Match pour la 9ème place
IFK Paris (2) 3 – 1 Gladiateurs d'Orléans

Paris se procure les premières occasions du match, et les Gladiateurs tardent à trouver leur rythme. Puis les Champions de France D2 concrétisent d'entrée de jeu par un tir croisé. La balle passe à peu de choses au dessus de la jambe tendue du gardien. Orléans trouve enfin l'inspiration après huit minutes mais son joueur rate un one-timer devant la cage après un décalage du gardien par un de ses coéquipiers. Au fil de la rencontre, on s'aperçoit que Paris compte de meilleures individualités, tandis que les Gladiateurs s'appliquent davantage sur leur jeu de passe. Pas-à-pas, Orléans s'approprie la balle et s'impose sur le parquet. Avant la mi-temps, leur goalie effectue un arrêt réflexe salvateur. Celui-ci relance l'équipe qui, en break, marque à quatre secondes du buzzer. Mais la reprise s'annonce décisive malgré un score de parité entre les deux équipes. Le capitaine Parisien Bernard Helou donne l'exemple. Non marqué par la défense adverse, il reçoit une passe du coin droit, prend son temps pour ajuster son tir qui trouve la lucarne. Puis, c'est à nouveau le même homme qui renouvelle sur une échappée. Cette fois, IFK prend définitivement le contrôle du jeu mais peine à concrétiser ses nombreuses occasions. Bien que les actions soient très disputées dans le slot, Orléans s'en sort toujours indemne.  Après un match physique, les Champions de France confirment leur supériorité sur l'équipe de division 2 des Gladiateurs.

Orléans : 8 tirs cadrés et 75% d'arrêts.
Paris : 12 tirs cadrés et 87,5% d'arrêts.

Sport and Fun Photographie

Demi-finale 1
IFK Paris (1) 7 – 0 Caen Floorball

Dès l'entame du match, le ton est donné. Le public assiste à une domination sans contestation possible des Parisiens, vice-champions de France en division élite. Leur possession de balle ne permet pas aux Caennais de développer leur jeu. Ces derniers tentent bien d'accrocher leurs joueurs et adversaires respectifs mais rien n'y fait. C'est un festival de buts en tous genres, malgré une belle performance du cerbère Normand.

Paris : 13 tirs cadrés et 100% d'arrêts.
Caen : 1 tir cadré et 46,15% d'arrêts.



 

Demi-finale 2
Hoplites d'Ambiani (1) 3 – 5 Phoenix de Wasquehal

Comme à son habitude, une telle rencontre entre deux équipes qui se connaissent parfaitement ne peut que démarrer sur les chapeaux de roues. La balle passe par toutes les crosses, des deux camps, et les tirs fusent. Wasquehal ouvre le bal sur une percée du côté droit. Toutefois, Amiens applique obstinément son schéma tactique et son esprit d'équipe paye. Bien que les locaux fassent tourner la balle autour des buts adverses, le cerbère des Phoenix veille au grain et multiplie les arrêts de classe, minimisant le score. A l'inverse, les hommes de Thibaut Van Nedervelde concrétisent presque toutes les offrandes de la défense Amiénoise, et pas toujours de la plus construite des façons : un penalty et des rebonds tous azimuts. A la mi-temps le score est sévère et ne reflète pas la qualité de jeu de l'équipe Élite d'Amiens (4 à 1 en leur défaveur). A la reprise, Amiens remet la machine en marche et remporte cette deuxième manche sur le score de 2 à 1. Au final, de par leur réalisme et leur implication en défense, les Phoenix l'emportent.

Wasquehal : 10 tirs cadrés et 75% d'arrêts.
Amiens : 12 tirs cadrés et 50% d'arrêts.
 

