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Hockey sur glace - |
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| Sur le bon chemin |
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| Deux jours après leur victoire contre les Wölfe de Fribourg (3-1), équipe du troisième échelon allemand, l’Etoile Noire passe à l’étape supérieure avec les Bietigheim Steelers, pensionnaires de la deuxième division d’outre-Rhin. Les deux formations s’étaient déjà rencontrées samedi dernier lors du tournoi organisé par les Steelers, le match s’était alors soldé par un 8-2 en faveur de ces derniers. Après plusieurs journées d’entraînement intensives, les Strasbourgeois parviendront-ils à accrocher ce solide adversaire ? |
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| Strasbourg, l'Iceberg, Hockey Hebdo |
Thomas Gathy le 30/08/2014 à 15:51 |
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 Strasbourg - Biettigheim 
3 - 8
(0-3, 2-1, 1-4)
Alignement strasbourgeois
1ère ligne : Trudeau/Shupe/Pardavy [Peroff/Danford]
2ème ligne : Cibula/Marcos/Burgert [Stritz/Bougé]
3ème ligne : Goncalves/Michel/Bourgaut [Hoehe/Goldberg]
4ème ligne : Angles/Siegfriedt/Baeumlin
Sévère 3-0
Les Steelers affichent d’entrée leurs intentions avec Marcus Sommerfeld qui transperce l’arrière-garde bas-rhinoise (1’13). Le match démarre sur un tempo très rapide, rythmé par les tambours de la trentaine de supporters allemands qui n’ont pas fait le déplacement pour rester discrets. Comme à son habitude, Strasbourg s’adapte au niveau de son adversaire mais ne peut proposer que des tirs depuis les ailes à angle fermé. Trudeau emmène le palet dans le slot, Pardavy l’aide à semer la panique mais Sinisa Martinovic, le portier allemand, reste de marbre (5’59).
Marco Windisch tente de dévier directement une passe mais la tentative échoue (8’51). Deuxième avertissement lorsque le même se rate complètement en perdant le contrôle de la rondelle alors qu’il était absolument seul devant Hiadlovsky (9’25). Quelques secondes plus tard, c’est Dominic Auger qui reprend devant le but, le gardien strasbourgeois bloque entre ses jambes et jette un œil derrière pour vérifier que le palet n’a pas glissé (10’13). | | Photo : Christophe Moreau | | Preston Shupe tente de s'imposer dans le slot |
Strasbourg répond au niveau de Bietigheim même si ces derniers s’offrent les occasions les plus dangereuses. Une bagarre éclate derrière les filets alsaciens entre Pierre Bougé et Benjamin Kronawitter. Ce dernier jette ses gants en premier mais le jeune arrière local prend littéralement le dessus et remporte le duel. Les deux récoltent un 2+5+20, synonyme d’expulsion du match (11’09).
Cet événement déstabilise l’Etoile Noire qui prend deux buts en un peu plus d’une minute. Le premier est signé Markus Gleich qui pousse en cage vide un rebond résultant d’une passe coupée de la crosse par Hiadlovsky. Le palet flotte dans les airs et retombe pile dans la palette du capitaine allemand [0-1 à 11’49, but de Markus Gleich assisté de Mark Heatley et de Michael Fink].
Le second est marqué par David Wrigley qui s’approche du but, entretient le suspense sur une potentielle passe, avant de lancer dans le haut du filet [0-2 à 13’03, but de David Wrigley, sans assistance].
Strasbourg tourne donc à cinq défenseurs mais la quatrième ligne est souvent sollicitée. Trudeau, lancé par Shupe en break, multiplie les feintes sans parvenir à tromper Martinovic (16’39). Sur une action allemande menaçante, Stritz déplace la cage de son gardien selon les officiels et doit sortir deux minutes pour retard de jeu (16’51). La sanction est immédiate, Matt McKnight dans le rôle du passeur et Archie Skalbeck dans celui du finisseur, exécutent un one-timer d’école [0-3 à 17’36, but d’Archie Skalbeck assisté de Matt McKnight et Markus Gleich, en sup. num.].
Côté strasbourgeois, le palet finit bien par rentrer… avec la main. Le but n’est logiquement pas validé. La première ligne locale pousse en fin de tiers, sans succès (19’24).
Un autre visage
Symbole du réalisme allemand, il ne faut que 39 secondes à Benjamin Hüfner pour rentrer en zone et lancer en lucarne côté bouclier [0-4 à 20’39, but de Benjamin Hüfner assisté d’Archie Skalbeck].
