Prague - Magnitogorsk  

Sur un rythme de finale :

La partie démarre doucement, les deux équipes font jeu égal dans les premières minutes et s'observent. Il n'y a pas vraiment d'actions dangereuses, peu d'occasions car quasiment pas de tirs. Timkin contourne la cage tchèque à toute allure et remet pour Khabarov à mi-zone, ce dernier décoche un tir surpuissant qui passe entre les jambes de Vehanen (0-1 à 03'57).
Coup de froid à l'O2 Arena, le Lev ne parvient pas à revenir et laisse l'initiative à son adversaire. Magnitogorsk contrôle le palet et fait le jeu. Le Metallurg monopolise le puck et se montre extrêmement dangereux, Vehanen est impérial sur sa ligne et rassure le public tchèque.

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Une finale, c'est parfois houleux

MMK reste dominateur mais sans parvenir à accroître son avance. Prague tient de son mieux et lance quelques contres. C'est sur l'un deux que les locaux reviennent au score, Ullström bien placé dans la zone fusille Koshetshkin (1-1 à 07'10).
La belle machine métallurgiste, qui pour l'instant tournait, se casse, le Metallurg peine à reprendre sa domination et au contraire se met à cafouiller son jeu et à faire de nombreuses erreurs. Prague contrôle le match mais sans vraiment profiter du relâchement adverse pour passer devant.
Timkin, en break, ne parvient pas à lancer, Vrana lui répond dans la foulée mais se heurte à Koshetshkin. Le Lev, toujours très rapide, joue en contre. Petit à petit, le Metallurg reprend pied dans la partie et se met à montrer les dents, une fois encore Vehanen vient au secours des siens et maintient le score de parité.
Sur une nouvelle contre-attaque, les Tchèques font mouche et mènent pour la première fois de la partie. Zackrisson fait un énorme effort pour conserver le palet et sert Justin Azevedo seul devant la cage, il bat le portier adverse et fait hurler la patinoire (2-1 à 17'13).
Dans la foulée, le Lev est pénalisé, Magnitka doit saisir l'occasion pour revenir au score avant la pause. Le powerplay uralien s'installe et cherche l'ouverture, les visiteurs poussent mais sans succès dans un premier temps. Zaripov sert un caviar au second poteau pour Viktor Antipin qui n'a plus qu'à pousser dans l'angle grand ouvert pour une égalisation sur un but d'école (2-2 à 18'12).
La fin de partie s'équilibre et ne donne pas d'occasions nettes à aucune des deux équipes. C'est donc sur un score de parité que s'achève le premier tiers d'un vrai match de finale.

Tirs cadrés : 13 / 5 pour Magnitogorsk
Engagements : 12 / 9 pour Magnitogorsk
 

Toujours dos à dos :

La reprise est tranquille de part et d'autre, les deux équipes cherchent une occasion de poser leur jeu sans véritablement y parvenir dans un premier temps. Les locaux sont pénalisés offrant une belle occasion aux Métallurgistes. Ceux-ci posent leur jeu mais se montrent maladroits dans leurs passes, trop nombreuses. Le temps défile sans que les visiteurs ne puissent se créer de véritables occasions. Durant ces deux minutes, ils n'auront lancé qu'une seule fois.
Prague, qui s'en sort bien, contre et place ses banderilles. Magnitka recule et est à son tour pénalisé, le premier powerplay tchèque de la rencontre va être une leçon du genre. Le Lion montre les dents, Kapanen, seul au second poteau, lance dans l'angle ouvert, mais Koshetshkin s'envole et repousse du bout de la mitaine.

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Ca chauffe devant la cage défendue par Vehanen

Les Tchèques conservent le palet, Ondrej Nemec, à la bleue, expédie un missile dans la cage métallurgique profitant de l'écran offert par ses coéquipiers (3-2 à 26'02).
Magnitogorsk, sonné, repart de l'avant tant bien que mal mais peine à installer son jeu, les locaux sont pénalisés et une nouvelle occasion est offerte aux Uraliens. La plus grosse occasion est pourtant à mettre au crédit des Praguois, Zackrisson et Thörnberg s'échappent en break à 2 contre 1 mais le tir du second n'est pas cadré. MMK revient à l'assaut et Lee, à la bleue, réalise l'unique tir du powerplay, bien bloqué par Vehanen.
Le Metallurg continue de forcer mais sans succès, il fait trop d'erreurs pour inquiéter son adversaire. Jan Kovar, en solitaire, ne parvient pas à déjouer le gardien finlandais.
Prague récupère la rondelle et retourne s'installer à l'offensive, Koshetshkin doit s'employer pour maintenir le score. Azevedo, parti à la limite du hors-jeu, ne parvient pas à le tromper. Les Uraliens déploient leur jeu et parviennent à repousser leur adversaire. Mozyakin installe le jeu, il dévie pour Antipin qui slappe puissamment, le palet passe par un petit trou entre la botte du gardien et le poteau et termine au fond de la cage (3-3 à 34'02).
Mozyakin dribble toute la défense mais sans succès, Vehanen parvient à se rattraper et bloque les différents tirs proposés. En fin de tiers, Magnitka est pénalisé, le killing play proposé par les visiteurs est excellent. Alors que l'infériorité se termine, Mozyakin et Kovar partent en contre à 2 contre 1 mais le second nommé ne parvient pas à cadrer son tir.