Match pour la 7ème place
Hoplites d'Ambiani (2) 2 – 1 Rouen Floorball

Cette rencontre restera comme l'une des plus disputées, et sûrement indécises, de tout ce week-end de Floorball. La possession de balle est partagée, même si les Hoplites semblent légèrement plus incisifs. Après quelques minutes, les hommes en bleus de Lucie Liversain s'offrent une action en or : décalage de la défense et du gardien adverse. Mais la reprise en one-timer est un échec. Pourtant, ce même joueur se voit offrir une seconde chance. A la troisième, même scenario mais résultat différent. Les Normands ouvrent la marque et, par manque de réalisme, auraient pu renouveler face à une défense Amiénoise parfois passive. Hormis cela, le gros du match se déroule en milieu de terrain et les goalies ne seront que rarement mis à contribution, l'essentiel des débats se déroulant ailleurs que devant leurs cages. Dans un moment de confusion devant les filets de Rouen Floorball, les noirs et blancs font preuve de réalisme en inscrivant l'essai d'un revers. Les dernières minutes sont chaudes et la pression monte tandis que le public pousse les joueurs à la réussite. L'issue de la rencontre est repoussée aux prolongations de cinq minutes. Sous la pression, le centre des Hoplites écope d'une pénalité qui ne sera toutefois pas mise à profit par les bleus. C'est donc lors de la phase de tirs aux buts qu'Amiens s'illustre. Trois joueurs des deux camps s'avancent, et deux joueurs Amiénois trouvent le fond des filets contre deux échecs pour les Rouennais. Rarement départagés en compétition comme en tournoi, les « Amiens-Rouen » sont déjà toute une histoire...

Amiens : 10 tirs et 92.3% d'arrêts.
Rouen : 13 tirs et 90% d'arrêts.

Sport and Fun Photographie

Match pour la 5ème place
Grizzlys du Hainaut 1 – 2 Nordiques de Tourcoing

Nouveau match très engagé, synonyme de derby du Nord, Tourcoing et Quiévrechain s'opposent comme en saison régulière dans leur Poule Nord de deuxième division. La saison passée, un petit point les départageait dans le classement. Tourcoing s'applique à poser son jeu de passe tout en tentant les frappes de balle lointaines. Seuls les joueurs expriment leur passion car aucun gardien n'a besoin d'intervenir et le temps semble long avant de voir une action dangereuse. Il suffira d'un break aux Grizzlys, par l'intermédiaire d'Aurélien Talfer, pour y remédier. Malgré un accrochage de la défense des Nordiques, le joueur réussit à envoyer la balle en lucarne opposée. Les jaunes profiteront encore de quelques échappées liées à une stratégie poussive de Tourcoing. Lorsque ce n'est pas le cas, le Hainaut s'applique à défendre rigoureusement. Un schéma tactique nécessaire lorsque l'on ne dispose que de cinq joueurs de champ pour trente minutes de rencontre, contre toute une équipe avide de victoire. Tourcoing peine à forcer le verrou et commet quelques erreurs. Par exemple, sur une remise hasardeuse devant sa propre cage, Tourcoing offre alors un but potentiel à ses adversaires du jour. Heureusement, l'intervention de son gardien est parfaite car voilà que cette action aurait pu clore l'issue de la rencontre. Elle permet même de relancer toute une équipe qui sonne la charge et concrétise enfin. Trop appliqués à développer leur jeu, il manquait peut être à Tourcoing un grain de spontanéité ou de folie pour marquer. En prolongation, les Grizzlys profitent alors d'un 2 vs. 1 pour fondre en zone offensive. La balle passe le goalie lentement et finit à 1 centimètre du poteau droit.. Place aux penaltys. Alors que les tirs de Quiévrechain trouvent le gardien, le poteau, et filent vers les airs, les Nordiques ratent leurs dribbles mais avaient inscrit le but providentiel du revers dès le premier essai.

Quiévrechain : 13 tirs cadrés et 66,6% d'arrêts
Tourcoing : 3 tirs cadrés et 92.3% d'arrêts.

 

Petite finale
Hoplites d'Ambiani (1) 3 – 0 Caen Floorball

Sous des airs de revanche – les deux équipes se sont rencontrées durant les matchs de poule la veille – Amiens s'annonce favori puisque le dernier score entre les deux camps était de 4-0 en leur faveur. En effet, l'effectif réduit de Caen décide de jouer en zone défensive et de ne pousser que quelques rares contre-attaques quand l'opportunité se présente. Dans un tel cas de figure, les Hoplites font le jeu et inscrivent trois buts avant le buzzer de la mi-temps. Pourtant le tableau n'est pas noir pour les Normands. Ces derniers s'offrent quelques actions dangereuses et tirs en zone adverse. Et limitent la casse en s'évertuant à ne plus encaisser de but dans la deuxième moitié de match face à une écurie de ce tournoi qui avait marqué seize buts la veille. Le coaching et les consignes sur le banc ont été utiles, le résultat n'évoluera pas.

