Vous vous rappelez certainement de la vidéo où Steven Stamkos s'entraîne avec des tirs de précision sur des drones ?
Vous vous dites peut-être que le tournage a duré plusieurs heures, avec de nombreux essais pour avoir des séquences parfaites ? Pour lever tous les doutes, nous avons obtenu quelques infos sur le tournage de cette vidéo qui est devenue virale et a atteint plus de 500.000 vues en quelques jours.
Trois drones ont été sacrifiés pour le tournage de cette vidéo, un dans la première prise non publiée et les deux que l'on peut voir dans la vidéo. Cette vidéo a été tournée dans le cadre de son partenariat avec Sport Chek. Frederick Lecoq, en poste chez SportChek (sponsor de Steven Stamkos) et à l'origine du projet, était présent sur la glace avec Steven Stamkos lors du tournage. Il a bien voulu nous en dire plus :
Tous droits réservés SportChek / Hockey Hebdo
La vidéo reflète vraiment ce qu'il a fait. On n'a pas fait 50 prises, il nous restait moins d'une demi-heure pour boucler le tournage. On a fait deux prises et la vidéo publiée est l'intégralité de la deuxième. Pour être transparent, on a eu des problèmes pour stabiliser les drones sur la première prise. D'ailleurs, ça se voit sur la deuxième puisque, si le premier drone est à la bonne hauteur, le deuxième est relativement haut. Nous avons eu du mal à faire descendre les drones à hauteur correcte pour shooter. Sur le deuxième shoot, on dirait un drop de rugby.
Sur le premier drone, Stamkos y arrive tout de suite. Sur le deuxième, on a dû couper un ou deux shoots tout au plus. Avec son accord, nous avons laissé les shoots manqués pour refléter la réalité.
Avant ce tournage avec les drones, nous avions prévu de filmer des one-timer. Nous avions installé une caméra sur son casque, mais les prises n'ont pas rendu grand-chose. Il est tellement puissant qu'il a explosé les vitres. Il faut dire que Steven Stamkos a un one-timer vraiment spécifique. Il me disait où placer le palet. Il me fallait avoir la bonne vitesse mais aussi placer le palet au bon endroit. Mes tirs n'étaient pas assez forts au début, mais j'ai réussi à m'ajuster. Il est vraiment impressionnant, c'est beau à voir. C'est différent de le voir le faire en match à la TV et à ses côtés sur la glace.
Cela fait deux ans que je travaille avec Steven Stamkos, nous (SportChek) l'avons signé juste après sa blessure à la jambe le 11 novembre. Il a raté les jeux de Sotchi, il était encore en convalescence, mais il a tout de même emmené le Ligthning en play-offs, même s'ils ont été balayés par Montréal.
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Steven Stamkos est un énorme travailleur, quelqu'un d'authentique. Même sur les tournages promotionnels, il en profite pour travailler, toutes les opportunités sont bonnes pour s'entraîner. C'est une machine de guerre en entraînement. Il s'entraîne avec Gary Roberts. Gary Roberts est un ancien joueur de NHL, il a évolué à Pittsburgh à l'époque où Sidney Crosby commençait. Quand Stamkos a été drafté en 2008, il a eu une première année décevante. Le Lightning a donc fait venir Gary Roberts. Il a passé du temps avec lui, et c'est grâce à lui qu'il est à ce niveau aujourd'hui.
Le défi des drones a été transposé au basketball avec Kyle Lowry, joueur aux Raptors de Toronto (NBA, basket - voir ci-dessous)
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Avant ce tournage avec les drones, nous avions prévu de filmer des one-timer. Nous avions installé une caméra sur son casque, mais les prises n'ont pas rendu grand-chose. Il est tellement puissant qu'il a explosé les vitres. Il faut dire que Steven Stamkos a un one-timer vraiment spécifique. Il me disait où placer le palet. Il me fallait avoir la bonne vitesse mais aussi placer le palet au bon endroit. Mes tirs n'étaient pas assez forts au début, mais j'ai réussi à m'ajuster. Il est vraiment impressionnant, c'est beau à voir. C'est différent de le voir le faire en match à la TV et à ses côtés sur la glace.