Tirs cadrés : 6 / 6
Engagements : 15 / 5 pour Prague
 

D'un Z qui veut dire Zaripov :

La dernière période reprend tambour battant. Les Métallurgistes, surmotivés, se ruent en avant. Mozyakin récupère la rondelle, il fonce à l'assaut, transperce la défense, dribble trois joueurs d'une passe lumineuse il décale au second poteau son compère Zaripov qui lance dans la cage ouverte (3-4 à 40'38).
Le Lev, cueilli à froid, peine à relancer la machine. Les Tchèques mettent un moment à retrouver leur entrain. Nakladal glisse au second poteau pour Mataï et tente un remake du but magnifique de MMK, mais Koshetshkin a déjà glissé et bouche l'angle. Zacrkrisson longe la cage et tente de trouver la lucarne mais sans succès face au gardien géant.

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Magnitogorsk triomphe à Prague

Les deux équipes commencent à s'échauffer et un joueur de chaque côté est envoyé en prison pour se calmer. Le Metallurg accélère et déstabilise son adversaire qui commet une seconde faute. A trois contre quatre, Prague est en grand danger. Mozyakin tente de trouver Kovar au second poteau mais le tir n'est pas cadré. L'excellent Mozyakin a une seconde chance, à la bleue il place un caviar au deuxième poteau où Danis Zaripov reprend de volée et fait trembler les filets (3-5 à 44'07).
Le Metallurg vient de faire le break mais il reste un bon quart d'heure à jouer, rien n'est fait. Jalonen prend son temps mort et recadre ses troupes. Le Lev revient vite sur la glace et veut rapidement réduire le score, mais Koshetshkin s'interpose. Alors qu'il reste de longues minutes à jouer, Magnitogorsk commence à être attentiste et laisse filer le jeu. Stratégie dangereuse, face au rapide et virevoltant Lev. Les Métallurgistes amorcent tout de même de dangereux contres, menés à merveille par leur éblouissant meneur de jeu.
Magnitka est pénalisé, mais l'ultime carré uralien tient bon malgré la pression des Tchèques. De retour à 5, Ullström met le feu dans l'arrière-garde visiteuse mais le gardien a le dernier mot. Le temps file mais Magnitogorsk est encore pénalisé. Prague accélère encore le rythme mais Koshetshkin et sa défensive sont irréprochables. En fin de partie, un coup de crosse dans le visage envoie Tereshtshenko 4 minutes en prison. Prague sort son gardien et fait le siège du but métallurgiste, en vain. Vasily Koshetshkin est impérial et réalise une série de parades pour tenir les siens devant jusqu'à la sirène finale.

Tirs cadrés : 10 / 3 pour Prague
Engagements : 14 / 6 pour Prague


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Sergeï Mozyakin
** : Danis Zaripov
* : Patrick Zackrisson

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Le Metallurg assène un bon coup de marteau sur le casque tchèque, dans une O2 Arena comble : 17 073 personnes (encore un record battu). Magnitka a rapidement montré le chemin avant de se faire progressivement rattraper par le Lev qui a su passer devant à deux reprises mais, contrairement aux autres matchs, MMK n'a jamais baissé les bras et a su patiemment revenir à chaque fois. Dans un début de dernier tiers, en fanfare, son magnifique duo Mozyakin-Zaripov a fait le métier. Prague a couru après le score, mais Koshetshkin avait solidement refermé la porte. Magnitogorsk égalise dans la série finale avant de disputer un cinquième match à domicile, le Metallurg semble désormais mieux placé pour viser les étoiles.
Prague continue de s'appuyer sur un jeu d'une vitesse stratosphérique. Le Lev, incroyablement réaliste, n'a besoin que de peu d'espace et d'occasions pour marquer, il l'a encore prouvé ce soir. Mais, dans ce quatrième match, sa défense a été moins solide que lors du match précédent. La fabuleuse troïka du Metallurg a su faire sauter la banque. Le Lev rate l'occasion de se placer idéalement en vue de la Coupe. Il lui faudra aller disputer un redoutable cinquième match dans le chaudron de l'Oural avant de revenir sur sa glace.