Amiens : 9 tirs cadrés et 100% d'arrêts.
Caen : 7 tirs cadrés et 66,6% d'arrêts.

Sport and Fun Photographie

 

Finale
               IFK Paris (1) 2 – 4 Phoenix de Wasquehal

L'affiche est désormais habituelle car avant cette quatrième édition du tournoi du Casque d'Ambiani, il n'y a eu qu'une seule autre finale ( Wasquehal contre Caen Floorball). Le jeu proposé par les deux formations est fluide et intense, comme à son habitude. Voici qu'évoluent sur le terrain deux sérieux prétendants au titre de division Élite pour cette saison à venir. Pourtant elles n'ont pas franchement été aussi incisives et convaincantes que de par le passé. C'est l'IFK qui cogne à la porte du gardien en premier, néanmoins c'est sur la première action des Phoenix que tombe le premier but. Sur un « passe-passe-shoot » rapidement exécuté, l'attaquant réalise l'action parfaite en expédiant la balle entre le poteau gauche et le pied du cerbère Parisien. Toutefois, et parce que la cage était déplacée, les discussions avec les arbitres deviennent animées malgré la validation justifiée du but. Dues à l'intensité physique de la rencontre, les Phoenix sont sanctionnés de quelques pénalités. Mais aucune ne sera profitable à IFK car toutes les tentatives passent à côté du cadre.La rigueur défensive de Wasquehal et son opportunisme la placent devant son adversaire du jour. Son slot est impénétrable, à défaut d'occuper l'espace le long du rink et derrière la cage. Les Bleus disposent d'un angle égal à zéro pour marquer. Et dans le cas contraire, les blancs peuvent compter sur un gardien en forme olympique comme solution au problème Parisien. A la reprise, Paris rattrape le compteur. Sur un shoot depuis la ligne centrale, la balle est déviée à mi-hauteur de cage. Masqué, le gardien est impuissant. Profitant d'une échappée, le capitaine des Phoenix s'impose aux forceps le long de la bande et passe trois adversaires avant de relancer vers le but adverse. Son partenaire est présent dans le slot et pousse la balle au fond, qui est certes freinée dans sa progression par Saarinen, mais passe néanmoins lentement la ligne. Face à la déferlante Nordiste, Paris fait jouer son droit au temps-mort. Gonflé à bloc, Paris intensifie le rythme de jeu et tire à feu nourri sur la cage d'en face. Wasquehal ne voit plus la balle passer dans ses palettes durant un instant. Les Phoenix expriment leur réalisme en inscrivant un Nième but dû à la confusion dans le slot. L'IFK s'empresse de les imiter et revient à un but. La foule scande alors son nom et l'espoir renaît car ils peuvent encore revenir au score. Alors qu'il ne reste que deux minutes d'incertitude – durant lesquelles les Bleus flirtent avec les filets des Phoenix – le gardien Parisien laisse place à un sixième joueur de champ. Et le capitaine de Wasquehal, à sa deuxième reprise, marque en cage vide.

Wasquehal : 7 tirs cadrés et 88,25% d'arrêts.
Paris : 17 tirs cadrés et 42,85% d'arrêts.


 

Etoiles Hockey Hebdo
 

 *    Aurélien Talfer, #25 Grizzlys du Hainaut, en raison de sa capacité tant à défendre qu'à marquer.
**    Voita Slaby, #33 IFK Paris (1), grâce à sa distribution et sa vision parfaite du jeu.
***  Stevie Seigneur, #99 Phoenix de Wasquehal, pour sa responsabilité dans le score de la finale.


 

Classement final du Casque d'Ambiani, édition 2014

1er : Phoenix de Wasquehal
2ème : IFK Paris
3ème : Hoplites d'Ambiani 1
4ème : Caen Floorball
5ème : Nordiques de Tourcoing
6ème : Grizzlys du Hainaut
7ème : Hoplites d'Ambiani 2
8ème : Rouen Floorball
9ème : IFK Paris 2
10ème : Gladiateurs d'Orléans