Ce soir les Bleus retournent sur le glaçon, cette fois pour affronter la Biélorussie qui est un adversaire à leur portée. Il faut espérer que la frustration d’hier soir face au Canada soit un moteur pour nos bleus.
A noter que Cristobal Huet est de retour dans la cage de l’Equipe de France, Chakiachvili et Bouvet sont mis de côtés. Une victoire face à la Biélorussie permettrait d’assurer le maintien et continuer à rêver d’un possible quart de finale.
Les premières minutes du match confirme une chose la France a faim de victoire et semble prête physiquement. Rapidement Teddy Da Costa alerte Lalande qui est serein. Quelques secondes plus tard c’est au tour de Perret bute sur le portier alors qu’il est gêné par un retour Biélorusse. Les Bleus rentrent bien dans leur match. Sur la séquence suivante c’est Stefanovitch qui alerte Huet, sans danger pour le cerbère Français.
A la 4ème minute de nouveau T. Da Costa qui frappe du cercle gauche, sans la déviation d’un défenseur Biélorusse c’était cadré. La Biélorussie n’arrive pas à sortir proprement le palet de sa zone, les Bleus monopolisent le palet. La Biélorussie joue en contre mais ne montre pas grand-chose.
A nouveau ce soir les Bleus sont solidaires et très bons défensivement à l’image de Bellemare ou Janil.
Crédit : Nicolas Leleu
A mi-période le jeu se débride et cela va d’un but à l’autre, la France met moins la crosse sur le palet. Sur un palet intercepté par Teddy Costa, les Bleus partent en contre à l’entrée de la zone il remet à Sacha Treille en haut du cercle droit, le tir frappé nettoie la lucarne gauche de Lalande et c’est 1-0 pour la France à 12’29’’.
Sur une autre interception Perret se met devant l’enclave pour reprendre le rebond, ça brasse. Perret et Vorobei sont pénalisés pour rudesse à 13’10’’. Les deux équipes jouent à quatre contre quatre.
Sur la séquence la Biélorussie tient le palet au début, Manavian part seul contourne le gardien et manque la remise dans la cage ouverte. (15ème)
Alors que les deux équipes jouent au complet Demkov fait le tour de la cage mais Huet est vigilant.
En fin de tiers la France a la possession du palet en zone offensive et fait tourner en bourrique la défense Biélorusse. Kovyrshin est pénalisé pour avoir retenu Antoine Roussel à 19’46’’.
La France a dominé son adversaire sur le premier tiers et le score aurait pu être plus large si Manavian n’avait pas manqué la cage ouverte. Les Bleus débuteront la période médiane par un avantage numérique d’une minute et quarante-six secondes. Tirs : 11/5. Les Bleus se font peur.
Pour le début de la seconde période la France joue toujours avec la même intensité, a la main mise sur le palet. Sur une entrée de zone parfaite de Stéphane Da Costa, Roussel sur le côté gauche il remet à Damien Fleury seul entre les cercles qui nettoie la lucarne gauche du cerbère Biélorusse c’est 2-0 pour la France à 20’54’’ (PPG).
La domination continue et cette fois-ci c’est Claireaux qui dévie devant la cage et alerte Lalande (23ème).
Sur le repli défensif Claireaux est rattraper par la patrouille et prends deux minutes pour cinglage 23’22’’. Sur cette séquence ce sont les Bleus qui ont les actions les plus franches par Meunier (qui a été contré) puis Douay sur un face- off gagné en zone offensive. Les Bleus tuent facilement cette pénalité.
En zone neutre Roussel récupère le palet et tente de loin Lalande est vigilant. Sur une rare interception en zone offensive Sharangovich lance à la cage, Huet laisse un rebond et Pavlovich pousse le palet derrière Huet la Biélorussie revient au score 2-1 à 26’40’’.
Sur l’engagement ça brasse un peu et Pavlovich reste étendu plusieurs secondes et rentre au banc difficilement.
Da Costa remonte la glace accompagné de Bellemare et Roussel, SDC passe pour Roussel qui est contré.
Quelques secondes plus tard sur un contre Sacha Treille qui manque son duel sur Lalande.
Le jeu se débride alors que nous arrivons à mi-match. Les Bleus jouent physique et avec beaucoup d’intensité face à une équipe de Biélorussie, qui n’arrive pas à suivre le rythme, mais qui peut se montrer dangereuse sur des erreurs défensives. Karaban du cercle alerte Huet sans danger, queqleus secondes plus tard il est touché et rentre au banc.
Crédit : Nicolas Leleu
A la 23ème minute Teddy Da Costa récupère le palet et remet à Janil qui manque sa reprise entre les deux cercles. Sur la séquence suivante Douay puis Perret font le tour de la cage mais Lalande est vigilant.
Depuis quelques minutes la France est dans un temps faible, pour le moment Cristobal Huet garde les Bleus dans le match qui n’arrivent plus à sortir le palet proprement de leur zone.
Le jeu est physique et sur une charge dans le dos Roussel reste sur la glace, Vorobei sera pénalisé pour dureté à 34’42’’. Les Bleus ont l’occasion de se mettre un peu à l’abri dans un match stressant sur cette supériorité numérique. Même si la France est bien installée, elle n’arrive pas à concrétiser. La pénalité est écoulée par la Biélorussie. Fleury et Bellemare ont tentés sans concrétiser.
Sur un contre Biélorusse, Huet pense faire l’arrêt mais le palet glisse sous ses jambières sur une déviation de Sharangovich devant la cage sur une passe de Linglet (action à la révision vidéo, le but est validé) à 37’47’’ c’est 2-2.
