trio
Desrosiers, Thinel, Mallette en fera voir de toutes les couleurs pour un but de
ce dernier nommé (12’59/ 5-1).
Quelques petites
erreurs d’arbitrage vont venir rendre cette partie cocasse comme cette crosse
haute involontaire de Thinel sur le visage de Milec, le Rouennais pensait être
pénalisé fort justement et se rend à la porte de la prison pour y séjourner
pendant deux minutes mais le zèbre en décide autrement en ne signalent rien ce
qui fera sourire d’abnégation Thinel n’y comprenant rien et tout
« heureux » de retourner sur le bon banc (14’00). S’ensuit une
période un peu creuse mais compréhensible Rouen ayant fait le plus gros du job
et Dijon ne voulant pas prendre la même déculottée que la veille. Il faut
attendre un sursaut de Thinel qui comme un grand enrhume toute la défensive dijonnaise en faisant le tour de la cage par la droite pour revenir dans le
slot et adresser un tir de revers qui se loge dans la lucarne gauche d’un
Roullier médusé (17’17/6-1).
Que penser de ce tiers sinon que Rouen
est vraiment un cran au dessus et que les Dijonnais, en ouvrant le score, ont
provoqué la colère du dragon qui n’avait sûrement pas besoin de cela. Six buts
en un tiers à quelle sauce les Ducs vont-ils être manger ?
Pas de points mais des poings
A la reprise Dijon revient avec une autre intention celle de se faire plaisir
voyant que le match est plié au niveau de la victoire et d’entrée ils le
montrent par Strapaty qui de la bleue envoie un missile qui frôle le poteau
droit de Sopko (20’21). Ne voulant nullement remettre Dijon dans la partie
Rouen va exercer un fort pressing pour reprendre la main-mise sur ce match. Les
actions dangereuses vont alors se multiplier. C’est d’abord Thinel qui seul
face au gardien voit son lancer passer au dessus sur une belle entrée de zone
du duo Bouchard - Doucet (21’03). Dans la foulée Virolainen dans le slot tombe
sur Roullier en verve (21’14). C’est au tour de Mallette d’adresser une passe
en aveugle pour Doucet mais sa déviation passe au dessus du but sans que le
gardien n’esquisse le moindre geste (22’06). Bouchard y va aussi de son numéro
mais en break devant le portier bourguignon se solde par un tir encore au
dessus (23’15). Dijon plie mais ne rompt pas et lorsque le pressing diminue
montre quelques velléités offensives par son capitaine Mrena qui de sa
défensive traverse toute la glace tout seul mais perd son duel face à Sopko
(24’19). Les occasions sont légions mais la réussite des buteurs est restée aux
vestiaires contrairement au premier tiers. Certains vont donc faire le spectacle
comme le gardien Roullier qui avec un magnifique plongeon digne d’un
footballeur chope un palet qui traîne dangereusement (25’18) ensuite il nous
offre une mitaine de derrière les fagots sur un lancer de Tarantino (29’01).
Desrosiers s’essaye aussi mais butte encore sur le portier dijonnais qui laisse
un rebond que ne peut convertir Mallette plus prompt que Mrena (29’50). Les
Ducs s’offrent enfin une occasion par Offret qui en débordement sur le coté
gauche ne trouve que les jambières de Sopko (32’49) et Dian pas plus heureux la
mitaine du gardien rouennais (33’42). Sur une charge contre la bande très
appuyer de Lalka sur Desrosiers non siffler par le zèbre à tort ou à raison
s’en suit un pugilat avec un bon nombre de convives (33’51) au final seulement
trois joueurs au cachot Lalka pour un 2 + 2 pour Dijon, pour Rouen Desrosiers
et Mallette. La dernière action digne de se nom revient à Dian qui plein axe
expédie son tir au dessus de la barre transversale (37’25). Rien n’est été
inscrit dans ce tiers qui laissa les supporters sur leur fin du premier.
Ce tiers pauvre en but, ne reste pas dans
les annales à cause d’un trop grand nombre de pénalités 22 minutes au total.
Rouen s’est reposé sur son avantage et Dijon jouant plus défensif afin de ne
pas prendre une fessée comme la veille seuls les coups de poings ont eu raison de
l’engouement du public.
Recherche des buts désespérément
Le troisième tiers va-t-il être du même tonneau que le précédent ? En tout
cas le premier à se mettre en évidence c’est Offret qui sur le côté droit
adresse un tir qui n’affole pas plus que cela Sopko qui fait un arrêt propre
(41’40). Rien de bien intéressant ensuite le palet étant souvent en zone
neutre, les deux gardiens devant néanmoins rester vigilents. Voyant le jeu fermé
Benisek tente un tir très lointain qui ne met Roullier en difficulté uniquement
par le fait qu’il est décoché de la ligne rouge (43’23). Si le tableau reste
vierge par le score celui des prisons ne sait plus où donner de la tête. En
effet une nouvelle partie de catch émaille cette partie et le référé envoie au
vestiaire le protagoniste de ce pugilat (45’13) c'est-à-dire Romand et Lemoine
côté des Dragons avec Fontana et Sadlon pour les Ducs. C’est en supériorité
numérique qu’enfin le filet va trembler et c’est celui des Ducs qui va en pâtir.
Suite a une montée de palet rageur de Mallette qui entre en zone offensive par
la gauche, et une fois installé il trouve son compère Houde pour le relais qui
instantanément trouve démarqué au second poteau Bini qui malgré son jeune âge
ne se fait pas prié pour propulser la rondelle dans le but vide Roullier
n’ayant pas eu le temps de se replacer (47’34/7-1).
Ce but eu pour effet de réveiller quelque peu le public
qui était devenu amorphe. Cette réalisation eu pour effet de donner un nouvel
élan à ces Dijonnais qui inquiètent Sopko dans la deuxième partie du tiers.
Fiser se charge en premier de faire briller Sopko en déviant très subtilement
un tir de Lalka (51’05). Voulant lui aussi participer au jeu, le portier bourguignon nous gratifie d’une feinte bien involontaire sur Desrosiers,
voulant dégager son camp il rate complètement sa relance mais la balustrade est
là à bon escient pour lui remettre le palet dans sa crosse (56’54). Sopko
intervient encore de la mitaine sur une double tentative de Kristin (57’20 et
57’40). Le dernier mot revient à Bouchard qui en break ne trouve que le portier
des Ducs qui dit non (59’32).
Rouen gagne son deuxième match dans la
série, le succès des Dragons est amplement mérité et sauf miracle on ne voit
pas comment cette équipe Dijonnaise même sur sa glace peut venir contrarier les
plans des Normands qui leur sont supérieurs dans tous les domaines. Pour les Dragons les choses sérieuses vont commencer la semaine prochaine pour les
demi-finales qui ne sont plus très loin.
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