Les Angevins, qui ont démarré de la meilleure façon possible, continuent d'appuyer sur l'accélérateur, la pression monte devant le but bourguignon mais Pawelek garde la tête froide.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Les visiteurs sont pénalisés mais le powerplay dijonnais ne parvient pas à s'installer, c'est donc sans avoir trouvé la faille que Dijon voit revenir le fautif sur la glace. Les Jaunes sont à leur tour pénalisés, ils plient et concèdent une seconde faute. A cinq contre trois, Angers cafouille et ne peut pas vraiment proposer un jeu correct.
Alors que Dijon est de nouveau à cinq, il va se faire surprendre, Voza en contre lance, le portier repousse sur lui, l'attaquant reprend et le palet glisse entre les bottes de Pawelek pour terminer au fond des filets (0-2 à 12'07).
Coup double pour les joueurs du Maine-et-Loire qui sont, à ce moment, virtuellement maintenus en Elite A. La partie s'accélère et, sous pression, Angers doit faire une faute.
Les Ducs de Bourgogne peinent à s'installer comme plus tôt dans la partie. Finalement, Simon Bourguin Ubiali, oublié dans l'angle, réduit le score (1-2 à 17'08).
Dijon, complètement relancé, se met à lancer à de nombreuses reprises mais sans succès, Julien Gaubert veille devant sa cage. Finalement, sur une belle action, les compteurs se remettent à 0.
Maxime Ritz, à la bleue, sert un caviar pour Parisot au second poteau, ce dernier n'en demandait pas tant et égalise (2-2 à 19'09).
Tirs cadrés : 14 / 12 pour Angers
Engagements : 9 / 9
Un but et c'est bien tout :
Le deuxième tiers débute sur un bon rythme, les Dijonnais sont à l'offensive et se mettent à canonner de tous côtés mais, une fois encore, le cerbère du Val de Loire ne cède pas.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Angers recule sous l'impitoyable assaut des locaux, les visiteurs sont même pénalisés. Une fois encore, le powerplay bourguignon se caractérise par sa fébrilité et son manque de réalisme. Sans vraiment forcer, le carré angevin s'en sort à peu de frais.
Dijon reste à l'offensive et les visiteurs profitent des erreurs bourguignonnes pour tenter de revenir dans le coup, sans grand succès.
Geoffrey Vigier parvient à subtiliser la rondelle et s'échappe seul en break, d'un tir bien placé il bat le portier (3-2 à 25'00).
Dijon, mis à l'abri provisoirement, lève un peu le patin. Angers, qui, à l'inverse, doit commencer à s'inquiéter de la tournure de la rencontre, se cherche encore. Les Angevins tentent bien de revenir dans la partie mais leurs tirs ne sont pas cadrés. Les Bourguignons jouent en contre mais le cerbère du Maine-et-Loire s'interpose, face à Petit ou Defer.
Angers tente des combinaisons de jeu très sophistiquées, beaucoup trop, et ne parvient pas à lancer à la cage. Pawelek s'interpose sur les rares tentatives qui aboutissent. Le rythme baisse et les deux équipes semblent accuser le coup, c'est dans un drôle de ballet doux-amer que s'achève ce second tiers dont on ne retiendra que le but dijonnais.
Tirs cadrés : 14 / 11 pour Dijon
Engagements : 11 / 9 pour Dijon
Dijon emporte les débats :
Les Angevins, pressés par le temps et par un score cumulé très en leur défaveur, doivent mettre les bouchées doubles. Ils donnent l'impression de le faire au début de tiers mais la défense dijonnaise leur tient la dragée haute. Les offensives d'Angers s'empêtrent dans l'excellente arrière-garde locale. Dijon doit tout de même concéder une faute mais le jeu de puissance angevin est très faible et ne peut lancer qu'une seule fois ! Angers tombe de Charybde en Scylla, non seulement il ne peut marquer à 5 contre 4 mais il va de plus encaisser.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Arthur Montenoise s'échappe en solitaire et s'en va battre le gardien adverse pour enfoncer un peu plus les visiteurs (4-2 à 45'06).
Les Dijonnais, relancés, repartent à l'offensive, la défense d'Angers vacille et les visiteurs sont proches du KO, mais Julien Gaubert s'interpose envers et contre tout et parvient à tenir son équipe sur les rails à lui seul. Les deux équipes sont pénalisés coup sur coup. Le jeu à quatre contre quatre profite souvent aux plus rapides et c'est une fois encore le cas puisque Dijon se présente à l'assaut.
Vigier longe la cage angevine, il trébuche mais parvient à glisser la rondelle entre les pads du gardien avant de s'effondrer (5-2 à 48'11).
Angers semble sonné, l'écart est désormais trop grand pour revenir, mais François Ferrari demande son temps mort et tente de remobiliser ses joueurs. L'effet escompté ne se produit pas et c'est sur un faux rythme que les minutes défilent. Angers joue le tout pour le tout et sort son gardien. Rien n'y fait, les Ducs d'Anjou semblent ailleurs. Une friction éclate devant la cage dijonnaise et, chose curieuse, seuls 2 Angevins qui, manifestement, ne se battaient pas seuls, sont envoyés au cachot.
Angers doit faire rentrer son gardien et fait le dos rond, mais les Dijonnais sont pénalisés à leur tour.
A quatre contre trois, les petits Ducs enfoncent le clou, Louis Petit dévie pour Montenoise, seul au second poteau, qui alourdit le score (6-2 à 59'33).
Angers boit le calice jusqu'à la lie et abandonne les dernières secondes de jeu alors que les Dijonnais peuvent fêter dignement le maintien.
Tirs cadrés : 13 / 11 pour Dijon
Pénalités : 10 / 7 pour Angers
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Maxime Ritz
* : Geoffroy Vigier
* : Arthur Montenoise
Objectif atteint pour les hommes de Jonathan Paredes, promus l'an passé en Elite A, ils ont réussi à se maintenir au meilleur niveau hexagonal. Pendant que Rouen arrache le titre à son meilleur ennemi amiénois, les Ducs bourguignons, à l'opposé, assurent leur maintien. S'ils se font fait peur la veille, sur ce match 2 ils ont également mal débuté. Malmenés durant la première partie du premier tiers, ils ont réussi à renverser la vapeur puis à mettre la marche en avant pour broyer leur adversaire, dépassé en fin d'exercice.
Angers a sombré corps et biens après avoir pourtant démarré de la meilleure façon possible la rencontre. Les Ducs d'Anjou, trop friables derrière, se sont trop compliqué la vie à l'offensive et n'ont pas su profiter de leurs nombreux avantages numériques. L'équipe angevine descend donc en Elite B, elle sera remplacée, au plus haut niveau, par ses voisins de Tours.