Alors que dans l’Est les «experts» s’accordent presque tous sur l’identité des équipes qui lutteront pour la Coupe Stanley en avril, les prédictions sont un peu plus compliquées à faire dans l’Ouest. Aucune équipe ne peut d’emblée être écartée de la valse du printemps. Colorado et Nashville semblent être les deux seules équipes menacées d’exclusion après avoir terminé dans le top 8 l’an dernier.
Nous accordons une admission d’office à Détroit, Anaheim, San Jose, Dallas, Minnesota et Calgary. Qui profitera donc des deux dernières places disponibles ?
Dans la division Centrale, on assistera à une lutte à finir entre Columbus et Chicago. Ce sont deux jeunes équipes qui ont pris énormément de maturité l’an dernier. À Chicago, les jeunes Kane et Toews à l’attaque seront épaulés par un Martin Havlat en santé (?), par l’émergent Patrick Sharp et par le nouveau venu Andrew Ladd. Les Hawks auront enfin deux trios offensifs respectables. À la défense, les jeunes Seabrook et Barker prennent du galon et pourront se concentrer sur leur travail en défensive puisque Brian Campbell prendra en charge l’offensive. Dans les filets, les Hawks ont ajouté de la stabilité avec Cristobal Huet.
Du côté de Columbus, le nouveau capitaine Rick Nash atteindra son plein potentiel à 24 ans seulement. Avec la présence de Umberger et de Brassard au centre (qui sera candidat au trophée Calder, on vous le dit) ainsi que trois autres ailiers de qualité (Modin, Huselius et Torres), l’équipe de l’Ohio est en voiture. Jakub Voracek pourrait aussi avoir son mot à dire à l’attaque. L’excellent Pascal Leclaire est l’homme de confiance devant le filet. En défensive, Ken Hitchcock, un spécialiste du jeu hermétique, pourra instaurer un système défensif même s’il n’a pas les meilleurs défenseurs sous la main.
Avantage Hawks à l’attaque et à la défense, mais avantage Jackets devant le filet et derrière le banc… Les Black Hawks devraient réussir à obtenir la septième place dans l’Est.
Pour la huitième et dernière place, deux autres jeunes équipes, Edmonton et Phoenix, donneront du fil à retordre aux autres formations de cette association qui sera des plus compétitives. Sachez tout de même que Colorado, Nashville et Vancouver ne seront pas très loin derrière.
Edmonton a su remplir les espaces vides à toutes les positions. Les Oilers ont un duo de gardiens de haut calibre (Garon et Roloson), une défensive qui saura relancer l’attaque et trois trios équilibrés. L’entraîneur MacTavish a toujours su tirer le maximum de ses joueurs. En fait, leurs plus grands rivaux cette année viendront de leur propre division. Colorado et Vancouver ne seront pas des proies faciles mais Edmonton en viendra à bout grâce à un savant mélange de jeunesse et d’expérience.
Du côté de Phoenix, la venue d’Olli Jokinen et de Kyle Turris apporte beaucoup d’espoir. L’an dernier, les Coyotes ont mis la main sur l’un des meilleurs jeunes gardiens du circuit en Ilya Bryzgalov. Enfin un vrai gardien numéro 1. Peter Mueller et Martin Hanzal ont une année d’expérience dans le collimateur et le leadership de Shane Doan est indéniable dans le vestiaire.
Entre Edmonton et Phoenix, il nous faut opter pour l’équipe de l’Alberta en raison de la forte opposition à laquelle seront confrontée les jeunes Coyotes face aux trois colosses évoluant dans leur propre division, les Stars, les Ducks et les Sharks.
Classement final dans l’Ouest :
1-Red Wings
2-Stars
3-Flames
4-Sharks
5-Ducks
6-Wild
7-Black Hawks
8-Oilers
9- Blue Jackets
10- Coyotes
11- Avalanche
12- Predators
13- Kings
14- Canucks
15- Blues
La conférence Est
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