Malgré le score explicite au tableau d’affichage, les jaunes et noirs ne baissent pas les bras et continuent de travailler comme en première période. Pierrick Hoehe pour coude de coude et le gardien Sinisa Martinovic pour faire trébucher écopent deux minutes (22’12), bientôt rejoints par Max Prommersberger (23’21). | | Photo : Christophe Moreau | | Deux buts et une assistance pour Markus Gleich |
A quatre contre trois, la seconde unité de power play alsacienne va enfin débloquer le compteur de leur équipe. Jake Goldberg près du point d’engagement, servi par son capitaine à la pointe du dispositif, catapulte le puck d’un cinglant lancer pleine lucarne [1-4 à 23’49, but de Jake Goldberg assisté d’Elie Marcos et David Stritz, en sup. num.].
L’Etoile Noire, reboostée par son but, repart de l’avant et bouscule une équipe de Bietigheim qui semble se reposer sur son avantage. Les Steelers restent néanmoins bien présents sur des contres, à l’instar de l’échappée solitaire de David Wrigley, sauvée par la jambière du portier slovaque (29’35). Le coach Kevin Gaudet remplace son gardien par Andreas Mechel (32’43) qui se révélera tout aussi intraitable que son prédécesseur. Il a rapidement l’occasion de se mettre en valeur face à Sébastien Trudeau, qui chauffe sa mitaine d’une déviation après avoir été mis sur orbite par son arrière-garde (37’15). Les efforts de la première ligne finissent par payer. Markus Gleich commet un accrocher lors d’une tentative de Pardavy (37’48). Trudeau fonce à la cage entre les défenseurs, passe à l’aveugle pour Shupe qui peut marquer facilement [2-4 à 39’45, but de Preston Shupe assisté de Sébastien Trudeau, en sup. num.].
Les Steelers restent au-dessus
Les hommes de Daniel Bourdages reviennent sur la glace avec la même envie. Le slap shoot de Valentin Michel depuis l’aile trouve la mitaine de Mechel (41’49). L’Iceberg pense ensuite que son équipe est revenue à une unité, mais le but est refusé car un Strasbourgeois se trouvait dans la zone du gardien (43’19).
Certainement le tournant du match, puisque son cours va dorénavant filer entre les doigts des locaux. Une combinaison de passes à bout portant imparable permet à Bietigheim de prendre à nouveau le large [2-5 à 47’55, but de Marco Windisch assisté de Michael Fink]. | | Photo : Christophe Moreau | | 95 % et 87 % d'arrêts pour les deux gardiens des Steelers |
Matt McKnight convertit un tir de pénalité d’une feinte du revers sur la gauche. Simple et efficace [2-6 à 49’41, but de Matt McKnight].
Bref moment de répit dans l’avalanche lorsqu’Archie Skalbeck touche la barre transversale (52’52). Ce n’est que partie remise pour ce dernier qui alerte peu après son capitaine pour une nouvelle réalisation. Markus Gleich marque en contre mais heurte violemment la balustrade dans la foulée [2-7 à 54’27, but de Markus Gleich assisté de Archie Skalbeck]. Un choc sans gravité apparente puisqu’il sort par lui-même sous les applaudissements du public.
Un huitième but est inscrit par les Steelers, encore d’un tir sans contrôle : Marcus Sommerfeld met au fond un cadeau de Rene Schoofs [2-8 à 55’29, but de Marcus Sommerfeld assisté de René Schoofs et Bastian Steingross].
Michel essaie de réduire l’addition d’une reprise dans l’enclave mais Mechel et sa mitaine sont toujours aussi solides (58’00). Une sentence identique à celle du match aller commençait à se profiler à l’horizon quand Jordy Angles et sa quatrième ligne rushent au but adverse et permettent aux leurs de faire mieux [3-8 à 58’28, but de Jordy Anglés assisté de Nicolas Siegfriedt et Julien Baeumlin].
Sébastien Trudeau aurait même pu s’offrir son but, mérité vu sa prestation. Mais si le palet rentre, le buzzer avait retenti quelques secondes plus tôt…
Au final, la rencontre se solde sur un score très sévère mais qui, selon l’expression consacrée, ne reflète pas sa physionomie. Les Strasbourgeois ont livré deux premiers tiers de bien meilleure qualité qu’il y a deux jours, mais l’expulsion de Pierre Bougé et le manque de Matt Bruneteau, cumulé à la fatigue des matchs et des entraînements de la semaine, a fini par peser sur le dernier tiers où les Alsaciens n’ont pu empêcher le score de s’alourdir.
Des progrès sont pourtant bien visibles face à une équipe de Bietigheim très en place et réaliste, pouvant s’appuyer sur deux excellents gardiens. Les contrôles et les passes sont plus assurés, et les deux premières lignes commencent à monter en puissance. Reste encore un gros travail à accomplir sur le repli défensif pour éviter les buts en contre-attaque. Mardi prochain, l’Etoile Noire croisera le fer avec les Ducs de Dijon, son premier adversaire de ligue Magnus cette saison.
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