Le match est totalement relancé et la France semble perdre son hockey et semble être physiquement entamée. En fin de tiers la Biélorussie pousse la France dans ses retranchements et Nicolas Besch est pénalisé pour avoir accroché. La dernière minute de jeu sera jouée en infériorité numérique pour la France. Sur la séquence Hecquefeuille tente d’un angle fermé mais Lalande est vigilant.
Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score nul de deux partout. La troisième période sera stressante et les Biélorusses l’entameront avec un avantage numérique de cinquante-quatre secondes. Tirs : 9/8 Les Bleus au courage !
Début du troisième tiers, un tiers extrêmement important. Alors que la France est en infériorité Manavian est attrapé par la patrouille pour avoir accroché. Sur la séquence la Biélorussie reprend l’avantage Kulakov dévie le palet dans une cage ouverte alors qu’il est seul dans l’enclave, il reçoit le palet de Sergei Kostitsyn c’est 3-2 pour la Biélorussie à 41’20’’ (PPG – Vorobei a une assistance sur le but).
Alors qu’ils étaient amorphes jusque-là, les Bleus retrouvent un peu d’agressivité. Est-ce que cela sera suffisant ? La France aura l’avantage d’un homme alors que Stas est chassé pour quatre minutes pour une crosse haute à 43’43’’. C’est le moment ou jamais pour les Bleus de revenir au score.
Malheureusement la pénalité ne donnera rien, Lalande et la défense Biélorusse ont fait le travail.
Il reste douze minutes à jouer et le hockey produit par la France ne pourra pas lui permettre de revenir face à la Biélorussie. La France pousse mais se heurte à une défense bien en place et Lalande solide sur sa ligne. La France ne gagnent quasiment aucun face-off depuis le début du match, sans palet c’est difficile de construire.
Crédit : Nicolas Leleu
Il reste un peu plus de dix minutes à faire dans ce match et ces Bleus sont frustrants.
Rech nous fait un festival dans la défense Biélorusse mais se heurte à Lalande (52ème). C’est la première action qui semblait dangereuse pour la France depuis quelques minutes. Sur l’engagement perdu encore une fois, Stéphane Da Costa récupère le palet et remet à Bellemare qui tente d’un angle très fermé et Lalande se troue, la France revient au score 3-3 à 53’35’’.
Il reste un peu plus de sept minutes au match pour mettre le feu et reprendre l’avantage, les Bleus en sont-ils capables physiquement ? Le jeu est décousu et la Biélorussie remet la crosse sur le palet, Huet ne semble pas toujours serein. La construction du jeu Français est compliquée dans ces dernières minutes. Il reste à peine trois minute.
Alors que la France manque de vitesse la Biélorussie obtient un avantage numérique à une minute de la fin du match, Manavian pour rudesse. La France est malmenée mais Huet sauve les Bleus de la jambière gauche. On en restera là, direction les prolongations avec un avantage numérique pour la Biélorussie de cinquante-neuf secondes. Tirs : 10/6 La France résiste !
La prolongation est crispée, la France arrive à écoulée la pénalité. Cependant la Bielorussie pousse et sans un Huet des grands soirs, le match serait perdu… Fleury est pénalisé pour avoir accroché à 61’41’’. Il reste trois minutes et dix-neuf secondes à la prolongation. La France reste solide défensivement et Huet semble se réveiller. La France écoule une autre pénalité. Clairement dominée en fin de match et en prolongation les Bleus résistent pour le moment. Da Costa dévie devant le but dans les ultimes secondes et Lalande est vigilant.
Direction les tirs aux buts ! Ce match est crispant et interminable. Tirs : 0/3
Stéphane Da Costa au bout du suspense !
Stéphane Da Costa est le seul Français à réussir ses tirs de barrage par deux fois et la France remporte le match 4-3. Au moins deux points de pris ce soir.
Le rêve de quart de finale s’éloigne pour nos Bleus mais reste toujours possible, pour cela il faudra un exploit face à la Tchéquie dimanche et une victoire sur la Slovénie lundi.
C’est le monde à l’envers après le hockey produit hier face à l’ogre Canadien.
FOG : 18 / 36
Zone mixte :
Nicolas Ritz (France) : On a manqué de jus sur ce match, on en a beaucoup laissé sur le match d’hier. On a tout donné pour aller chercher ce match et le gagner aux pénalties.
Charles Linglet (Biélorussie) : Oui on a eu des chances en avantages numériques, surtout à la fin avec deux poteaux. En prolongation on ne concrétise pas l’avantage numérique. On était plus à l’aise et on a tout donné.
S. Da Costa(France) : Je suis content qu’on ait pris les deux points, après Cristo fait le boulot il sort 3 pénalties sur 4. Comme on a commencé le match j’ai des regrets, ils n’avaient rien du tout. Quelques erreurs individuelles les remettent dans le match. C’est peut-être lié à la fatigue physique et mentale d’hier qui a causé quelques mauvais jeux et après leur but ils ont repris confiance. On a manqué un peu de jus. Oui on s’en sort bien mais attention ce n’est pas un piège, d’habitude ils sont meilleurs que nous… Dans les dix dernières années ils sont meilleurs que nous.
Dave Henderson (coach France) :
Nous savions que ce serait un match difficile. Nous les pratiquons depuis 2004 et c'est toujours compliqué. Très vite nous nous sommes aperçus que la fatigue était présente. Nous ne serons pas relegué, maintenant pour les quarts il va falloir faire tout un match face à la République Tchèque....